Se donner le droit d'échouer, c'est une option ?
Je vous souhaite de vous donner le droit d’échouer, car ca peut être bien d’échouer.
Le tout étant de ne pas rester dans l’erreur et de chercher comment s’améliorer si la situation ou le contexte se répétait. Mais çà peut être bien d’échouer ; C’est par la déception, la frustration, l’agacement, la remise en cause que l’on évolue. J’aime à dire que l’on s’épanouie dans le bonheur mais on se construit dans les épreuves. Et les épreuves peuvent se solder de réussite et d’échec. C’est une règle à laquelle chacun adhère tacitement en se lançant dans un projet, et ce bien que notre attention soit focalisée vers la réalisation et le succès de ce dernier. C’est comme un jeu de société, je participe en sachant que je peux perdre ou gagner mais j’ai conscience que je peux ne pas gagner (cela est encore une autre histoire d’ailleurs…)
Mais n’oublions pas le bénéfice de chacune des finalités : Soit je réussis et je nourris mon estime de moi, soit j’apprends à tendre vers la réussite en découvrant en moi des ressources jusque-là ignorées, insoupçonnées voire inexploitées et je nourris ma connaissance de moi-même, ma bibliothèque de compétences, de savoir-faire.
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Alors donnez vous le droit d’échouer : vous avez le courage de vous mettre en action dans la réalisation de quelque chose qui vous tient à cœur et de faire de votre mieux ; Vous êtes en phase de vous découvrir et de vous optimiser ; Ce n'est plus le moment de réduire votre champ des possibles par des pensées restrictives et castratrices : Quoi qu'il arrive vous en tirerez du bon si vous faites de votre mieux. Allégez vous de ce poids de la croyance négative de la réussite à tout prix (d'ailleurs ca veut dire quoi réussir pour vous ?). Car parfois le coûte que coûte coûte cher.
Alors ? Résilience ou pas résilience ?