Secteur aérien : entre reprise du trafic et annulations de vols, la donnée est reine
Alors que les tendances dans le secteur aérien étaient très optimistes en ce début d’été (avec l’annonce de l’Association du transport aérien international (IATA), début juin, que le trafic aérien de cette année devrait quasiment atteindre son niveau d’avant la pandémie), l’annulation de 1 700 vols estivaux par la compagnie aérienne EasyJet communiquée ce 10 juillet vient ternir l’ambiance. EasyJet explique anticiper ainsi ses difficultés estivales pour éviter les annulations de dernière minute, tout en promettant que 95% des 180 000 passagers concernés ont déjà été redirigés sur d’autres vols.
Si personne ne souhaite voir son vol annulé, la décision d’EasyJet montre à quel point la donnée, sa gestion et son analyse sont au cœur du fonctionnement du secteur aérien. Entre la prévision du trafic aérien, le taux de remplissage fluctuant, la fermeture de certains espaces aériens ou les grèves, sans parler des variables non évoquées par EasyJet (problèmes logistiques, de personnel, …), les compagnies aériennes composent avec des quantités très importantes de données, qui évoluent en continu.
C’est pourquoi il est important de traiter ces données en temps réel. Les clients veulent pouvoir réserver des vols n’importe quand, n’importe où, à l’avance ou à la dernière minute. Ils souhaitent pouvoir modifier leur réservation avec effet immédiat. Ajouter des bagages ou un passager supplémentaire. Ainsi, l'analyse des données doit fonctionner aussi vite, sinon plus vite, pour s'assurer qu’aucune opportunité de vente n’est manquée, qu’aucune interaction client n’est perdue, que les prix sont tous bons à tout moment, et que l’inventaire est à jour.
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Enfin, au-delà de la seule réservation, les pipelines de données peuvent inclure les ventes, les opérations en ligne, les chaînes logistiques, les opérations de vente au détail – mais aussi la gestion des avions.
La donnée est reine, car elle apporte l’opportunité unique de restaurer un lien de confiance entre les entreprises du secteur aérien et leurs clients. Les compagnies aériennes relèveront-elles ce défi cet été ?