Selon le collectif autiste de L'UQAM, l’autisme n’est pas un trouble, lorsque les mots cachent les vraies choses

Selon le collectif autiste de L'UQAM:

"L’autisme n’est pas un trouble.

De manière générale, la communauté autiste rejette l’expression neuronormative, pathologisante et stigmatisante de ‘TSA’ ou ‘trouble du spectre de l’autisme’. Un langage respectueux et inclusif parlera d’‘autisme’ et de ‘personnes autistes’ ou simplement d’‘autistes’."

Lorsque les mots cachent les vraies choses.

Certes mais, au final la rhétorique ne change rien à la marginalisation, la ségrégation, laghettoïsation et l'exclusion sociale des personnes visées.

Au Québec, la situation est juste "hypocrite" enrobée avec de beaux mots mais, dans la réalité le système est merdique et favorise surtout les intervenants.

Alors que les personnes autistes doivent vivre dans une extrême pauvreté et dans des foyers de groupe étatique ou sous sa gouverne.

Même les régimes de protections (tutelle et curatelle) du Québec ne respectent pas la convention de l'ONU sur les droits et libertés des personnes handicapées.

De fait, le mensonge est tellement abject que les intervenants disent fallacieusement que leurs "clients" travaillent toutefois dans la réalité ceux-ci sont des prestataires de l'aide sociale et n'ont pas les mêmes droits et libertés que les autres Québécois.

De fait, au Québec il n'y a pas de statut de travailleur handicapé. Et, lesdites personnes autistes ne reçoivent pas le salaire minimum et ne peuvent pas être membres d'un syndicat comme les autres employés sans handicap.

De fait, lesdites personnes ne sont même pas protégées par la CNESST en cas d'accident du travail et ne peuvent pas davantage cotiser à un plan de retraite étatique ou offert en entreprise. N.B. Aussi que les milieux de vie sont réservés à cette clientèle et que les individus non autistes ne peuvent y vivre.

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