Situation financière préoccupante de M. Bruno L. un français de la classe moyenne. Comparée à l'etat de la France en 2024
Rencontre avec le Banquier
Bruno L. se rend à sa banque pour discuter de sa situation financière. Voici un extrait imaginaire de cette rencontre :
Banquier : Bonjour Bruno, merci de venir. J'ai examiné votre dossier et j'aimerais discuter de votre situation financière actuelle.
Bruno L. : Bonjour, merci de me recevoir. Oui, j'ai quelques inquiétudes concernant ma dette et mes dépenses.
Banquier : D'accord. Vous avez des revenus annuels nets de 48 000 euros, mais vos dépenses annuelles s'élèvent à 50 448 euros. Vous avez donc un déficit annuel de 2 448 euros. De plus, votre dette totale est de 53 904 euros, soit 112,3 % de vos revenus annuels. Une partie significative de vos dépenses, 4 880 euros, est consacrée au remboursement des intérêts de votre dette. C'est une situation préoccupante.
Bruno L. : Oui, je m'en rends compte. Quels conseils pouvez-vous me donner pour améliorer ma situation ?
Conseils du Banquier
Banquier : Voici quelques mesures que vous pourriez prendre pour retrouver une santé financière :
Banquier : Si vous suivez ces conseils, vous devriez progressivement améliorer votre situation financière. Nous pouvons également planifier une autre rencontre dans quelques mois pour évaluer vos progrès.
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Bruno L. : Merci beaucoup pour vos conseils. Je vais m'efforcer de les suivre et de mieux gérer mes finances.
En adoptant ces mesures, Bruno L. peut espérer améliorer sa situation financière et réduire progressivement sa dette. Le soutien et les conseils de son banquier seront essentiels dans ce processus.
Bien sûr, ce cas n'est pas réaliste à 100% car un particulier n'a pas la possibilité de lever l'impôt. Cependant, imaginez qu'aujourd'hui, n'importe quel individu verrait sa carte bancaire bloquée pour moins que ça. Nos dirigeants politiques, souvent formés à Sciences Po ou l'ENA, devraient maîtriser cela parfaitement. On ne peut pas dépenser plus que ce que l'on gagne ! Pourquoi la France aujourd'hui n'arrive-t-elle plus à faire de la croissance ? Est-ce que la dépense sociale est la véritable raison ? N'est-il pas un droit humain républicain de garantir la solidarité pour les plus démunis ? Nous connaissons tous les causes de nos déficits :
1°) La France n'a plus de Banque Centrale capable de battre monnaie et dépend donc du crédit bancaire privé. La garantie promise de vaincre l'inflation est, nous le savons maintenant, un mensonge.
2°) La finance impose à la France des rendements qui conditionnent la notation de notre pays pour racheter notre dette. Si nous ne pratiquons pas une politique turbo-libérale, on nous menace d'augmenter les taux d'intérêt.
3°) Le millefeuille administratif de la gestion de nos collectivités territoriales est un non-sens total et une gabegie sans nom. Il faut le réformer et revenir à la simplicité.
4°) L'immigration et la générosité du système français sont également des non-sens. Un immigré a droit à des aides quand certains nationaux français n'y ont pas droit (ex : accès aux HLM). Nous ne sommes plus en mesure de soigner nos parents âgés, français, qui ont cotisé toute leur vie pour être assurés d'être pris en charge, et l'État abandonne la loi Grand Âge pour la remplacer par la loi sur l'Euthanasie.
5°) L'impôt sur le revenu n'est plus progressif. En 2023, environ 44,7 % des foyers fiscaux en France paient l'impôt sur le revenu. Cela représente environ 18,2 millions de foyers sur un total de 40,7 millions. Ce chiffre est en baisse par rapport aux années 1970 et 1980, où plus de 60 % des foyers étaient imposables. L'impôt sur le revenu a généré 82,1 milliards d'euros en 2023, tandis que la CSG et la TVA ont rapporté respectivement 141,6 milliards et plus de 200 milliards d'euros. Il faut augmenter la TVA sur les produits hors produits de première nécessité.
Bref, les solutions sont simples mais aucun homme politique n'a eu le courage de s'attaquer à la Finance Internationale et surtout américaine, ni de renoncer à la démagogie en remettant à plus tard (après moi le déluge !) les réformes afin d'assurer leur réélection. Nous avons une classe d'hommes et de femmes politiques corrompus et il est temps de leur faire savoir.
Références