Syndrome fémoro-patellaire : facteurs de risques et traitements

Syndrome fémoro-patellaire : facteurs de risques et traitements

Le syndrome fémoro-patellaire représente entre 25 et 40%* des lésions du genou en lien avec la pratique d’une activité sportive. C'est une pathologie complexe dans le sens où elle peut impacter durablement la motricité du patient qui en est atteint. Ainsi, le diagnostic et la prise en charge rééducative sont essentiels.

Syndrome fémoro-patellaire : quelles causes ?

L'on remarque plusieurs facteurs pouvant conduire à un syndrome fémoro-patellaire :

  • une mauvaise posture ;
  • une raideur musculaire des membres inférieurs ;
  • une pronation du pied plus prononcée ;
  • un étirement trop important de la lame fibreuse chargée de stabiliser la rotule (rétinaculum patellaire interne) ;
  • une mauvaise posture de l’os fémoral.

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Les facteurs de risque :

  • Faiblesse du quadriceps liée à une hypotrophie musculaire
  • Faiblesse au niveau des abducteurs et des rotateurs externes
  • Anomalie anatomique de la patella
  • Raideur des muscles ischio-jambiers
  • Hypermobilité patellaire
  • Antécédents de traumatisme ou d’opération de la rotule 

Syndrome fémoro-patellaire : comment le diagnostiquer ?

Plusieurs étapes :

  • l’inspection : évaluation, entre autres, de l’alignement des membres inférieurs, de la présence d’une asymétrie des quadriceps, de la force des abducteurs, ainsi que du niveau de pronation du pied ;
  • la palpation : identification de la zone douloureuse et réaliser des tests patellaires pour déceler la présence d’une instabilité patellaire ou d’une arthrose ;
  • l’exploration des amplitudes articulaires : évaluation des amplitudes des genoux et des hanches en actif et en passif.
  • l’évaluation de l’extensibilité musculo-tendineuse : le praticien s’intéresse ici à la souplesse des muscles des membres inférieurs (quadriceps, ischio-jambiers, bandelette ilio-tibiale, fléchisseurs de la hanche et triceps sural) ;
  • les tests patellaires : réalisation d'une série de tests spécifiques.

Quels traitements ?

La prise en charge rééducative doit être évidement adaptée à la situation du patient et être déterminée en fonction du diagnostic effectué par le praticien. La prise en charge en kinésithérapie du patient peut être complétée par des exercices à effectuer au domicile : renforcement des quadriceps, abducteurs et rotateurs externes.

Intégrée au parcours de soins, la méthode Allyane permet de prendre en charge les inhibitions motrices liées à cette pathologie en associant un bilan-diagnostique de la motricité à un travail d'imagerie mentale et l'écoute de sons de basse fréquence (générés par un dispositif médical breveté).

Source : Witvrouw E, Callaghan MJ, Stefan JJ, et al. Pa- tellofemoral pain: Consensus statement from the 3rd International patellofemoral pain research retreat held in Vancouver, September 2013. Br J Sports Med 2014; 48:411-4.

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