The times, they're a changin'
Bob Dylan aurait pu écrire un couplet sur un changement très structurant qui se profile pour les entreprises de France. Dans 5 ans au plus tard la facture papier aura rejoint aux archives nationales la déclaration d'impôts (n'oubliez pas, c'est le moment).
En effet, dans un petit article de la loi dite Macron, le législateur s'apprête à aligner la France sur ses partenaires européens nordiques, et à obliger les entreprises à recevoir et à émettre leurs factures sous forme électronique. Certains d'entre vous s'étonneront que ce ne soit pas déjà le cas, d'autres dont le métier est proche de la comptabilité dans les entreprises comprendront mieux les enjeux.
Quelle grande entreprise est prête aujourd'hui à recevoir des factures électroniques de tous ses fournisseurs, quelle que ce soit leur taille, en respectant les obligations fiscales vis-à-vis du traitement de la TVA ?
Et d'ailleurs qu'appelle-t-on précisément une facture électronique ?
Les banques ont-elles un rôle à jouer dans cette transformation, elles qui sont considérées à 70% (à raison ;-) comme un intermédiaire de confiance par les entreprises interrogées en 2013 par le Forum National de la Facturation Electronique ?
Quel est le calendrier prévisionnel de ces obligations ? Comment les mettre en place dans le petites et les grandes entreprises ?
Réussirons-nous à créer un écosystème qui vienne mettre un terme à l'asymétrie qui prévaut dans ce domaine, les grandes entreprises décidant de passer à la facturation électronique à leur convenance, leurs clients et fournisseurs n'ayant plus qu'à dire oui et à accepter des modalités qui sont parfois moins efficaces que le traitement des factures papier ?
Associé à mon camarade Vincent Dreux, avec qui je travaille sur ces sujets depuis quinze ans, nous avons pensé utile de concocter une réunion d'information et d'échange en dupliquant les éléments qui ont fait en douze ans le succès d'Universwiftnet.
Venez nous retrouver le 18 juin à la Maison des Arts et Métiers avenue d'Iena,
Inscrivez-vous sur www.univerbiznet.com.
Mais Bob s'intéresse à des sujets plus fondamentaux. Qui lui donnerait tort ?