Travailler. Rouler. Relaxer. Où comment vivre à deux dans une van Econoline (partie 1)
J’ai espacé mes articles et mes interventions sur Pige.Quebec, car j’ai été rudement occupée ces derniers mois. Non seulement je suis en renaming, rebranding et repositionnement de mon studio de design, mais je viens tout juste de terminer les préparatifs pour mon prochain voyage. Avec ma douce moitié, nous avons eu cette idée folle d’acheter une fourgonnette et de partir explorer ce que nos voisins du sud ont à offrir.
Mais oui, je vous entends déjà dire que nous ne sommes pas les premiers à le faire… Et vous avez raison! Par contre, pour ajouter un niveau supplémentaire de complexité à notre épopée, nous avons décidé de travailler durant le voyage.
Cette série d’articles, que j’écrirai au gré des aventures et des péripéties, se veut informative pour quiconque souhaite expérimenter quelque chose de similaire ou tout simplement amusante pour les autres qui ont seulement envie d’en apprendre plus sur les aléas d’une «nomade digitale» sur la route.
Les préparatifs, d’Assurances à Zèle (partie 1)
Vous vous en douterez, organiser un voyage dans un véhicule commercial transformé en campeur, duquel on doit pouvoir travailler au moins 5 heures par jour, ça requiert de la préparation!
Voilà donc ce que vous avons expérimenté, fait, organisé, préparé ou réparé avant notre départ!
A — Assurances
Il faut prévoir le coup avant que les malchances arrivent! C’est pourquoi nous avons souscrit différentes assurances: assurance habitation (que nous avions déjà) qui couvre le bris ou le vol à l’intérieur du véhicule, une assurance voyage en cas de maladie ou d’hospitalisation, ainsi qu’un abonnement annuel CAA, qui se révèle bien utile, tant au Canada qu’aux États-Unis, en cas de panne sur la route, entre autres. Côté assurances habitation et voyage, nous faisons affaire avec Desjardins; super service et des prix plutôt imbattables.
B – Budget
Ahhhhhhhh! Le fameux budget! Il va sans dire qu’il faut en faire un. Pas à la «cenne» près, mais tout de même, il vaut mieux en mettre trop que pas assez. Et un petit conseil: quand on pense que c’est assez, eh bien, il en faut encore!
C – Concept
Un peu «téteux» pour certains, donner une thématique ou trouver une raison d’être à ce périple nous a permis de consolider notre projet, nos idées, notre petit concept à nous. The Holy Van peut prendre plusieurs significations. Une délivrance, un aboutissement ou quelque chose de sacré, le mot «Holy» connote quelque chose de différent pour mon chum et pour moi, et c’est parfait comme ça!
D – Dépanneuse
Même si l’on essaie d’anticiper l’imprévu, il arrivera toujours un pépin auquel nous n’aurons pas pensé. Ce premier souci nous est arrivé sous la forme d’une crevaison, à peine quelques jours après notre départ. En pleine autoroute (sur la New Jersey Turnpike, qui d’ailleurs est gérée indépendamment du réseau routier normal, il faut donc traiter avec la NJ Turnpike Authority d’abord), nous avons entendu un « PAN! », puis un petit bruit de sifflet pendant quelques secondes. Le mal était fait… Nous avons dû nous ranger sur le côté, et utiliser notre valeureux abonnement CAA pour appeler la dépanneuse. Quelque 3 heures et demie d’attente plus tard, nous avons finalement dû prendre un motel pour la nuit et faire réparer la crevaison le lendemain.
E – Électricité
Qui dit travailler sur la route dit «trouver le meilleur moyen de pouvoir brancher tous nos appareils électroniques!» Heureusement, les propriétaires précédents s’étaient munis d’une batterie MotoMaster Powerbox, qui se recharge entre autres lorsqu’on roule. Seul le temps nous prouvera si elle est suffisante pour recharger deux ordinateurs portables, deux téléphones et des batteries de caméra!
F – Froid
Eh, nous ne l’avions pas prévu au programme, celui-là ! Ayant envisagé partir le 1er novembre, nous avons finalement été retardés un mois et demi au total à cause de différents contretemps. Nous avons donc pris la route le 16 décembre, en pleine neige québécoise ! Nous avons opté pour quelques nuits en motel (et même un resort à Myrtle Beach!), histoire de ne pas être refroidis par l’aventure qui nous attendait.
G – Garde-manger
Ça en prend un pour pouvoir garder une petite quantité de nourriture en tout temps, mais dans un espace si restreint, chaque article est compté! On privilégie la bouffe sèche comme les noix, les pâtes, le riz, les boîtes de conserve de haricots et pois chiches, puis quelques sources de protéines qu’on garde au frais dans une glacière. Un garde-manger qu’on remplit au fur et à mesure.
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Pour lire la fin de cet article et voir plus de photos, rendez-vous sur le blog de pige.quebec! J'y écris une à deux fois par mois, principalement sur la réalité du travailleur autonome, en y apportant une touche de récit personnel et d'humour!
Qui suis-je? Je suis d'une lignée de designer graphique qu’on appelle 360°, spécialisée en design web, design d'interface et eCommerce, qui design d’abord et avant tout pour l’humain. Je suis avide de communication, de relations interpersonnelles et du mouvement Digital Nomad.
Suivez le développement de l'identité de mon nouveau studio, ge-o-de, par ici Les coulisses!
Technicienne en arts graphiques
8 ansOh wow ! C'est si inspirant ! J'en rêve depuis un moment déjà, avant même que ce soit "à la mode" ça demande beaucoup d'organisation et d'économie, bonne chance à vous ! :)
Spécialiste en relations publiques | Expertise en tech, IA, finance & OBNL
8 ansBon voyage Laura! J'ai hâte de lire la suite de vos aventures.