Trois questions sur… les nouvelles économiques
Elles sont nombreuses, on n’est pas certain de toujours bien les comprendre, elles nous inquiètent parfois… alors on en fait quoi?
Pourquoi les nouvelles économiques nous semblent-elles si complexes?
Elles ne le sont pourtant pas. L’économie, c’est quoi au fond? Regardons du côté des comportements en matière de consommation, puisque celle-ci compte pour environ les deux tiers de l’économie. Est-ce que les gens travaillent? Sont-ils assez confiants pour dépenser? Combien allouent-ils aux biens (durables, semi-durables et non durables) et aux services? L’observation des différents indicateurs économiques permet d’analyser la situation présente, de la comparer avec le passé et de formuler des prévisions. Si vous achetez une maison ou une voiture, c’est que vous êtes confiant par rapport à l’avenir. Si vous préférez l’épargne à la dépense, c’est que vous êtes possiblement préoccupé ou que vous planifiez un projet. Bref, toute statistique économique raconte une histoire.
Comment comprendre les conséquences de ces nouvelles sur mon portefeuille?
Le cycle économique affecte inévitablement la vie des entreprises. Par exemple, il peut y avoir des périodes où les ventes tournent au ralenti ou, au contraire, des moments où elles s’intensifient. Si le prix d’une action correspond à la capacité de l’entreprise à générer des bénéfices futurs, on comprend bien que tout se résume à une question de confiance. Autrement dit, les marchés reflètent la somme des attentes des investisseurs en temps réel. La vraie question est de savoir si telle ou telle nouvelle influence ma vision de l’avenir et modifie mes prévisions.
Face à la quantité astronomique de nouvelles que nous consommons chaque jour, il est impératif de dédramatiser et de s’en tenir à l’essentiel. Les actualités économiques nous donnent le pouls de ce qui se passe, tandis que les marchés réagissent en temps réel. Dans cette mer d’informations – et de réactions –, il faut apprendre à faire le tri et à prendre du recul.
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« La lecture de l’économie ne devrait pas nous inquiéter, mais nous permettre de moduler nos attentes. »
On a donc tort de s’inquiéter?
Lorsqu’on entend parler, par exemple, d’inflation, de guerre, de taux d’emprunt élevés et de politique américaine, cela nous affecte et c’est normal. On se questionne sur notre budget, notre mode de vie et nos projets. De manière générale, c’est notre confiance en l’avenir qui est ébranlée. C’est sain de s’informer et de se poser des questions, mais il faut aussi savoir faire fi du bruit! Laissez vos émotions de côté et revenez aux indicateurs clés : emplois, ventes d’automobiles, construction, taux d’intérêt et décisions des banques centrales.
Je le répète : tout est question d’attentes. La lecture de l’économie ne devrait pas nous inquiéter, mais nous permettre de moduler nos attentes envers le futur.
Incontournables!