Tu as eu ta DOSE aujourd’hui ?
Tu as déjà ressenti·e un soulagement ou excitation après avoir accompli une tâche importante (voir chiante=) ?
Loretta Breuning, professeur émérite de management à l’Université d’Etat de Californie, écrit dans son livre « Nos Hormones du Bonheur en Lumière » que les hormones humaines du bonheur ont pour objectif d’augmenter nos chances de survie.
Ces hormones sont dites “du bonheur” parce qu’elles sont accompagnées de sensations et d’émotions agréables.
Elles sont plus connues sous acronyme DOSE :
- Dopamine
- Ocytocine
- Sérotonine
- Endorphines
_Dopamine_ : il a évolué dans le but de libérer de l’énergie lorsque tu es sur le point de satisfaire un besoin vital. Par ex : manger, atteindre un but, finir une tâche, activités pour son bien-être.
Astuce ? Se dire le plus souvent possible « j’ai réussi/ je l’ai fait ». Ca aide à construire un nouveau circuit de la dopamine. Tu peux ajouter une petite danse de la victoire à cette phrase, ça aura une double action !
_Ocytocine_ : l’hormone du lien, de la confiance et de l’amour.
Elle s'active quand tu ressens le sentiment de sécurité, d’appartenance à un groupe ou lors de contact physique (20 secondes de « hug » à l'américaine par exemple).
Si nous n’éprouvons pas de confiance dans des relations directes avec d’autres humains, notre cerveau sent qu’il manque quelque chose. C’est l’ocytocine qui manque car nous sommes, en lien avec notre état de mammifère, des êtres de relations.
A chaque fois qu’un animal, un large groupe ou une relation virtuelle tefait du bien, dit-toi “je suis celui qui crée ce sentiment agréable”.
Pour les personnes qui ont des liens interpersonnels, il s’agit de se concentrer sur la confiance qui existe déjà et de la cultiver à travers des actes de gentillesse, d’altruisme. Une fois qu’on comprend les mécanismes et fonctions de ces hormones du bonheur, il est possible de construire de nouveaux circuits du bien-être à travers de nouvelles habitudes.
_Sérotonine_ : l’hormone de la confiance en soi, qd tu te sens respecté.e et dominant.e (ou que tu domines un enjeu).
Quand les autres nous respectent et que nous sommes en situation de domination, nous sommes en effet assurés d’avoir accès aux ressources indispensables à la survie. Cette sensation agréable pousse les mammifères à rechercher encore plus le respect, en lien avec la prédominance sociale (le fait d’être en haut de la hiérarchie).
L’idée est juste d’être heureux d’avoir de l’influence positive ( sans oublier la partie éthique) sur les autres et d’accepter silencieusement la satisfaction apportée par la légère influence que nous avons sur le monde :)
_Endorphines_ : les hormones qui nous relaxent, les hormones liées au corps
La douleur physique est ce qui libère l’endorphine. Loretta Breuning écrit que l’endorphine masque la douleur pendant un court moment, ce qui contribue à la survie en permettant de se mettre à l’abri.
Le rire stimule l’endorphine en “secouant” littéralement nos entrailles.
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Conseil : trouve quelque chose qui te fait rire et consacre du temps à cette activité.
Pleurer libère aussi de l’endorphine à cause de l’effort physique que pleurer demande.
Des étirements également stimulent la sécrétion d’endorphines. Tu es en train de regarder la télé ou tu discutes au téléphone ou en train de lire ce newsletter en ce moment ? Profite pour faire des étirements !
Pour ma part je fais toujours des étirements le matin et le soir ;)
Chaque personne a ses propres frustrations liés aux fluctuations de ses hormones.
Mais comment briser ces cercles vicieux ?
En les repérant et en n’y répondant pas. Ton cerveau apprendra ainsi que s’il se sent menacé, il n’est pas forcément en danger. Et ainsi tu te déconditionnes de ces attitudes réflexes.
Il faut 45j pour prendre de nouvelles habitudes. Or le cerveau résiste au changement. Donc plus les circuits-réflexes sont anciens et utilisés régulièrement, plus le cerveau te fera croire que c'est difficile et qu’il y a danger.
Pour gérer ces nouveaux circuits vertueux, la répétition est nécessaire.
Au début, cela te paraitra très contraignant et fastidieux.
Puis petit à petit tu prendras tes marques et ces nouvelles habitudes te feront oublier les anciennes.
Tu dois te forcer à sortir de ta zone de confort !
Pendant 45 jours, obliges-toi à sortir des rituels de contrôle qui te gouvernent.
Maniaque sur les horaires ? oublie ta montre.
Tu aimes les intérieurs rangés ? laisses ton nid en désordre.
Comprendre les hormones est un bon début pour maîtriser le fil de tes émotions.
Chaque nouvelle habitude va amoindrir les circuits de récompense habituels.
Mais cela ne se fera pas sans souffrance.
Pour terminer, ne te compares pas aux autres et arrête de te juger, tu ne connais pas leur état de « bonheur neurologique ».
L’herbe est toujours plus verte ailleurs.