UBER sans Uber ?
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UBER sans Uber ?

Un nouvel article du Figaro sur la 2ème manche - et la 2ème défaite - d'UBER outre-Manche. Au royaume du libéralisme. Attaqué partout, le modèle sociétal plus qu'économique auquel UBER a associé son nom est l'objet de plaintes, de procès, de condamnations, d'interdictions où se mêlent les intérêts généreux de la sauvegarde de l'emploi et de la protection des salariés à d'autres beaucoup plus triviaux : salir le concurrent, bouc émissaire d'un nouveau modèle, des gains parts de marché, des préférences nationales cachées,... Loin de moi l'idée de défendre UBER dont je suis très rarement client. La question est ailleurs : est-il concevable qu'UBER, une marque devenue un nom propre, un nom commun devenu un emblème, un mot clé à déclinaison multiple de la mondialisation, un incubateur de la nouvelle économie,... puisse disparaitre sous les coups de l'adversité ? Au delà de la réponse qu'apportera l'avenir à un modèle économique au gigantisme fragile, la question de l'avenir d'une "idée de génie" est posée. Qu'est une bonne idée si elle n'est pas assortie d'une stratégie où l'audace se déploie avec la vertu de prudence, que devient-elle si sa tactique sur des terrains socioculturels ne suit pas une ligne de force claire qui traite aussi bien ses employés que ses clients ? Si UBER n'est pas (encore) un gros mot et laissera une empreinte inexorable, un grand projet, une grande marque se doivent d'abord de faire le plein de sens et de cohérence avant de lancer dans la levée de fonds et les autres passages obligés d'une telle aventure ?

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