Un grande ambition au coeur du Pacifique (à partager)

 Avec près d’1,3 million de km2, le Parc de la Mer de Corail, créé le 23 avril 2014 par le Gouvernement de la Nouvelle-Calédonie est une « aire marine protégée ». La plus vaste de France et l’une des plus importantes au monde.  

L’histoire géologique de cet espace a façonné des reliefs sous-marins complexes qui favorisent l’existence d’environnements singuliers, dynamiques et d’écosystèmes et qui font de la Nouvelle-Calédonie un « hot spot » mondial de la biodiversité.

Bien que relativement peu fréquentés à ce jour, ces espaces sont légitimement considérés comme des sources de richesse potentielle, offrant des perspectives d’activité et de développement économique quasi illimitées.

Néanmoins, si l’approche économique est importante, le principal défi est sur un tout autre plan.

En effet, il est impératif de marteler qu’être détenteurs d’un tel patrimoine et d’un tel potentiel nous oblige avant tout à tout mettre en œuvre pour les protéger au bénéfice et dans le respect de tous les Calédoniens, mais aussi de la planète dans le contexte de bouleversements climatiques qui nous préoccupe tous. 

A partir d’une synthèse des connaissances issues de nombreux travaux scientifiques qui ont permis d’identifier différents enjeux de gestion, environnementaux et socioéconomiques et grâce à la révolution en cours de l’open science, il convient d’imaginer et de développer un modèle de développement vertueux autour de la protection de la biodiversité, où la recherche scientifique et les activités de valorisation sauront se compléter et alimenter une dynamique créatrice de valeur durable.

De tous temps, la mer a nourri la terre. Dans les cultures océaniennes et kanak en particulier, elle représente une source d‘approvisionnement, un garde–manger bien sûr, mais aussi un lieu de pratiques vivrières, médicinales, sociales et spirituelles. Partie intégrante de la culture et l’organisation sociétale, il est coutume de dire que dans la région du Pacifique, la mer n’est pas une frontière, mais une passerelle entre les peuples. A quelques mois d’une échéance historique pour la Nouvelle-Calédonie, notre grande ambition est de penser que le modèle de développement que nous souhaitons mettre en place est susceptible d’y contribuer au bénéfice du rayonnement de la France dans la région.

Oui, voilà même, une très, très grande ambition.


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