Un guide des Bonnes pratiques numérique responsable pour les organisations est mis en ligne
Afin de respecter les engagements de la France de baisser de 40 % ses émissions des gaz à effet de serre (GES) d’ici 2030 (par rapport aux émissions de 1990), et d’atteindre la « neutralité carbone » en 2050 (loi « Énergie-Climat » de 2019), la MiNumEco, mission interministérielle numérique écoresponsable, la Direction interministérielle du numérique (DINUM), le Ministère de la Transition écologique et l’Institut du Numérique Responsable (INR) ont mis en ligne un guide, qui se veut un outil pratique pour accompagner tout type d’organisme dans la mise en œuvre de démarche et de plan d’action pour un numérique plus responsable. Il s’agit de réduire significativement l’empreinte environnementale, sociale et économique du système d’information, de l’organisation et du métier.
Selon ce guide, un numérique plus responsable doit se focaliser en priorité sur les actions d’évitement et de réduction sans oublier de réduire les possibles effets rebond. L’allongement de la durée de vie des équipements et la réduction de leur nombre sont des enjeux prégnants pour limiter les impacts liés à leur fabrication.
Ce guide rassemble des exemples de bonnes pratiques pour un numérique plus responsable sous neuf thématiques abordées par fiches : a. Stratégie et gouvernance ; b. Sensibilisation et formation ; c. Mesure et évaluation ; d. Réduction des achats ; e. Achat durable ; f. Phase d’usage, administration et paramétrages ; g. Services numériques ; h. Salle serveur et centre de données ; i. Fin d’usage
Ce guide rappelle également quelques grands principes : a) Prendre en compte tout le cycle de vie des équipements et services numériques et pas seulement leur usage ; b)Prendre en compte tous les impacts environnementaux et pas uniquement les émissions de gaz à effet de serre ; c) Prendre en considération les aspects sociaux ; d) S’inscrire dans une logique de sobriété : Refuser, Réduire, Réemployer, Recycler… ; e) Se méfier des effets rebond, définis comme « l’augmentation de consommation liée à l’efficacité d’une technologie » ; f) Préférer les résultats en valeur absolue plutôt qu’en relatif ; g) Ne pas négliger les mesures dont on ne sait pas ou peu quantifier les gains ; h) Hiérarchiser les bonnes pratiques à mettre en place au vu de leur potentiel de réduction des impacts environnementaux et i) S’attacher à replacer la démarche « Numérique responsable » dans une stratégie globale de réduction des impacts environnementaux et sociaux négatifs des activités de l’organisation.
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