Un logo? oui... mais!
ay coenderaet- mai 2010 - Chaumont-France

Un logo? oui... mais!

Un logo, oui mais... on oublie souvent la fonction première du logo.

Un logo, c'est quoi? C'est la personnification, c'est le visage de l'entreprise. C'est donc par ce logo qu'on va pouvoir la reconnaître parmi les milliers d'autres... Il est donc important qu'il soit le juste portrait de celle-ci.

Un logo n'est donc pas :

un petit croquis vite fait sur un coin de table, un "brol" (les Bruxellois comprendront) acheté 35$ sur internet, voire un "beau" dessin fait par la nièce/le neveu du beau-frère qui est doué(e) et qui suit de cours du soir de peinture... sans oublier le projet de la secrétaire, qui a dans son ordinateur un programme de lettrage et qui a, surtout, beaucoup de goût... (Ce qui précède n'est que pure fiction et toutes similitudes avec des faits réels ne sont que le fruit du hasard...)

Le logo (l'identité de entreprise) est la synthèse d'éléments objectifs, de valeurs, du ressentis des forces vives de l'entreprise et de bien d'autres choses qui font que l'entreprise est ce qu'elle est. Le logo se façonnera au fil de nombreux échanges entre l'entreprise et le designer pour finir par être sa juste représentation.

Chaque logo devrait idéalement posséder toute une série de critères essentiels tels que reconnaissance, visibilité, singularité, justesse, efficacité, intemporalité...

Le logo étant, donc, sensé être là pour durer, même, comme l'illustre l'image, si de grandes marques, à terme, finissent aussi par disparaître, les entrepreneurs ont intérêt à investir dans leur image et à confier leur identité à des professionnels expérimentés. Le retour sur investissement est évident.

 

 

 

Thierry Van Kerm

Business Intelligence, auteur du Goose Canvas, formateur, designer, artiste, modèle d'art, journaliste,...

9 ans

Un article de saison... :-)

André-Yves Coenderaet

Managing Director of CONTRASTE [stimulateur d'identités]

9 ans

C'est évident, maintenant, que tous veuillent être personnalisés, c'est aussi une bonne chose pour les designers... on ne peut que s'en réjouir pour autant que les standards qualitatifs soient garantis... c'est souvent là que le problème se situe. Étant donné que la profession n'est pas protégée (Est-ce un bien ? Est un mal ? Ça c'est une autre histoire) un grand travail de sensibilisation doit être fait. Peut-être en montrant du doigt les horreurs et en saluant les travaux adéquats. C'est sans doute comme cela qu'on arrivera à installer une vraie culture du design de communication comme elle existe dans certains pays tels que les Pays-Bas par exemple.

Regis Le Bras

freelance graphic design : regislebras.fr

9 ans

Influencé par le marché économique, une logique publicitaire ou une pensée du visible superficiel, chacun veut se doter d’un « moi je » : le pâtissier du quartier, l'association X, la Mairie Y, etc. veut son logotype pour l'apposé sur ses supports, comme pour « marquer son territoire ». Pourtant le design ne touche pas uniquement à l’étiquette ou à la signature, mais à sa compréhension et sa mise en lisibilité. Choisir un design d'une réelle qualité graphique sera toujours plus efficace qu’une cerise lowcost (#la nièce du beau-frère@creads) ou qu'une cerise sur une biscotte moisie.

André-Yves Coenderaet

Managing Director of CONTRASTE [stimulateur d'identités]

9 ans

À la grande différence de la cerise sur le gâteau, on peut avoir un gâteau sans cerise mais on n'a pas de marque sans logo

Absolument ! D'autant que le croquis "brol" réalisé par le frère de la petite amie du beau-père de l'amie de la voisine risque de "ressembler" à des marques existantes. Le plagiat n'est pas loin avec les conséquences qui vont avec...

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