Un mois, un livre

Un mois, un livre

 Nous tous, jeunes, aspirons à réussir notre vie. Obtenir un bon emploi, entreprendre, aider nos parents, jouir d’une indépendance financière. Et cette volonté de réussir, est-elle suffisante? Le manque ou voire même l'absence d’organisation ne met-elle pas en péril ce projet de vie si ambitieux? Les contraintes financières, le manque de soutien de nos Etats ou même la désapprobation de notre entourage ne nous empêchent-ils vraiment de nous réaliser? 


Autant de question auxquelles Ibrahima Théo Lam essaye de répondre dans son œuvre « Lettres à la Jeunesse Africaine ». Ce livre s’inscrit dans une logique pour aider les jeunes africains que nous sommes à exploiter totalement le potentiel, les dons dont Dieu nous a doté. Non pas par des solutions miracles, mais par une approche réaliste, dépassionnée, empreinte d’encouragement, de conseils avisés pour cette jeunesse africaine ; éléments incontournables pour le développement de nos pays.


Pour réussir, peu importe le domaine choisi, il nous faut y croire. Il nous faut aussi faire un travail sur nous-même car nous sommes notre plus grand projet. C’est suivant cette démarche que l’auteur nous invite à faire un bilan objectif sur nos personnes. A savoir, les points de notre vie que nous apprécions et ceux que nous voulons améliorer, nos qualités et nos défauts en vue de nous améliorer, voire de nous parfaire. 


L’auteur, à travers les nombreux témoignages et lettres d’encouragements, nous invite à « Transformer notre potentiel en compétence ». A Nous construire un projet professionnel autour ce que nous aimons et savons faire avec plaisir et implication, tout en tenant compte des avis et conseils de nos parents et aînés. A travailler dur, à exceller pour défendre nos rêves et objectifs même si nous ne sommes pas soutenus des nôtres et même si nous manquons de moyens.

En effet, le manque de moyens peut nous ralentir certes mais ne doit pas être la raison pour laquelle nous abandonnons nos rêves. Pour ce faire, il nous faut être :

⦁ non seulement travailleur,

⦁ autonome dans un continent ou les individualismes priment sur le collectif,

⦁ rigoureux envers nous-même mais aussi dans le choix de nos fréquentations car qui s’assemble se ressemble,

⦁ passionné dans tout ce que nous faisons et entreprenons,

⦁ mais aussi humble, altruiste et optimiste.


 Optimiste parce qu’en chaque problème, il nous faut absolument voir une opportunité sur un continent où les Etats n’en font pas assez pour l’employabilité et l'entrepreneuriat des jeunes. Où il nous est demandé de plus en plus de compétences mais aussi d'aptitudes comme le leadership, la collaboration, la discipline. Celle d’apprendre, de se forger, de se parfaire non pas seulement pour nous, mais pour servir notre communauté, notre pays, notre continent. 


Pour ma part, je retiens la citation de Jean Pierre Senghor, Ancien Directeur de cabinet du Ministre de la Jeunesse, Coordonnateur national du Programme des Domaines Agricoles Communautaires PRODAC1 : « A l’heure où nous vivons dans une société mondiale de la compétition, exigeante à outrance, le minimum qui, de plus en plus, est attendu de chacun de nous, c’est la perfection. Or l’Excellence n’est que l’antichambre de la perfection. Jeunes Champions ! Allez donc, partout et en tout temps, dans les gestes de tous les jours que vous poserez, recherchez l’Excellence car par-là, se trouve le chemin qui mène au meilleur pour imprimer vos marques à la marche du monde ».


Et le témoignage de Jules Meheza KAROUWE, 24 ans, Etudiant togolais en 5ème année de Gestion de Projet qui nous dit que « seul l’excellence paie toujours » même lorsque nous n’avons pas de grands moyens financiers. Des phrases qui comme ce livre que je vous recommande qui m'inspirent le plus et dans lesquels je me retrouve.

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