Un mouvement de fond auquel personne ne pourra résister

Un mouvement de fond auquel personne ne pourra résister

Nous sommes fiers de publier, comme chaque année depuis 2002, le Palmarès des entreprises où il fait bon travailler en France. Ce temps fort est pour nous l’occasion de distinguer les meilleures organisations que nous avons labellisées : les plus engagées, les plus innovantes, peut-être les plus attractives.

A travers ce Palmarès, ce sont aujourd’hui les leaders que nous voulons mettre en lumière. Pas forcément des noms connus. Pas toujours des dirigeants – même si beaucoup le sont. Être un leader n’est pas un grade hiérarchique, mais un état d’esprit. Les leaders ne sont plus des chefs, pas seulement des managers : ils sont inspirants, portent une vision et misent sur leur humilité et leur empathie plutôt que sur leur autorité ou simplement leur expertise technique.

Les leaders sont celles et ceux qui, au quotidien, à tous les niveaux, créent les conditions pour que leurs collaborateurs donnent le meilleur d’eux-mêmes. Pour que les équipes travaillent dans un esprit de collaboration. Pour que la convivialité, la fierté, l’équité, le respect et la crédibilité soient mis en œuvre à chaque instant, à travers chaque pratique, chaque action, chaque objectif. Ce sont aussi celles et ceux qui agissent pour que la qualité de vie au travail ne soit plus accessoire, mais bien ancrée dans les orientations stratégiques de leurs organisations.

Nous l’avons dit et répété : la qualité de vie au travail n’est pas le bonheur, elle n’est pas le bien-être. Le bonheur relève d’une quête personnelle ; le bien-être s’apparente à une forme de confort trop individuel pour une entreprise qui souhaite lier l’épanouissement de tous ses collaborateurs à sa propre performance commerciale, économique et financière.

Car l’enjeu est là, et ce qui distingue une table de ping-pong d’une vraie démarche de qualité de vie au travail, c’est précisément cette volonté réelle, impulsée et incarnée par les leaders, de développer un modèle d’organisation qui considère ses collaborateurs comme des individus riches d’un potentiel unique et source de performance.    La qualité de vie au travail créé du sens et le sentiment d’apporter une contribution personnelle au projet d’entreprise, qui reste un des premiers moteurs d’engagement durable des collaborateurs.

C’est un mouvement de fond qui émerge, auquel rien ni personne ne pourra résister : demain, les organisations seront des great places to work ou ne seront plus. Pour survivre, elles doivent innover en permanence. Or, les entreprises où il fait bon travailler créent un climat favorable à l’innovation « par tous » qui leur permet d’avoir une croissance jusqu’à 26% supérieure[2].

L’année dernière, 42% des Français[3] estimaient que les entreprises ne se préoccupaient pas assez de leur qualité de vie au travail : ils et elles ne sont plus que 32%, et le nombre d’entreprises que nous certifions est en constante augmentation. Bien au-delà des enjeux (certes centraux) de marque employeur ou d’attractivité, leurs actions traduisent un engagement concret et durable en faveur de la qualité de vie au travail.

Or, cet objectif de performance vient en réalité sous-tendre une ambition plus importante. 86% des Français[3] considèrent que les entreprises « ont un rôle à jouer pour rendre la société meilleure », soulignant en creux à quel point les pouvoirs publics sont en retrait, voire absents, sur le sujet. Les entreprises et leurs dirigeants sont, eux, la tête de proue des changements sociétaux qui, pour 76% des sondés[4], doivent être impulsés par « les CEO » et (encore une fois) non par le gouvernement.

Finalement, si le leader porte la responsabilité d’impulser le changement au niveau de la société et pas juste de sa société, c’est parce que l’entreprise est en fait le miroir de la « vraie vie ». A ce titre, le leader doit incarner la diversité du monde réel : son entreprise ou son équipe doivent être un reflet honnête et non déformé de la société. « Créer une société meilleure en aidant les organisations à devenir des great places to work pour tous » : sans le « pour tous », notre mission perd sa raison d’être. L’inclusion est le terreau sans lequel aucune démarche de qualité de vie au travail ne pourra s’ancrer de manière durable. C’est pourquoi nous appelons toutes les organisations et leurs leaders à s’engager dans des démarches de qualité de vie au travail sincères et inclusives : pour l’épanouissement de leurs collaborateurs, pour leur propre performance et pour l’amélioration globale de la société.

Retrouvez le Palmarès sur notre site web (www.greatplacetowork.fr) mais aussi dans le supplément du Figaro, notre partenaire, disponible en kiosque aujourd'hui ou en version électronique : bit.ly/2UvkWDl

[2] Source : données GPTW « Innovation By All » (www.greatplacetowork.com/resources/reports/innovation-by-all)

[3] Source : enquête Great Insights France 2019 menée par Great Place To Work® auprès de 2450 salariés représentatifs de la population active française.

[4] Source : Trust Barometer 2019 – Edelman 



Gwenaële C.

Unleashing C&B and international mobility expertises, HR & Talent development and People Ops process experience, HRIS design and implementation to support successful organizations

5 ans

L’intention est là et le travail de certification utile et nécessaire. Pourtant il m’a été donné d’observer que certaines entreprises obtenant la certification intègrent des objectifs GPTW comme critère de la rémunération variable sans que ces pratiques ne fassent l’objet d’une publicité ou ne soient éliminatoires.

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