Un nouvel élan
Chers amis et collègues,
Le 8 octobre 2016, je sortais de l’ombre pour annoncer mon engagement dans le débat des idées à l’occasion de l’élection présidentielle qui se prépare. Je n’ai évidemment jamais prétendu accéder à la fonction présidentielle dans un si court délai ou en ne disposant pas d’une logistique particulière. En quelque sorte c’est un défi que je me suis lancé à moi-même pour voir jusqu’où ma quête me conduirait.
Là où l’énorme majorité juge, dénonce ou se plaint, j’ai osé.
Je m’attendais à des réactions au mieux gênées et au pire mal intentionnées de mon entourage personnel ou professionnel. J’ai finalement recueilli énormément de bienveillance, sauf à de rares exceptions près de la part de quelques aigris à qui le miroir que ma démarche offrait, renvoyait sans doute l’image insupportable de leurs propres faiblesses ou renoncements.
Car c’est bien de renoncement dont il s’agit et mes plus grands freins sont venus de moi même. C’est donc à chaque fois la question du dépassement de soi qui est posée : le regard des autres, la peur du ridicule, la crainte de n’être pas toujours à la hauteur, le jugement et leurs conséquences prévisibles dans le cercle familial ou professionnel.
J’ai publié une centaine d’articles et atteint plus de 300,000 personnes.
J’ai répondu à environ 2000 commentaires, y compris les plus dédaigneux ou insultants en faisant la démonstration qu’il est possible de rester à l’écoute, d’induire le respect et de relever le niveau du débat lorsqu’on en prend la peine.
J’ai annoncé ma candidature à plus de 50 médias qu’aucun n’a relevée.
J’ai construit un programme (75 propositions sur un périmètre très large) que j’ai voulu cohérent et qui je pense n’a pas à rougir devant ceux des candidats ou partis bien plus « installés ». Pour avoir comparé 20 programmes, j’affirme que peu proposent un réel projet de société réaliste et cohérent ou résolument tourné vers l’humain.
J’ai lancé 2 enquêtes qui ont chacune touché environ 30,000 personnes. La première menée du 11 au 18 décembre 2016 interrogeait sur les qualités attendues du futur chef de l’Etat. La seconde qui s’est déroulée du 8 au 15 janvier 2017 invitait à proposer un projet de société pour la France.
J’ai adressé mes vœux à toutes les communes de France pour lesquelles je disposais d’une adresse électronique valable et obtenu en retour les vœux d’un certain nombre d’entre elles. En revanche et c’est volontaire, je ne suis pas allé chercher de parrainages.
A moins d’un mois et demi du premier tour, le débat sur le fond n’ayant pas véritablement débuté et la couverture médiatique étant réservée aux « personnes autorisées » je n’aurai donc vraisemblablement pas une signature.
Mais mon chemin ne s’arrête pas là. Ma patience et ma détermination m’ont amené à avoir des contacts.
Je fais le choix aujourd’hui de rejoindre le mouvement « La France Qui Ose » et de soutenir la candidature de Rama Yade. Si Rama Yade n’est pas encore (au moment ou j’écris) assurée d’avoir tous les parrainages nécessaires, elle est la seule crédible à mes yeux pour redresser la France, la seule à connaître le système et à vouloir le réformer, la seule à fixer un cap, à proposer un projet innovant et réaliste, cohérent et humain, respectueux des femmes, des hommes et de la planète, soucieux de l’héritage que nous laisserons aux générations futures, la seule à faire le pari du talent et de l’intelligence.
Ne vous laissez pas voler votre voix par des discours partisans et intéressés. Ne me croyez pas sur parole. Ne vous arrêtez pas aux préjugés faciles. Lisez, analysez et comparez.
Un nouvel élan est en route et rien (sinon lui même) ne pourra l’arrêter.