Une résistance face au tout électrique
Cher réseau,
Nous l’avons donc tous compris, le consommateur est le principal acteur pour le déploiement des véhicules électriques. Malgré que le nombre de vente de véhicules électrique augmente, une majorité de consommateurs n’est toujours pas prêt à passer au tout électrique. Quelles sont les principales raisons de ce phénomène ?
1) Le coût des véhicules électriques :
En France, le coût d’achat moyen d’un véhicule neuf à motorisation thermique est de 26000 euros, contre environ 30000 euros pour un véhicule électrique. Même si l’écart moyen n’est pas très important, il est cependant très aisé de trouver des véhicules neufs à motorisation thermique en dessous de 20000 euros. A contrario, il est bien plus compliqué de dénicher un véhicule électrique neuf en dessous de 30000 euros. C’est donc alors normal, que les consommateurs se tournent encore aux motorisations dites traditionnelles.
2) Les infrastructures de recharge pour un véhicule électrique :
En France, le réseau de recharge pour véhicules électriques est moins important que pour les autres motorisations. En effet en 2021, une station sur deux est équipée d’une borne de recharge électrique. Même si le nombre de bornes augmente très légèrement, les consommateurs font face à un grand paradoxe. Si le nombre de véhicule électrique n’augmente pas plus, le nombre d’infrastructure n’augmentera pas. Et si le nombre d’infrastructures n’augmente pas, les consommateurs n’achèteront pas de véhicules électriques. Qui fera donc le premier pas ?
3) L’autonomie des véhicules électrique :
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L’autonomie pour les véhicules électriques est encore aujourd’hui un des principaux arguments allant à l’encontre du tout électrique. L’autonomie moyenne d’un véhicule électrique est d’environs 450kms contre 900 kms pour un véhicule dit « traditionnel ». Le consommateur devra donc aller en moyenne deux fois plus souvent à la borne qui sont, je le rappel, moins présentes que les pompes à essence ou diesel.
Ces trois principales problématiques nuisent donc à la globalisation des véhicules électriques.
Quels sont alors les leviers d’actions à mettre en place afin de généraliser le tout électrique ?
Comme expliqué lors de mon précédent article, il faudrait alors des investissements conséquents afin de mettre en place des infrastructures solides. C’est pour cela que chaque année, environ 20000 nouvelles bornes sont installées à travers l’hexagone.
Pour le financement de la voiture, la communication clef est sur l’argent économisé sur le long terme. Par exemple, après environ 50 000 kms parcourus, nous pourrions effectuer une économie de 4000 euros en possédant un véhicule électrique. De plus l’état a mis en place des bonus pour toutes les familles souhaitant acheter un véhicule neuf électrique. Ce bonus n’est pas à négliger car il peut faire réduire le prix d’achat du véhicule jusqu’à 6000 euros.
Pour ce qui est des problématiques d’autonomie, les constructeurs misent sur la recherche et développement. Chaque année, de nouvelles batteries sont ainsi développées afin de combler le manque d’autonomie par rapport au véhicules traditionnels. Par exemple, la toute dernière tesla modèle S propose désormais une autonomie pouvant aller jusqu’à 600kms.
Les constructeurs n’ont donc aucuns doutes que d’ici quelques années, l’autonomie ne sera plus une problématique pour les consommateurs. Reste à voir désormais, si les foyers sont prêts à changer leur expérience de conduite en se tournant au tout électrique.