UNE SOLUTION AU PROBLEME DE LA DETTE AVANT TOUTE CHOSE

UNE SOLUTION AU PROBLEME DE LA DETTE AVANT TOUTE CHOSE

Une Solution a la Dette d'abord, puis passer aux autres problemes

Publie dans l’Orient Le Jour du 12 Septembre 2015

La BDL préoccupée par l’impact de la paralysie gouvernementale sur l’économie libanaise

Deux vice-gouverneurs de la Banque du Liban (BDL), Raed Charafeddine et Mohammad Baassiri, ont fait part de la préoccupation de la Banque centrale au sujet de la crise politique que traverse le pays depuis plusieurs mois. Les deux hommes ont exprimé leurs inquiétudes lors d'une conférence annuelle organisée jeudi par le groupe al-Bank Wal-Mustathmer sur le thème des défis du secteur bancaire au lendemain de la crise financière mondiale, en présence notamment d'un responsable de la division supervision et régulation des banques de la Réserve fédérale américaine, Sarkis D. Yoghourtdjian.

  1. Baassiri a ainsi pointé du doigt l'impact négatif de la paralysie gouvernementale sur la stabilité financière du pays. « Le fonctionnement des institutions doit reprendre son cours normal afin de soutenir l'économie et supprimer les failles dans le système financier », a-t-il déclaré, avant d'appeler à la maîtrise du déficit budgétaire et de la dette publique. M. Baassiri a également plaidé en faveur de l'intensification de la lutte contre la corruption au Liban et l'application de la réglementation internationale en matière de lutte contre le blanchiment d'argent et le financement du terrorisme. Il a enfin souligné les difficultés rencontrées par les banques libanaises qui opèrent dans des pays marqués par l'instabilité politique et sécuritaire, citant comme exemple la Turquie, la Jordanie ou encore l'Égypte.

De son côté, M. Charafeddine a énuméré les mesures prises par la BDL pour permettre au secteur bancaire de faire face aux difficultés, en plus de sa capacité à maintenir des taux d'intérêt fixes et un niveau d'inflation à 4 %. « Nous avons adopté des mesures d'incitation pour encourager le secteur privé à investir dans les industries productives, l'éducation, l'environnement et l'immobilier », a-t-il rappelé. Il a également souligné que la BDL avait pris toutes les mesures nécessaires pour préserver son niveau de liquidités, qui a récemment enregistré un surplus de 16 milliards de dollars.

  1. Yoghourtdjian a pour sa part affirmé que la stabilité du secteur dépendait de la capacité des banques à prévenir les risques.

Mon Commentaire respectueux a la lecture de cet article

Messieurs Baassiri et Charafedine, plutot que de vous préoccuper de "l'impact négatif de la paralysie gouvernementale sur la stabilité financière du pays", pourquoi ne portez-vous pas votre attention sur les $4.94 milliards de dollars qui seront, cette annee, soustraits du budget de l'Etat pour "servir “ cette DETTE infernale, lesquels deviendront $6.28 milliards en 2019, et $8.51 milliards en 2023, quatre ans plus tard? Ne pensez-vous pas que ce terrible fardeau qui pèse sur nos épaules est deux fois plus lourd que tous les autres réunis ? Le temps n'est-il pas enfin venu d'aborder ce problème spécifique et de lui trouver une solution appropriée ? J'entends par la, une réduction du taux d'intérêt du service de la dette de 6.50% à 4.50%.Ce n'est qu'une fois ceci fait, que l'on pourrait considérer une solution valide à nos autres problèmes. Or une pareille concession devrait, en principe, etre relativement aisee a obtenir quand on considere que selon les dernieres information plus de 67% de la dette publique Libanaise est detenue par des citoyens Libanais. Outre l'aspect patriotique d'une telle initiative, les detenteurs des "bonds" , auxquels il serait demande d'accepter une reduction de deux pour cent des taux d'interet, devraient prendre en consideration l'adage populaire:

"un tiens (4.5%) vaut mieux que deux (6.5%) tu l'auras".

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