YANINA LE DESERT DES TATAS

YANINA LE DESERT DES TATAS

Autrefois, après la révolution d’octobre, les princesses Russes et les petits comtes étaient légion à Paris, reconvertis en chauffeurs de Taxi et femmes de ménage. J’ai eu deux comtes Biélorusses qui venaient faire le ménage chez moi et qui, à mon plus grand étonnement, faisaient le baise main à mon épouse polonaise qui coulait comme macaron ayant vécu sur le Titanic.

Malheureusement, aujourd’hui, la Russie nous envoie leurs gens de maison recyclés en couturières Haute Couture pour créer une foison de robes de Barbès ou de la rue de Saint-Denis, c’est selon. Anciennes boulonneuses du « Cartier » chaud de Tochka, elles viennent présenter à côté de Franck Sorbier et du Maître de Granville. Le jour de la présentation, j’ai même vu arriver les jumeaux Bogdanov, extra-terrestres les plus connus de France, et qui, à la différence de E.T. lui, au moins, veut rentrer à sa maison.

Cette « Coutusurière », ancienne bitumeuse et en surcapacité de botox, accueillait toutes les Ruskovs de la capitale, filles mères de l’Atlantique à l’Oural, certaines toques blanches pour loutre noire et d’autres » Kazakhs » panthères des neiges de Sibérie, allumeuses de « ré Berbères de Dubaï ». Elles minaudent toutes, cherchant le mâle qui va devenir, comme on dit en Russie, leur « Woland », personnage de Mikhaïl Boulgakov pour le non-initié, un vieux monsieur seul ayant « pognon sur rue » et qui aime la « Silly Conne » et le botox réunis, pour des nuits riches de polyphénol.

Bref, avec toutes ces Bimbos, c’était le désert des Tatas, pas étonnant car les Russes sont supra homophobes. Si vous blâmez les débordements de la chair, le libertinage de l’esprit, les nuits post-Fashion Weeks contraire à la bienséance, les roses lubriques et les lys dévergondés, vous n’êtes pas au bon endroit.

Car voici la haine de la beauté, le ridicule du geste couture stigmatisé en une seule femme. L’oiseau ridicule prédestiné de la couture qui aujourd’hui a changé d’échelon en devenant cheftaine des odeurs louches. Orgueilleuse comme un pou de cet orgueil de fille publique, de l’ADN, d’un père forain mais surtout d’une vocable de Cambronne. Bienvenue, chère Madame, dans la Fashion Week de Paris Haute Couture.

Anonymode

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