Le Club Panda & Coq

Voici les commentaires des Français sur les modèles de Xpeng : l'insonorisation est bluffante, nettement meilleure que celle de ma Model Y, notamment sur autoroute. C'est un point important pour les longs trajets. L'écran central de 15 pouces rappelle celui de Tesla, mais l'interface est moins fluide. Elle reste néanmoins bien plus fluide que tout ce que proposent les autres. Xpeng est innovant, et sa voiture électrique équipée d'une fonctionnalité de drone a fait couler beaucoup d'encre. VW est séduit par la vision du fondateur He Xiaopeng et a déboursé 700 M$ pour prendre 4,99 % de son capital. L'Allemand compte sur l'architecture électrique et électronique de son partenaire chinois pour développer ses nouveaux modèles EV. L'Europe a introduit des taxes sur les voitures électriques chinoises, impactant le constructeur Xpeng. Cependant, Xpeng n'a pas baissé les bras et s'est adapté à cette nouvelle situation. - Quels sont les leviers pour faire face à ces taxes ? - Quelle est la vision de Xpeng pour le marché français ? - Comment les constructeurs chinois peuvent-ils réussir en France ? Autour de ces questions, le Club Panda & Coq a le plaisir d’inviter M. Romain Caubet, directeur commercial de Xpeng, à nous éclairer. 📅 Date : mercredi 5 mars 2025 à 19h45 📍 Lieu : Bayan, 35, rue de Rivoli, Paris 4 💰 Frais de participation : 15 euros (paiement en ligne, remboursable en cas d'annulation avant 12h00 le jour de l'événement). 🍽️ Dîner : Chaque participant prendra en charge son repas, estimé à environ 25 euros par personne. Format : Repas dînatoire permettant aux participants de circuler librement et d’élargir leur réseau. Inscription : https://lnkd.in/ewyhbq8t

Il y a un mois, on parlait de Deepseek, une petite startup à Hangzhou qui avait ébranlé la bourse de Wall Street. Depuis, Alibaba, également basé à Hangzhou, a lancé son propre modèle d'IA, Qwen2.5-Max, encore plus performant que Deepseek, mais cette nouvelle est passée presque inaperçue. Cependant, depuis une semaine, une autre société de Hangzhou, Rokid, a volé la vedette et attiré l'attention du marché. Ce spécialiste des lunettes à réalité augmentée a lancé des produits dotés d’écrans haute résolution à couper le souffle, affichant des images ou des textes en Full-HD avec un champ de vision de 43 degrés. Voici quatre exemples : 1) Le patron, ingénieur en IA, est un homme timide, mais récemment, il est devenu très éloquent. En réalité, ses lunettes créent un écran virtuel avec des faisceaux de lumière. Son aisance à l'oral provient en fait de sa lecture discrète d’un texte projeté virtuellement ! 2) Avec ces lunettes connectées, on peut suivre un itinéraire projeté devant soi. Il suffit de leur dicter la destination. Grâce à la puissance de Deepseek, les lunettes proposent le chemin le plus court. 3) On peut aussi commander des boissons à travers les lunettes. En pointant une boutique de boissons et en dictant aux lunettes : "J'aimerais acheter un café allongé sans sucre !", la caméra intégrée reconnaît la façade du magasin. Grâce à l’IA, les lunettes identifient la boutique et lui envoient la commande. Immédiatement, la boutique répond : "C'est 9,90 RMB (1,3 euro). Voulez-vous payer par la voix vocale ?" Cinq minutes après la confirmation, on reçoit un message indiquant que le café est prêt et peut être retiré sous le numéro 690. 4) Les Américains discutent avec des vendeurs chinois qui ne parlent pas anglais. Avec les lunettes de Rokid, ils peuvent converser avec eux, car les paroles des vendeurs sont traduites en anglais et projetées sur l'écran virtuel. Ces lunettes intelligentes chinoises, soutenues par Deepseek, peuvent traduire le chinois en 140 langues ! Rokid est en compétition avec Meta, qui ne maîtrise pas encore les technologies des faisceaux projetables sur un écran de 300 puces. Mark Zuckerberg prévoit de lancer son produit doté de cette fonctionnalité fin 2025, mais, à ce moment-là, le jeune patron chinois proposera déjà le modèle de sa troisième génération. Pesant seulement 49 g, ces lunettes multifonctionnelles sont déjà utilisées par les astronautes chinois. Connectées aux centres de commande sur Terre, elles permettent aux astronautes d’ausculter les équipements de la navette grâce à la caméra intégrée. Les ingénieurs au sol peuvent ainsi observer les machines en temps réel et donner des instructions. Celles-ci s'affichent directement sur les lunettes, facilitant grandement les travaux d'entretien et de réparation. Visiblement, la compétition s’intensifie !

La Chine est-elle vraiment compétitive ? Beaucoup de gens pensent qu’avec un pouvoir autoritaire, l’État chinois mobilise ses ressources pour investir massivement dans des secteurs stratégiques : voitures électriques, énergie solaire et éolienne, intelligence artificielle… L’union fait la force ! Arnaud Bertrand, un éminent politologue français, propose une analyse différente et profonde. Après une dizaine d’années passées en Chine à étudier son fonctionnement, ce Français explique la force du système chinois. La Chine est composée de 23 provinces, 5 régions autonomes et 4 municipalités directement administrées par l’État central. En tout, les dirigeants de ces 32 entités sont en concurrence acharnée pour se démarquer et obtenir une promotion qui les mènerait à Pékin. Le secret de la compétitivité chinoise repose sur un modèle unique : l’État définit des orientations stratégiques globales, mais laisse aux gouvernements locaux une grande liberté dans leur mise en œuvre. Chaque dirigeant doit ainsi trouver son propre chemin pour exceller. Pour les motiver, ils disposent de 80 % du pouvoir de décision sur l’utilisation de leur budget, tandis que les 20 % restants sont affectés à des projets désignés par le gouvernement central. Prenons l’exemple du plan "Made in China 2025", qui a identifié une série de secteurs industriels prioritaires pour la nation. Avec ces directives en tête, chaque région définit ses propres priorités : - Guangdong, à travers Shenzhen, se concentre sur l’IT et la 5G, - Shanghai mise sur les semi-conducteurs, - Zhejiang développe la robotique et l’IA, - Anhui se spécialise dans les batteries. Grâce à cette large autonomie financière, les dirigeants locaux ont la possibilité d’innover et de concrétiser leurs projets. Dans cet environnement de forte compétition, ces dirigeants déploient tous les moyens possibles pour réussir. Ainsi, la société chinoise est sous une pression constante, ce qui accélère considérablement le rythme du progrès. À titre de comparaison, Arnaud Bertrand explique qu’aux États-Unis, un gouverneur d’État gère environ 50 % de son budget total, l’autre moitié étant sous contrôle fédéral. La situation en France est encore plus centralisée : les régions ne disposent que de 20 % de leur budget, le reste étant géré au niveau national. De ce point de vue, la France serait donc bien plus centralisée que la Chine. En conclusion, Arnaud insiste sur la nécessité pour la France de se réformer en profondeur, en favorisant la décentralisation et en offrant plus d’incitations aux régions pour développer des secteurs en fonction de leurs spécificités. 📹 Vidéo complète : https://lnkd.in/eHGH4C2n 🔗 Profil d’Arnaud Bertrand : https://lnkd.in/eXmuUShW

Depuis une semaine, un débat anime les Chinoise autour d’une question intrigante : les États-Unis cherchent-ils à s’allier avec la Russie contre la Chine ? 1) Certains estiment que la mise en accusation de Trump contre Zelensky est un geste flagrant en faveur de Poutine. Pour les États-Unis, l’unique adversaire stratégique serait la Chine. Dans les années 1970, Washington avait déjà noué une alliance avec Pékin pour affaiblir l’URSS, ce qui avait finalement conduit à sa chute en 1991. Fort de ce précédent, Donald Trump pourrait chercher à rééditer cette manœuvre en misant sur un rapprochement avec Moscou contre Pékin. 2) D’autres, en revanche, considèrent que Trump est avant tout un homme d’affaires, peu préoccupé par les considérations idéologiques. Pour lui, la Chine représente un concurrent économique qu’il faut surpasser sur le terrain commercial. De plus, Poutine ne souhaite pas être un simple pion dans la stratégie de Trump. Aujourd’hui, les liens économiques entre la Russie et la Chine sont cruciaux : la Chine a besoin des matières premières russes, tandis que la Russie recherche les technologies chinoises. Les États-Unis ne sont pas en mesure de se substituer à la Chine dans ce rôle clé. 1) Quelle est la dynamique réelle entre ces trois géants mondiaux ? 2) Comment l’Europe peut-elle retrouver une place stratégique sur l’échiquier international ? 3) Quel rôle singulier la France pourrait-elle jouer dans ce contexte géopolitique en pleine mutation ? C’est autour de ces questions que Le Club Panda & Coq a le plaisir d’organiser un débat entre deux spécialistes de la géopolitique : Alex WANG, PhD en philosophie et en ingénierie, analyste des relations sino-européennes Claudia Astarita, PhD en relations internationales, professeure associée à Sciences Po Paris – études chinoises 📅 Date : Jeudi 27 février 2025 à 19h45 📍 Lieu : Bayan, 35 rue de Rivoli, Paris 4e 💶 Frais de participation : 15 euros (paiement en ligne, remboursable en cas d'annulation avant 12h00 le jour de l'événement) 🍽 Dîner : Chaque participant prendra en charge son repas (environ 25 euros par personne) 🗣 Format : Repas dînatoire favorisant les échanges et le réseautage Lien d'inscription : https://lnkd.in/ejU_bJhQ

Tesla est challengé en Chine ! Alors que Tesla perfectionne son logiciel Full-Self Driving (FSD), BYD intègre des technologies similaires dans des véhicules beaucoup moins chers. BYD a récemment annoncé que son système intelligent de conduite "God’s Eye" serait intégré à la BYD Seagull, une voiture économique vendue à seulement 9 500 dollars. Auparavant, les fonctionnalités d’assistance à la conduite de BYD n’étaient disponibles que sur des modèles haut de gamme coûtant plus de 28 000 dollars. Voici le test de la conduit autonome de Yangwang, haut de gamme de BYD, sur la piste de Zhuzhou le jour et la nuit. Il n'y a pas de conducteur à son bord. Wang Chuanfu, le PDG de BYD, a déclaré : Une bonne technologie doit être accessible à tous. Le système "God’s Eye" de BYD permet des fonctionnalités avancées d'assistance à la conduite, telles que le stationnement à distance via smartphone et le dépassement autonome. Le niveau d’automatisation varie selon les modèles, certains véhicules haut de gamme étant équipés de capteurs LiDAR, une technologie qui améliore la détection des objets, notamment dans des conditions de faible luminosité. Tesla et BYD adoptent des approches différentes en matière de conduite autonome. Le PDG de Tesla, Elon Musk, affirme que les systèmes basés sur des caméras suffisent lorsqu'ils sont entraînés sur des milliards d’heures de données de conduite réelle. En revanche, des entreprises chinoises comme BYD et Waymo (propriété d'Alphabet/Google) intègrent le LiDAR pour une meilleure précision. Le logiciel Full-Self Driving (FSD) de Tesla n’est actuellement pas autorisé en Chine en raison de lois strictes interdisant l’exportation de données hors du pays. En conséquence, Tesla aurait recours à des images de Google Street View pour entraîner ses modèles d’IA au lieu de données de conduite réelle. L'entreprise vise un lancement du FSD en Chine d’ici 2025, mais les délais sont souvent repoussés en raison des ambitions élevées de Tesla.

Renaud de Spence avait travaillé en tant que conseiller politique auprès de l'Ambassade de France en Chine. Li Shimo est un célèbre politologue chinois doté d'une vision unique du modèle politique chinois. Le Club Panda & Coq organisera ce jeudi un dîner politique et économique sino-français pour demander à Renaud d’évaluer les opinions politiques de Li Shimo d’un point de vue occidental, même en l’absence de M. LI Shimo. Bienvenue pour participer. Lien d'inscription : https://lnkd.in/ed7nefE3