On rappelle qu'il est possible de changer arbitrairement le moment quadrupolaire d'une fonction d'onde sans en changer l'energie. Il parait donc difficile de definir la barriere de fission par une theorie statique. Si on a recours a la seule theorie dynamique microscopique disponible, qui est la methode de Hartree et Fock dependante du temps, une autre difficulte se presente. Il faut en effet rendre le temps imaginaire pour tenir compte de l'effet tunnel. On envisage l'interpretation possible du chemin en temps imaginaire comme chemin de fission

 Une caracteristique essentielle de la physique nucleaire est que le nombre de degres de liberte a decrire est a la fois, trop grand pour donner lieu a des problemes exactement solubles en pratique, et trop petit pour justifier un recours complet a la mecanique statistique. Les experiences de physique nucleaire montrent d'ailleurs bien que le comportement des noyaux se reduit dans certains cas a l'evolution d'un (ou de quelques) degre(s) de liberte, dit(s) collectif(s), et que dans d'autres cas aucun parametre d'ordre ne semble etre identifiable. Tous les cas intermediaires entre ces extremes etant possibles, et se trouvant realises, un probleme essentiel de cette physique est la construction d'une methode mathematique de reduction systematique du nombre de degres de liberte. Ce probleme est illustre dans le present cours par une analyse de l'equation de Schroedinger, puis de l'equation de Hartree et Fock et enfin de la methode de la coordonnee generatrice pour la theorie des collisions