Compilation recommandée
- 28 OCT. 2022
- 11 morceaux
- Ella & Louis Wish You A Swinging Holiday (Deluxe) · 2003
- Ella & Louis Christmas · 1953
- What a Wonderful World · 1967
- Ella and Louis · 1956
- Ella and Louis · 1956
- Cheek To Cheek: The Complete Duet Recordings · 1950
- Satchmo Serenades · 1951
- Ella and Louis · 1956
- Ella and Louis Again · 1957
- Le meilleur du jazz - 50 titres de légende (Remasterisé) · 1950
Albums indispensables
- Extrait d’un coffret réunissant les enregistrements de Louis Armstrong entre 1926 et 1928, ces dix-huit titres donnent un aperçu d’une époque décisive. Après s’être détaché de son mentor, King Oliver, et avoir accompagné des musiciennes comme Ma Rainey ou Bessie Smith, Satchmo se lance en solo. Dans ce nouvel espace de liberté, il innove sans relâche et, entre deux scats, définit le jazz solo comme une déambulation narrative autour d’un thème mélodique.
- Au début des années 20, Louis Armstrong fait ses premières gammes comme jeune trompettiste au sein du Creole Jazz Band, créé par le compositeur et cornettiste King Oliver. Les deux artistes enregistrent en 1923 de nombreux morceaux, qui révèlent une complicité musicale animée par leur jeu souple et mélodieux. Entre airs jazz subtils et orchestrations entraînantes, retrouvez ces titres intemporels, ainsi que sept enregistrements des Red Onion Jazz Babies, dirigés par Armstrong en 1924.
- Granz produit Ella Fitzgerald et Louis Armstrong par deux fois (Ella & Louis en 1956, et Ella & Louis Again en 1957) avant d’accomplir un véritable coup de maître en réunissant le duo une nouvelle fois pour enregistrer Porgy & Bess quelques mois plus tard. La chanteuse revisitera ensuite le répertoire de Gershwin en 1959, avec Ella Fitzgerald Sings the George and Ira Gershwin Songbook (arrangements et direction de Nelson Riddle). Porgy & Bess, une œuvre culte de la musique américaine, est l’un des joyaux du catalogue de Fitzgerald et sera d’ailleurs reprise par d’autres artistes de jazz, notamment par Miles Davis en 1959, sous la direction de Gil Evans, qui en fera une interprétation radicalement différente. En parfaite symbiose d’un point de vue émotionnel et vocal, Armstrong et Fitzgerald donnent une nouvelle dimension à cet « opéra populaire », comme le définissait Gershwin. La richesse des arrangements de Russell Garcia met parfaitement en valeur leurs deux voix, si différentes, et pourtant si complémentaires. L’ambitieux projet de Gershwin a connu un parcours complexe depuis sa sortie en 1935 (soit deux ans avant la mort du compositeur). C’est peut-être là le destin de tout compositeur blanc qui s’aventure à brosser un tableau de la société afro-américaine en s’exprimant à travers les deux genres issus de cette communauté que sont le blues et le jazz. Des compositeurs noirs, comme Scott Joplin, ont déjà tenté de créer des « opéras populaires », sans succès. Porgy and Bess est particulièrement controversé lors de sa sortie, accusé d’être le véhicule de stéréotypes raciaux. Armstrong n’échappe pas à la diatribe : on lui reproche de ne pas suffisamment prendre position vis-à-vis du racisme et des droits civils et son rôle dans cet enregistrement ne fait qu’alimenter la controverse. La musique, cependant, transcende la critique par sa beauté. L’album est, en effet, ponctué de moments enchanteurs. On admire, par exemple, la perfection avec laquelle Armstrong interprète « I Got Plenty O’ Nuttin’ », de même que la texture vocale parfaite de Fitzgerald lorsqu’elle chante ces paroles exaltées « I am glad I’m alive » [« Quel bonheur que de vivre »]. Armstrong prouve encore une fois sa maîtrise du swing (un style qu’il a pour ainsi dire inventé dans les années 1920) dans son solo « A Woman Is a Sometime Thing ». Fitzgerald, quant à elle, offre une version époustouflante de « I Wants to Stay Here », aussi connue sous le titre de « I Loves You, Porgy ». Moins connus du public, des titres comme « Buzzard Song » ou « Doctor Jesus » bénéficient d’une interprétation tout aussi somptueuse et envoûtent l’auditeur. Ces deux artistes d’exception inscrivent définitivement l’œuvre de Gershwin dans l’histoire de la musique américaine en donnant vie à un moment d’anthologie.
Playlists de l’artiste
- Louis Armstrong, le visage incontournable du jazz américain.
- L'humour et l'inventivité virtuose du maître de nombreux genres.
Apparaît sur
- King Oliver's Creole Jazz Band
À propos de : Louis Armstrong
Louis Armstrong apparaît comme le premier soliste de jazz. Il est devenu le musicien le plus influent de l'histoire de la musique. Virtuose de la trompette, il a développé un jeu, depuis ses premiers enregistrements studio des années 1920 avec ses groupe Hot Five et Hot Seven, qui a ouvert la voie à un jazz d’improvisation imaginatif et chargé d'émotions. Les amateurs de jazz le vénère pour ça. Mais Armstrong est aussi devenu la figure de proue de la musique populaire, avec sa voix reconnaissable et ses graves profondes, sa personnalité attachante, qui ont été mis en lumière dans de nombreux enregistrements et plusieurs rôles au cinéma. ~ William Ruhlmann
- DE
- New Orleans, LA, United States
- NAISSANCE
- 4 August 1901
- GENRE
- Jazz