Natasha Bedingfield

Quand elle est arrivée en studio à Los Angeles pour écrire son premier album, Natasha Bedingfield s’est demandé quel message son frère de 14 ans, un adolescent un peu perdu, aurait besoin d’entendre. Elle a eu un éclair de génie : la vie est une page blanche, et chaque personne possède son propre crayon pour écrire son histoire. La métaphore, à la fois simple et significative, allait donner le coup d’envoi à « Unwritten », son plus grand succès en carrière. Mais au-delà de son frère, c’est un peu comme si Bedingfield se parlait à elle-même dans cette chanson. Née dans le Sussex de l’Ouest en 1981, la chanteuse aux origines britanniques et néo-zélandaises commence à remplir sa propre page dès l’adolescence en créant un groupe dance pop avec son frère et sa sœur. Après un détour par la psychologie à l’université, elle lâche tout pour se concentrer sur l’écriture et la composition au début des années 2000. La chance lui sourit dès la sortie de son premier album, en 2004. Vendu à plus d’un million d’exemplaires au Royaume-Uni, Unwritten dévoile la chaleureuse et lumineuse signature musicale d’une artiste qui mélange pop, R&B et soul. Même recette efficace pour l’effort suivant, N.B., dont la version destinée au marché américain, rebaptisée Pocketful of Sunshine, connaîtra un succès encore plus important. La décennie 2010 marque le début d’une plus grande ouverture artistique pour Bedingfield, qui collabore notamment avec la rappeuse Nicki Minaj et le groupe country Rascal Flatts. Une manière bien à elle de continuer à colorer sa page blanche.