Lutte contre le dopage
Le CIO a adopté une politique de tolérance zéro afin de combattre les tricheries et tenir pour responsable toute personne qui consomme ou fournit des produits dopants. Les efforts de l'organisation se concentrent sur la prévention par la détection et la dissuasion, soutenue par l’éducation des athlètes et des membres de leur entourage.
La lutte du CIO contre le dopage a démarré au début des années 1960. En 1999, le CIO a soutenu la création de l'Agence Mondiale Antidopage (AMA), un organisme mondial de réglementation antidopage composé et financé à parts égales par le mouvement sportif et les gouvernements du monde entier pour mener des activités de recherche scientifique, d'éducation, de développement des capacités de lutte contre le dopage et de surveillance du Code mondial antidopage.
Lors du Sommet olympique tenu en octobre 2015, le CIO a proposé de mettre en place un système de contrôle du dopage et un mécanisme de sanctions indépendants des organisations sportives.
Depuis mars 2016, le CIO a délégué à un organe indépendant le pouvoir de décision dans les cas d'infraction présumée aux règles antidopage se produisant pendant les Jeux, à savoir une nouvelle chambre antidopage du Tribunal Arbitral du Sport (TAS). Cette nouvelle chambre a remplacé la commission disciplinaire du CIO pour auditionner les parties concernées et se prononcer sur les cas de dopage survenant aux Jeux Olympiques.
En 2017, la commission exécutive du CIO a inclus la création de l'Agence de contrôles internationale (ITA), une autorité indépendante spécialisée dans la gestion des programmes antidopage, dans ses douze principes pour assurer un système antidopage international plus solide et indépendant visant à protéger les athlètes intègres.
Depuis 2019, le CIO a délégué à l'ITA la responsabilité de l'organisation et de la gestion du contrôle du dopage aux Jeux Olympiques.
Le CIO a demandé à toutes les Fédérations Internationales d'en faire autant et de déléguer entièrement leurs programmes de contrôle à l'ITA et l'application des sanctions à la chambre antidopage du TAS.