CNEAP

🍀SIA 2025 🍀 Pour être convaincu que l'enseignement agricole regorge de jeunes passionnés et passionnants, il suffit de les rencontrer ! A l'occasion d'un temps d'échanges entre des jeunes de l'enseignement agricole et François Bayrou, Premier ministre, Annie Genevard, ministre de l'Agriculture et de la Souveraineté alimentaire et Agnès Pannier-Runacher, Ministre de la Transition écologique, de la Biodiversité, de la Forêt, de la Mer et de la Pêche, j'ai eu le plaisir de croiser la route d'Isaline, Mathieu, Mata'Iarii, Arikinui et Malicia. Cinq jeunes heureux de leur parcours de formation. Prenons d’ailleurs le temps de les découvrir : Malicia est en BTSA Aquaculture au Lycée Agricole de la Côte Basque LAP Saint-Christophe de Saint Pée sur Nivelle (64). Elle n’est pas issue du milieu agricole par ses parents ou ses grands-parents. Mais une chose est sûre : le monde agricole l’attire beaucoup. Elle ambitionne de devenir piscicultrice, et aimerait pouvoir reprendre une exploitation pour produire en son nom et avoir un impact positif sur la filière aquacole. Malicia est convaincue, et qu’il est bon de la voir heureuse de ses choix ! Mathieu, est de la même promo que Malicia. Passionné d’environnement, du milieu marin et de la nature en général, Il est sensible à la valorisation des produits agricoles. Son projet professionnel, à l’issue de ses études n’est pas encore clairement défini, mais il envisage de produire. Il est également attiré par la plongée. Une chose est certaine, il est à l’aise comme un poisson dans l’eau ! Mata'Iarii suit également un BTSA Aquaculture dans le même lycée. Originaire de Tahiti, il a obtenu son Bac Pro Productions Aquacoles au Lycée John Doom de Taravao, un lycée également membre du réseau CNEAP situé sur l’Île de Tahiti. Une fois diplômé, il souhaite rentrer sur son île. Il a actuellement deux projets en tête et avisera le moment venu : soit créer une ferme perlière, soit une pisciculture en eau douce. Comme Mata’Iarii, Arikinui, a suivi, et suit le même parcours de formation. A son retour en Polynésie, il ambitionne de reprendre l’exploitation aquariophile de son père, et plus tard aimerait monter sa propre structure, une ferme crevetticole en cage flottante. Isaline, quant à elle est en BTSA Productions Animales au Lycée Etienne Gautier, Ressins, de Nandax (42). Issue d’une grande et fière lignée d’agriculteurs ; ses parents, ses grands-parents et ses arrière-grands-parents sont et étaient exploitants, elle compte, elle aussi poursuivre l’héritage familial et reprendre la ferme. Mais avant cela, elle sait déjà très clairement ce qu’elle fera. D’abord une licence en comptabilité et gestion pour parfaire ses connaissances dans ce domaine indispensable à la viabilité d’une exploitation agricole. Ensuite, prendre le temps de voyager, travailler en dehors de l’exploitation familiale avant de revenir s’y installer. A chacun, je souhaite le meilleur pour la suite. Vos parcours sont si inspirants !

🍀 SIA 2025 🍀 Quelque chose se prépare ... Quelques chose me dit que de bons moments et de nombreux échanges s'annoncent ... Quelque chose me dit que les équipes du CNEAP sont prêtes à vivre 9 journées intenses ! Et vous ?! Le CNEAP vous donne rendez-vous du samedi 22 février au dimanche 2 mars au Salon International de l'Agriculture, Parc des expositions, Porte de Versailles, Pavillon 4, Allée E au cœur du Pôle AGRI'métiers.

[LES ACTUALITES DE FERT.FR] Le 6 janvier 2025, au sud-est de #Madagascar, le #collège agricole Tsarahafatra ouvrait ses portes. Ce collège, sixième de la Fédération des collèges agricoles de Madagascar (Fekama), membre du groupe FIFATA, accueillait 28 jeunes se destinant au métier d’agriculteur. Le processus de recrutement a débuté en novembre 2024 grâce à la mobilisation d’un Comité Paysan qui a étudié les candidatures de 69 jeunes filles et fils de paysans des régions Vatovavy et Fitovinany. Ces jeunes témoignent de leur volonté de contribuer à une #agriculture plus professionnelle afin d’obtenir de meilleurs revenus et de meilleures conditions de vie.   ➡️ Découvrez dans l'article les témoignages du directeur et d’élèves du collège en vidéo : https://lnkd.in/eZSt4f-S   Le collège Tsarahafatra propose une formation adaptée aux besoins des agricultrices et agriculteurs de demain, avec le soutien de Fekama, des autres organisations paysannes du groupe Fifata et de leurs partenaires, notamment Fert, le CNEAP et le MINAE.

📢 Le Sénat a adopté le projet de loi d’orientation "Souveraineté alimentaire et agricole" 🌾 Deux sujets sont abordés dans ce texte de loi : 1️⃣ La souveraineté alimentaire 📉 Pour 2024, le solde agroalimentaire de la France est tombé à 4,9 milliards d'euros, la pire performance depuis les années 1980, témoignant à nouveau des risques de décrochage de la "Ferme France". 🍽️ En 2022, un Français consommait en moyenne 3,1 jours par semaine de produits alimentaires importés. 2️⃣ Le renouvellement des générations en agriculture 🚜 Un véritable "plan social" de 100 000 fermes en 15 ans se profile, soit 1 exploitation sur 4 aujourd’hui en activité. ⚠️ Cette tendance porte en elle le risque d’une « désagricolisation » de la France, sur le modèle de la désindustrialisation connue par le pays depuis les années 1980. 🔄 Ce « plan social » de la Ferme France intervient toutefois en silence, car il s’opère par le non-renouvellement des exploitants en fin d’activité. 📊 Sur 496 000 exploitants agricoles en activité en 2020 : ➡️ 290 000 ont au moins 50 ans (58 %) ➡️ 215 000 ont au moins 55 ans (43 %) ➡️ Environ 50 % des agriculteurs auront atteint l’âge légal de la retraite (64 ans) à horizon 2030, posant un défi numérique en termes de renouvellement des générations, particulièrement aigu dans certaines régions comme les Outre-mer, le sud-ouest, l’arc méditerranéen, la Normandie, l’Île-de-France et l’Alsace. ✅ Les principales mesures adoptées par le Sénat consistent à : ➡️ Consacrer le principe de souveraineté alimentaire et rééquilibrer les décisions publiques en ce sens, en lien avec la Proposition de loi « contraintes agricoles ». ➡️ Créer les conditions d'installations viables dans le temps (guichet unique France installation-transmission, diagnostic gratuit de viabilité économique et de vivabilité des projets agricoles). ➡️ Passer des réflexes de (sur)administration et de sanction à une dynamique d'informations et d'incitations (dépénalisation de certaines infractions environnementales non intentionnelles ou résultant d’un conflit de normes, cartographie des règlementations applicables aux haies…). ➡️ Miser sur le levier de l'information du consommateur, notamment sur l'origine des produits, pour stimuler l'approvisionnement local. 🔗 En savoir plus : https://lnkd.in/ehDQSUcD