Acte 01 : retour en 2018
Fin décembre 2018 plus précisément.
Après un bout de chemin bien rempli (voir profil) et une rupture conventionnelle acceptée, je peux enfin me consacrer pleinement à un projet entrepreneurial qui me trotte dans la tête depuis longtemps. Trop longtemps pour ne pas m’y pencher sérieusement à l’aube de mes 40 ans.
J’embarque dans cette aventure mon binôme de choc Sébastien Mouret . Enfin, c’est plutôt lui qui me motive à passer à l’acte et qui sera l’élément déclencheur :
“T’es sérieux avec ton idée ou c’est juste un doux rêve ? Fais voir ce que tu as !”
Je lui expose tous les éléments que j’ai rassemblé depuis des mois et, déformation de graphiste, soigneusement mis en page pour constituer une étude de marché qui visiblement tient la route. C’est partie pour une année complétement folle.
Précision importante sur ledit projet, cela n’avait rien à voir avec le numérique et j’avais tout à apprendre. Trêve de suspens, l'idée pas si folle était de créer la première salle d’escalade de bloc du Lot-et-Garonne à Agen même. Et bien entendu il y avait une partie restauration pour pimenter le tout.
Les mois défilent et autant dire qu'il y a de quoi s'occuper. On a tout à faire et surtout tout à apprendre. Des connaissances inestimables sur bon nombre de domaines à acquérir. Des réussites, des échecs, des avancées rapides et d’autres où il a fallut sortir les rames. Des rencontres inattendues et tellement enrichissantes. Des périodes de doutes, de remises en questions mais un entourage toujours présent et surtout, tout le monde croit et soutient le projet à fond à chaque présentation.
L'automne 2019 pointe déjà et nous sommes dans la finalisation du montage de projet (avant de pouvoir enfin partir dans du concret) avec le triptyque infernal : financement, écriture des statuts, rédaction du bail commercial. Coup de fil au bailleur pour passer une fois de plus avec des artisans afin d’affiner les derniers devis pour le montage du financement :
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“Désolé M. Fredon, je ne savais pas comment vous le dire mais finalement j’ai signé un bail avec quelqu’un d’autre qui prend le bâtiment en l’état.”
Le coup de massue de trop.
Avec Seb on le sait, on connait les bâtiments disponibles dans le secteur, on est conscient que quoi qu’il arrive le projet prend au moins 5 mois dans les dents. On a déjà investi pas mal de temps, d’énergie et d’argent. On prend le temps de discuter sereinement et la décision d’arrêter les frais s’impose à nous.
Je me barre grimper au soleil pour finir l’hiver et surtout essayer d’oublier. Penser à autre chose et digérer.
Quelques mois plus tard, un invité relou débarque : le COVID !
Signant par la même occasion la fermeture administrative direct pour les restaurants et salles de sport. WHAT? Mais dis donc c’était exactement le business modèle prévu. Cela signifie que si nous avions signé le fameux bail, nous serions très précisément en train d’avancer dans les travaux avec un crédit à beaucoup trop de zéro pour essayer d’ouvrir une activité soumise à une interdiction d’ouverture.
Je le prends comme un signe du destin, la providence, Carpe diem, Hakuna matata, alignement des planètes…
Confinement, rideau.
Cheffe de projet digital ✨ et co-créatrice de noct'Urne, l'art comme dernière demeure.
1yGénial ce partage Olivier 🙏🏻
✊ Committed Entrepreneur - 📚 CRM Consultant / Email Marketing Consultant / Deliverability Consultant - 🏢 Co-director of Badsender - 🎧 Podcast Co-host - 👔 Clients: WWF, Ouest France, Voxe, Effy, Citeo…
1yDonc, en fait tu as décidé de bosser sur ton autobiographie ? C'est ça ton nouveau Job ?
Commercial Telecom / IT System
1yj’espère lire la suite, que ce projet n'est peut être pas enterré !