Data, retail, RH... nous ne reculerons devant aucun moyen (ou presque)

Data, retail, RH... nous ne reculerons devant aucun moyen (ou presque)

Cette semaine nous avons, entre autre, publié encore beaucoup de données et mis en prod deux nouveaux sites. Mais nous avons surtout constaté la diversité des moyens, à disposition ou à inventer, pour produire et délivrer des informations économiques stratégiques.

La publication pour la 3ème année consécutive du recensement et de l’analyse des initiatives des BATX dans la finance par mind Fintech donne une occasion d’expliquer l’usage de ces productions “data”, chez mind et chez nos lecteurs.

Nous disons souvent que notre but est de fournir à nos utilisateurs des informations fiables, précises, chiffrées et “hors-marché”. Le dernier terme marque et fait un peu fantasmer, on y reviendra. Commençons par parler des trois premiers.

Nous ne nous contentons pas de reprises de communiqués de presse ou d'agréger des informations déjà publiques : nous collectons, recoupons et approfondissons pour fournir des éléments qui pourront être utilisées dans le cadre d’une prise de décision économique.

Pour cela, un cadre méthodologique est nécessaire pour collecter et classifier des faits donnés. Nous avons décidé de le résumer à la fin de chaque article data, ceux-ci étant les plus susceptibles d'être intégrés dans des documents professionnels.

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C’est sur une base chiffrée solide que les journalistes (dans le cas du dossier BATX, Caroline Soutarson ) rédigent leurs analyses, mettent en narration ces données. Cela évite de baser son choix de sujet sur un sentiment général, une déclaration d’un gourou de la tech à une conférence ou une communication bien menée par une société.

Cela permet également aux lecteurs de mettre une réalité chiffrée derrière un adjectif : une présentation dans un contexte professionnel annonçant un “léger” ralentissement des initiatives des BATX dans la finance doit pouvoir dire ce que recouvre ce terme

En plus d’une explication de notre méthodologie, nous donnons accès aux graphiques et aux données ayant permis de les constituer. Un(e) analyste peut donc se passer de l'avis exprimé dans les articles et se baser uniquement sur nos données, “jouer” avec, les vérifier et éventuellement nous contredire. Certaines sont même mises à jour automatiquement de façon quotidienne. On se sent plus à l'aise lorsque l’on copie-colle nos beaux graphiques dans des présentations, pas vrai ?

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Précision, chiffres, fiabilité donc…Et les informations “hors-marché” ?

Celles-ci peuvent être “confidentielles” : il nous arrive d’obtenir des documents internes à une entreprise, des indiscrétions, etc. mais cela représente une minorité de nos informations.

Ce que nous qualifions de “hors-marché” sont aussi des informations qui n’ont tout simplement pas encore été formalisées et publiées. Elles sont là, mais à condition de passer des coups de fils, éplucher des liasses comptables, fouiller dans le code d’une page web... bref, se relever les manches. Cela demande du temps (beaucoup de temps) et une expertise sectorielle (qui aurait pu croire qu’on pouvait apprendre autant de choses avec un fichier .txt disponible sur un site éditeur ) .

Les outils créés par la cellule data de mind permettent d'économiser du temps dans la collecte des faits et d’identifier les tendances ou anomalies qui feront potentiellement l’histoire de l’article. Ce temps gagné est réinvesti dans la recherche d’informations “hors-marché”. Vous en trouverez un peu partout dans mind ( nous en mettons certaines en valeur) et nous poursuivons cette démarche d’automatisation (je vous recommande de lire la dernière newsletter data pour savoir comment Sara Chaouki s’est débrouillée pour traiter 300 000 essais cliniques recensés).


mind Retail : du Club au média

Cette semaine, nous avons mis en prod la nouvelle version du site mind Retail, notre verticale dédiée à la transformation du commerce et de la grande distribution.

Evidemment, il y a encore des bugs, des coquilles, des lots 2-3-4 qui arriveront… mais on en est quand même très contents.

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Car à l’origine, mind Retail a commencé comme un club de pairs. Les clubs sont un des autres formats d’information stratégique proposés par mind. Plutôt que de lire nos informations détaillées sur l’état du marché et son évolution, nous proposons d’en discuter entre pairs et en direct. Chaque session est animée par mind qui garantit la neutralité et la discrétion de ces espaces d’échanges et d’analyse. C’est une façon de produire et consommer l’information : mind a plus un rôle maïeutique, à faire parler les acteurs du secteur, et l’assimilation de l’information est plus active, via le dialogue. 

Le club mind Retail a été lancé il y a un peu plus d’un an, avec des acteurs ( FG2A , Locala et Federation IREF ) qui partageaient la conviction qu’une plus grande compréhension des mutations que connaît le secteur par tous serait bénéfique pour chacun. Une action de place donc, de peer learning, pas une n-ième conférence d’auto-congratulations du marché.

Lancer une verticale supplémentaire, aborder une nouvelle industrie est toujours un défi : nous sommes dans une activité qui ne souffre pas de la médiocrité, du tiède ou du “pas mal”. Le contenu doit donc être à la hauteur. Heureusement, nous avons avec nous Sophie Baqué , rejointe depuis peu par Bleuenn Féquant .

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Un an après, nous pensons tenir le pari. Le renforcement des équipes Retail et le lancement de ce nouveau site en est la preuve. Même si le club représente le principal élément de mind Retail, avec une rencontre par mois, nous continuons de compléter le dispositif avec les services d’information en ligne, data, analyses… 


mind RH : car il n’y a richesse, ni force que…

Autre changement important : après 15 ans d'existence Planet Labor devient mind RH 🤯.

En plus d’une refonte de site et nouvelle identité visuelle, c’est un élargissement de notre périmètre de couverture.

Planet Labor est depuis 15 ans le spécialiste des relations sociales à l'international, avec une publication FR/EN, des correspondants dans 21 pays et des clients dans le monde entier. Nous conservons cette spécificité et y ajoutons un suivi des nouvelles pratiques RH, que ce soit en matière de process (management) ou d’outils (HR Tech).

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mind couvre les transformations des industries, pas uniquement celles provoquées par les nouvelles technologies : changement de l’organisation du travail, évolution des attentes sociétales, réglementations… sont autant de vecteurs des mutations industrielles. mind est donc dans sa zone d’expertise : décrypter le changement en cours.

Concrètement, en plus des directions relations sociales des grands groupes internationaux et organisations professionnelles, mind RH s’adressera aux DRH et plus largement aux acteurs des mutations du monde du travail. Au-delà d’une couverture sectorielle, des business cases et panoramas marché seront proposés aux lecteurs, ainsi que des sessions du Club.


Je m'arrête là 😰avec un mot de conclusion :

Nous considérons que l’intelligence marché peut être renouvelée et intégrons pour cela de nouvelles pratiques journalistiques (newsletters, data journalism, data visualisation, scrapping, panoramas,...) mais également d’autres disciplines : clubs de pairs, intelligence économique,... Nous croyons à l’apport des différentes expertises (RH, réglementaire, technologique, financière, etc.) pour offrir une vision industrielle complète aux organisations qui façonnent le secteur.

Si une technique permet de produire et de distribuer une information en s’intégrant aux usages des professionnels, nous sommes prêts à l’utiliser.

(à condition qu'elle reste déontologique et légale, mais ce sera pour un prochain post).

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