CFE-CGC Michelin

Michelin annonce la vente de son activité Bias Agricole, sous la marque Camso, à Ceat. La communication faite cette semaine par l’entreprise a été brouillonne et a laissé beaucoup de questions sans réponse. Les élus CFE-CGC ont été alertés par les salariés de cette entité déjà sinistrée : 2 fermetures d’usines au Sri-Lanka et 1 600 postes dans ce pays sont supprimés. Mais en France ? La CFE-CGC Michelin demande à l’entreprise de fournir rapidement une liste exhaustive de tous les impacts liés à cette ventes. Il ne faut pas laisser les salariés français dans le flou angoissant qu’a suscité cette annonce précipitée. Des répercussions sont attendues sur les activités Ventes, Service client, Supply Chain et Logistique. Certains ateliers français avec une activité calandrage sont déjà impactés par l’arrêt brutal de la reprise des déchets de fabrication, que Camso utilise pour la fabrication de leurs pneus. Sur la partie logistique, du fait de l’arrêt de production du Bias, de nombreux magasins estiment que leur stock va baisser. Auront-ils besoin d’espaces de stockage moins grands ? de moins de personnel ? Les élus CFE-CGC s’inquiètent de la poursuite de la stratégie de Michelin, qui conduit à des suppressions de postes industriels avec des conséquences encore peu visibles sur les postes tertiaires partout dans le monde, y compris en France.

Fermeture des sites Michelin de Vannes et de Cholet : l'intersyndicale CFDT/CFE-CGC/FO/Sud déplore le refus de Michelin d'entamer les négociations sur la fermeture des usines de Vannes et de Cholet. Nous sommes prêts à discuter, mais exigeons un véritable dialogue social. Les syndicats de l’intersyndicale ne sont pas à l’origine du blocage de l’usine Michelin de Cholet et la médiation en cours imposée par le juge n’empêche pas le démarrage des négociations. Les salariés Michelin méritent d'être entendus. José Tarantini

Concernant les importations « massives » de pneus asiatiques, il n’y a pas eu subitement un afflux d’importations sur le marché européen. Les importations sur le marché Tourisme Camionnette sont évaluées aux alentours de 130 millions d’enveloppes depuis 2017, même si effectivement la part d’importations en provenance de Chine à l’intérieur de ces importations a cru sur la période de quasiment 20 millions. A cet égard, les remarques de M. Menegaux sur la concurrence déloyale et l’Europe « passoire » sont tout à fait fondées. Au lieu de s’indigner à chaque fermeture d’usine, nos politiques seraient plus avisés d’agir en amont et de protéger davantage l’industrie. Mais ces importations n’expliquent pas tout. Loin s’en faut.

La crise énergétique a impacté l'industrie, mais la situation se stabilise. Les coûts de l'électricité en France, bien que supérieurs à ceux des États-Unis et de la Chine, restent compétitifs par rapport à d'autres pays européens comme la Pologne où Michelin continue les investissements. Et n'oublions pas l'empreinte carbone : le mix énergétique français, basé sur le nucléaire, présente des avantages environnementaux non négligeables par rapport à l’énergie en Pologne, carbonée. José Tarantini Francois Hommeril

Les chiffres parlent d'eux-mêmes : les usines Michelin de Vannes et Cholet sont rentables. Alors pourquoi les fermer ? L’activité de ces usines génère un bénéfice sur chaque pneu produit et vendu. Bénéfices certes en dessous des attentes de Michelin et de ses actionnaires : ils sont à moins de 10% pour un objectif à 14% de marge opérationnelle en 2026. Ce qui est en cause ici, c'est le niveau de rentabilité visé par Michelin, pas la rentabilité intrinsèque des usines. Sinon, Michelin ne prévoirait pas de renouveler 60% de sa gamme camionnette d’ici 2028 – gamme produite notamment à Cholet, avec un objectif de ventes et de production en Europe. Ces fermetures visent à optimiser les capacités de production et à améliorer les marges. Mais à quel prix pour les salariés et les territoires concernés ? Francois Hommeril José Tarantini

Michelin : profit record en vue mais fermetures d'usines. Comment expliquer cette contradiction ? Les fermetures des deux usines de Vannes et de Cholet seraient liées à des difficultés financières de Michelin selon l’entreprise. Pourtant, les résultats du groupe Michelin pour le troisième trimestre sont excellents. Lors de la publication des résultats du 3ème trimestre, Michelin a annoncé viser en fin d'année un résultat opérationnel de 3,4 Milliards d'€, ce qui serait après 2023 le deuxième résultat opérationnel le plus élevé dans l'histoire du groupe. En réalité, ces fermetures s'inscrivent dans une stratégie de réduction des coûts à long terme, visant à augmenter encore la rentabilité de Michelin. José Tarantini Francois Hommeril

La fermeture des sites Michelin de Cholet et Vannes : allons au-delà des raccourcis et des inexactitudes. Les récentes fermetures de Michelin à Cholet et Vannes ont suscité de nombreuses réactions, souvent basées sur des informations incomplètes. Michelin est-il en difficulté financière ? Non, les résultats du Groupe sont solides. Ces fermetures s'inscrivent dans une stratégie de réduction des coûts pour améliorer la rentabilité à long terme, une démarche entreprise depuis plusieurs années. Ces fermetures étaient-elles inévitables ? Pas tout à fait. Si la rentabilité de la production de pneus pour camionnettes à Cholet n'était pas suffisante, cette activité restait néanmoins bénéficiaire. Probablement pas à la hauteur de celui promis aux actionnaires mais un bénéfice quand même Les coupables ? Ni l'énergie, ni la Chine à elles seules. Les coûts de l'énergie, bien qu'élevés, ont baissé en 2024. En France, ils ne sont pas les plus élevés pour Michelin, ils sont plus coûteux en Pologne par ex. La concurrence chinoise joue un rôle, mais le choix stratégique de Michelin de privilégier des pneus à plus haute valeur ajoutée a également impacté les volumes. Les causes de ces fermetures sont plus complexes que Michelin le laisse paraître. Il s'agit d'un ensemble de facteurs où la stratégie de Michelin pèse autant (plus ?) que les facteurs économiques. #Michelin #Industrie #Economie #Emploi

Fermeture des usines Michelin : une stratégie gagnante pour qui ? Les salariés de Michelin à Vannes et Cholet viennent d'apprendre la fermeture de leurs usines par les médias.   La CFE-CGC dénonce une décision sans concertation avec les représentants du personnel alors que les syndicats appellent depuis des semaines à plus de transparence et de dialogue. La CFE-CGC dénonce une communication "défaillante" et le manque de respect envers des salariés en difficulté depuis des mois. Le CFE-CGC dénonce enfin une stratégie qui conduit à fermer des usines, à en mettre d'autres en chômage partiel alors même que les dividendes sont à la hausse et les rachats d’action massifs (500 M€) pour les actionnaires.   José Tarantini Francois Hommeril #Michelin #CFE-CGC

Le télétravail, un succès incontestable chez Michelin ! 9 salariés sur 10 dans les sites tertiaires de Michelin sont favorables à ce mode de travail !   Vous avez été nombreux à souligner les bénéfices du télétravail sur votre équilibre vie pro/perso et sur l'attractivité de l'entreprise.  "Merci à Michelin de nous avoir donné ce formidable outil qu'est le télétravail. Ne revenons pas en arrière." Un témoignage parmi tant d'autres qui montre l'attachement des salariés Michelin au télétravail. La CFE-CGC Michelin continue de se mobiliser sur ce sujet. Restez connectés pour découvrir l'intégralité des résultats de notre enquête et nos propositions pour l'avenir. 

Les derniers résultats financiers du Groupe soulèvent de nombreuses questions sur la répartition de la valeur créée. Alors que les salariés font face à des incertitudes sur leurs rémunérations variables, les actionnaires voient leurs portefeuilles s'enrichir. Ce traitement à double vitesse est-il vraiment compatible avec le "capitalisme équilibré" prôné par F. Menegaux dans les médias ?Et cela au moment où l’inquiétude est grandissante en France et en Europe dans plusieurs sites industriels ainsi que dans les activités tertiaires associées.  La CFE-CGC en appelle au sens de la responsabilité et de l’équité de Michelin. José Tarantini