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🔍 Que s'est-il passé sur les marchés la semaine dernière ? ⚡️️ Les prix de l’électricité continuent de baisser grâce à des températures douces et une production éolienne favorable. 🔥 Le marché du gaz reste stable, soutenu par des importations régulières et une faible demande. 🏫 En France, le secteur privé se contracte pour le 4ᵉ mois consécutif, et la note de crédit est dégradée par Moody's. 🛢️ Le prix du pétrole augmente (+4,7 %), alimenté par des craintes de resserrement de l’offre. 🌎 La situation géopolitique reste tendue, notamment au Proche-Orient et en Ukraine.

À court terme, les prix du gaz naturel et de l'électricité ont suivi des trajectoires opposées. Le début de la saison de chauffe a fait grimper les prix du gaz naturel à court terme pendant que l'électricité bénéficiait d’une bonne disponibilité nucléaire et d’une forte production éolienne. 🔥 Gaz : les prix en baisse Cal 27 et 28 montrent sans doute un faible intérêt des marchés qui se concentrent sur des achats à court terme (Cal 25 et 26). En effet, les stocks de l’UE sont largement en dessous de ceux de l’année dernière à la même période : 95,21% en 2023 contre 85,8% en 2024. Cette situation à l’entrée de l’hiver met la pression sur les prix à court terme. ⚡️ Électricité : les prix de l'électricité diminuent sur tous les contrats bénéficiant d’une très bonne production éolienne et nucléaire. Cette situation a décorrélé les prix à court terme de l'électricité de ceux du gaz naturel. 🛢️ Brent : les prix du baril de Brent se stabilisent autour des 72$ le baril. Les marchés attendent le verdict de la réunion de l'OPEP+ qui devrait reporter pour la troisième fois une augmentation de production prévue. ☁️ CO2 : la tonne de CO2 finit la semaine en hausse en s'échangeant à 68,4 € le 29 novembre dernier. ⚫️ Charbon : l’offre abondante en provenance de Chine et la disponibilité accrue de sources d'énergie alternatives fait baisser le prix de la tonne de charbon en dessous des 140$ (138,9$ au 29/11).

Que s'est-il passé sur les marchés de l'énergie la semaine passée ? 🔥 Gaz naturel Les prix restent haussiers mais s'apaisent légèrement grâce aux perspectives d'approvisionnement en GNL des États-Unis, compensant la fin imminente des importations russes. Cependant, les faibles niveaux de stock en Europe et les tensions géopolitiques pourraient raviver la pression à l'approche des froids hivernaux. ⚡️Électricité Les tempêtes Bert et Caetano ont marqué un record de production éolienne à près de 20 GW le week-end dernier. Cette augmentation a entraîné une baisse immédiate des prix à court terme, même si les contrats long terme suivent la hausse du CO2 et du gaz naturel.  🛢️ Brent Le pétrole a franchi les 75 $/baril, impacté par l'intensification du conflit en Ukraine. Parallèlement, la demande croissante en Chine et en Inde, les deux plus grands importateurs, reste sous surveillance.  ☁️ CO2 Le prix de la tonne de CO2 a atteint les 70 € le 21 novembre, tiré par l’augmentation des prix du gaz naturel.  ⚫️ Charbon Grâce à une offre abondante en provenance de Chine et à une production renouvelable en hausse, le charbon s’est établi à 141,25 $/tonne au 22 novembre. Ces évolutions illustrent un marché énergétique en constante mutation, influencé par des facteurs climatiques, géopolitiques et économiques. #Énergie #TransitionÉnergétique #Marchés

Les prix du gaz naturel et de l’électricité ont cette fois-ci poursuivi leur hausse, portée par des températures froides qui accélèrent la demande. 🔥 Gaz : les températures froides augmentent la demande et impactent durement les stocks de gaz naturel qui sont à un niveau plus faible que l’année dernière à la même époque : 91,26% contre 99,23% en 2023. Cette situation accentue la concurrence au niveau des approvisionnements. ⚡️Électricité : les prix de l’électricité ont suivi la tendance haussière des prix du gaz naturel. Le faible rendement des EnR (éolien) alors que les températures baissent a accentué l’effet de hausse du MWh d’électricité. 🛢️Brent : l'intensification du conflit entre la Russie et l'Ukraine a fait naître des inquiétudes quant à d'éventuelles perturbations de l'approvisionnement. De plus, la demande plus faible en Chine, le plus grand importateur mondial de pétrole, et les prévisions d'un excédent mondial de pétrole ont contribué à entretenir la baisse du baril. Au 15/11/2024, le baril s’échangeait à 71,04 $. ☁️ CO2 : la tonne de CO2 s’échangeait 68€ au 15 novembre. L’augmentation de la production d’électricité à l’aide de ressources fossiles a poussé les prix du carbone à la hausse. ⚫️ Charbon : le prix de la tonne de charbon est resté stable cette semaine mais il devrait augmenter en raison du retour de la saison de chauffe en Europe. Une tonne de charbon valait 141,75 $ au 15/11/2024. 

Les semaines se suivent mais ne se ressemblent pas. Une fois de plus, les prix de l'électricité et du gaz naturel ont effectué un virage à 180° pour repartir à la hausse. 🔥 Gaz : le gaz naturel a atteint son niveau le plus haut depuis novembre 2023, avec un prix proche de 44 €/MWh. Les températures froides attendues et des inquiétudes accrues au niveau des stockages qui s’épuisent plus rapidement que prévu, mettent la pression sur les prix. En effet, l’année dernière à la même date, les stocks UE étaient quasiment pleins à 99,37% contre 93,37% au 11/11/2024. Cette situation inquiète les marchés malgré la hausse des exportations norvégiennes. ⚡️ Electricité : les prix de l’électricité ont suivi la hausse des tarifs du gaz naturel et du CO2. La baisse de la production éolienne et des températures froides ont ajouté une pression supplémentaire sur les prix. 🛢️ Brent : la hausse du dollar américain, alimentée par la réélection du président Trump, a exercé une pression supplémentaire sur les prix du pétrole en réduisant l’attrait des matières premières libellées en dollars. Le baril s’échangeait 71,83€ le 11 novembre. ☁️ CO2 : le CO2 a augmenté de plus de 5% par rapport à J-7 , principalement en raison des prix du gaz naturel et de la réélection de Donald Trump à la tête de la première puissance économique mondiale. ⚫️ Charbon : les précipitations abondantes dans la région du Yunnan en Chine, principal consommateur de charbon, ont augmenté la production d’énergie hydroélectrique, réduisant le recours à l’énergie fossile. 142,25 $/t au 11/11/2024.

Les prix du gaz naturel sont retombés au-dessous des 40 €/MWh principalement en raison d’un bon niveau de stockage en UE (+95%) et d'une faible demande et l’électricité a suivi la baisse des tarifs du CO2 et du gaz naturel. 🔥 Gaz : un potentiel accord avec l'Azerbaïdjan pour maintenir l'acheminement du gaz russe vers l'Europe ont rassuré les marchés réduisant les craintes d'une dépendance accrue à l'égard des importations de GNL devenues ultra-concurrentielles. ⚡️ Électricité : les prix du gaz naturel et du CO2 ; la bonne disponibilité nucléaire et une demande réduite ont poussé le prix de l’électricité à la baisse par rapport à J-7. 🛢️ Brent : le regain de tensions au Moyen-Orient a encore fait grimper les prix du pétrole, alors que l’Iran a intensifié ses avertissements contre Israël. La situation au Moyen-Orient maintient les investisseurs en alerte quant au risque accru que les installations pétrolières deviennent des cibles involontaires. Le Brent s’échangeait à 73,1 $ au 1er novembre. ☁️ CO2 : la baisse de l’activité manufacturière et des prix du naturel combinés à ceux du charbon ont orienté les prix des permis d’émission de CO2 à la baisse. 63,87 $/tonne au 1er novembre. ⚫️ Charbon : les prix du charbon sont restés stables reflétant une demande réduite de la part de la Chine en proie à une crise économique (immobilière et financière). 143,95 $ la tonne au 1er novembre.

Les marchés de l’électricité et du gaz naturel retrouvent des trajectoires similaires. L’électricité a suivi la baisse du gaz naturel et de ses principaux fondamentaux. ⚡️ Elec : les évolutions du CO2, du charbon et du gaz naturel ainsi qu’une demande raisonnable pour la saison ont poussé les prix de l’électricité à la baisse. En France, les consommateurs professionnels restent dans l’attente de la nouvelle réglementation de la fiscalité énergétique qui pourrait être synonyme de hausse des prix. 🔥 Gaz : l’approvisionnement norvégien toujours plus important et des stocks au-dessus des moyennes de saison, poussent les prix à la baisse malgré un contexte géopolitique tendu. Les conséquences du conflit au Moyen-Orient pourraient impacter durablement l’approvisionnement en GNL qui transite par le fameux détroit d’Ormuz. 🛢️ Brent : Les tensions au Moyen-Orient menacent de perturber l'approvisionnement en pétrole. La faiblesse de la demande chinoise (plus grand importateur mondial de pétrole) et les prévisions d’augmentation des approvisionnements mondiaux, grâce au rétablissement de la production de l’OPEP+ à partir de décembre, maintiennent les prix en dessous des 75$ le baril (73,06 $ au 18/10/2024). ☁️ CO2 : le faible intérêt de la part des industriels en raison d’une production manufacturière morose, fait baisser le prix des permis d’émission à 62,268 €/t. ⚫️ Charbon : la demande chinoise reste robuste. En septembre dernier, la Chine a importé un montant record de 47,59 millions de tonnes de charbon, soit une augmentation de 13 % par rapport au même mois de 2023. La tonne s’échangeait à 145,9 $ le 18 octobre.

Nous constatons à nouveau une divergence des marchés du gaz naturel et de l’électricité mais cette fois-ci, c’est l’électricité qui subit la hausse. ⚡️ Électricité : malgré une production nucléaire de qualité et des EnR performants depuis le début de l’année 2024, l’électricité a subi la hausse des prix du charbon et du CO2. Tout comme les conditions météorologiques en France et en Europe, l’évolution de la situation au Moyen-Orient risque d’avoir des conséquences sur les prix de l'électricité à court et moyen terme. 🔥 Gaz : la baisse des prix constatée en fin de semaine laisse les prix du gaz naturel à un niveau élevé, proche des 40 €/MWh. Le contexte de tensions géopolitiques accrues au Moyen-Orient maintient la pression sur les prix de l’énergie alors que l’on craint que l’approvisionnement en provenance de cette région clé (importations européennes de GNL en provenance du Qatar). 🛢️Brent : après avoir démarré la semaine à plus de 80$ le baril, puis 76$ en milieu de semaine, le Brent s’échangeait à 79$ le 11 octobre. Les craintes pesant sur l’Iran mettent la pression sur les investisseurs. ☁️CO2 : après être retombés à 60€ la tonne en raison de la faiblesse du secteur manufacturier, le prix des permis d’émissions se sont relevés en fin de semaine en raison de la situation géopolitique au Moyen-Orient qui pourrait avoir des conséquences sur l’approvisionnement en GNL et provoquer une demande accrue des permissions d’émission (charbon vs gaz). ⚫️ Charbon : les déséquilibres persistants entre l'offre et la demande ont propulsé les prix de la tonne de charbon au-delà des 150$. L’économie chinoise et la production électrique indienne boostent la demande et les prix.

Les marchés du gaz naturel et de l'électricité ont suivi des trajectoires opposées la semaine dernière. L’électricité a reflété une faible demande alors que le gaz naturel a subi les pressions géopolitiques liées à la situation au Moyen-Orient. ⚡️ Électricité : la bonne production nucléaire et EnR a répondu favorablement à la demande en baisse du secteur industriel. De plus, le recul du prix du CO2 a participé à cette tendance baissière. 🔥 Gaz : la réduction de l’offre GNL et les tensions géopolitiques mettent la pression sur les marchés du gaz naturel. L’Agence Internationale de l’Énergies indique par ailleurs que la demande de gaz atteindra un record en 2024. 🛢️ Brent : l’escalade du conflit au Moyen-Orient continue de poser des risques en matière d’approvisionnement et met la pression sur les prix du Brent. Le baril s’échangeait à 78,05$ et la tendance est à la hausse cette semaine. ☁️ CO2 : le secteur manufacturier morose et l’importante production EnR évitant le recours aux énergies fossiles utilisées pour les centrales thermiques a poussé les prix des permis d'émissions de CO2 à un peu plus de 62€ la tonne le 4 octobre dernier. ⚫️ Charbon : la tonne de charbon se rapproche des 150$ en raison d’un net déséquilibre entre l’offre internationale et la forte demande chinoise et d’une augmentation d’environ 15% de la production d'électricité à partir du charbon en Inde la semaine dernière.