Musée de la Chartreuse

Les deux tables centrales du plan-relief de Douai, commandé par Louis XIV et conservé au Musée de la Chartreuse de la Ville de Douai, sont arrivées au laboratoire ARC-Nucléart du CEA à Grenoble pour bénéficier d’un traitement anti-moisissure par irradiation aux rayons gamma. Cette stérilisation sera parfaitement respectueuse de l’environnement, évitant d’employer l’oxyde d’éthylène, gaz très toxique, ou de recourir aux produits chimiques antifongiques conventionnels, impossibles à utiliser en solution liquide sur une œuvre aussi fragile, constituée de papier et de soie. Cette maquette, construite en 1709-1710, sera restaurée dans les prochaines années en vue de lui trouver un nouvel espace d’exposition adapté à sa bonne conservation et permettant une meilleure présentation. Ce traitement est aussi une grande première pour le laboratoire ARC-Nucléart : il s’agit de la plus grande œuvre d’art qu’il aura traité en plus de 50 ans d’existence ! Le calcul complexe et précis de la dose d’ionisation a été permis par un nouveau logiciel. Ce projet de traitement du plan-relief de Douai a été présenté par ARC-Nucléart lors d’une rencontre internationale organisée par l’International Atomic Energy Agency (IAEA) à Rome il y a quelques jours.

Le chef-d’œuvre de Claude Monet « La Rue Montorgueil, à Paris. Fête du 30 juin 1878 », généreusement prêté par le Musée d'Orsay pour célébrer les 150 ans de l’impressionnisme est arrivé au musée de la Musée de la Chartreuse ! Venez l’admirer à partir de mercredi prochain, 27 mars, et jusqu’au 24 juin, dans notre exposition « Monet - Duhem, l’impressionnisme à Douai », en compagnie d’œuvres de Renoir, Sisley, Pissarro, Guillaumin, Raffaëlli, Lebourg, Boudin… Ces peintures ont toutes été acquises à l’initiative d’Henri Duhem, artiste et collectionneur douaisien. Cette personnalité attachante présida durant 40 ans aux acquisitions du musée de la Ville de Douai. En remettant ces œuvres dans leur contexte, notre exposition permet de comprendre l’impressionnisme, depuis ses prémices autour de Jongkind et Fantin-Latour, jusqu’au pointillisme de Cross ou la modernité de Bonnard, en passant par l’intimisme du Sidaner. Vous découvrirez ainsi comment l’impressionnisme a été introduit et reçu en Flandre, autour d’Henri Duhem. 🙏 Christophe Leribault Paul Perrin Hilaire Multon Frédéric Chereau #150impressionnisme

Le Musée de la Chartreuse de la Ville de Douai prête au Musée d'Orsay la « Nuit d’hiver en Artois » d’Emile Breton pour l’exposition « Paris 1874, inventer l’impressionnisme ». Cette œuvre, exposée au Salon cette année-là, permet d’illustrer le réalisme en peinture qui participe du contexte dans lequel apparaît l’impressionnisme et, ce faisant, l’émergence d’une des principales écoles de paysage en province. Cette peinture d’Emile Breton restaurée pour l’occasion retrouve à Orsay celle de son frère Jules, conservée aux États-Unis, dont elle était séparée depuis 150 ans ! Merci à Sylvie Patry et Anne Robbins 🙏

Le Musée de la Chartreuse de la Ville de Douai prête au Musée d'Orsay la « Nuit d’hiver en Artois » d’Emile Breton pour l’exposition « Paris 1874, inventer l’impressionnisme ». Cette œuvre, exposée au Salon cette année-là, permet d’illustrer le réalisme en peinture qui participe du contexte dans lequel apparaît l’impressionnisme et, ce faisant, l’émergence d’une des principales écoles de paysage en province. Cette peinture d’Emile Breton restaurée pour l’occasion retrouve à Orsay celle de son frère Jules, conservée aux États-Unis, dont elle était séparée depuis 150 ans ! Merci à Sylvie Patry et Anne Robbins 🙏