Orthongel

🇪🇺 Un commissaire à la pêche et aux océans : un nouveau souffle pour la pêche européenne ? La présence à l’ICCAT de Costas Kadis, nouveau commissaire européen à la pêche et aux océans a agréablement surpris : échangeant directement avec la profession, il a fait preuve d’une proximité avec le terrain essentielle pour bâtir des politiques équilibrées, à la fois durables et adaptées à la compétitivité des flottes européennes, notamment pour la pêche lointaine. Cette réunion de la pêche thonière à Chypre, terre natale de Kadis, a été l’occasion pour l’Union européenne de réaffirmer l’importance de la durabilité non seulement environnementale, mais aussi sociale et économique. Et pour la première fois depuis longtemps, apparaît à la Commission européenne un nouveau portefeuille centré sur la pêche : un signe d’espoir. Cette prise de conscience de l’importance stratégique de la pêche pour l’Europe est capitale : nous avons besoin d’un commissaire européen qui nous comprenne, et nous défende. Orthongel se réjouit d’ores et déjà de travailler avec un commissaire à l’écoute du secteur, prêt à relever les défis majeurs auxquels la pêche doit faire face. Orthongel est convaincu que ce dialogue entre la profession et l’Europe, initié avec succès par Costas Kadis, est nécessaire pour construire l'avenir de la pêche européenne.

ICCAT 2024 : Orthongel salue des avancées pour la flotte Française mais des défis majeurs persistent 📍 La 24ᵉ réunion extraordinaire de l’ICCAT, qui s’est tenue à Limassol (Chypre) du 11 au 18 novembre 2024, a permis des avancées sur certains dossiers clés, mais a laissé subsister des défis importants pour la filière thonière. 🎣 Réduction du moratoire de la pêche sous DCP de 72 à 45 jours Parmi les décisions majeures, la réduction du moratoire sur les dispositifs de concentration de poissons (DCP), désormais limité à 45 jours au lieu de 72, constitue un signal encourageant. Par ailleurs, le fait que le moratoire soit déplacé de la période janvier-mars à avril devrait permettre de ramener les captures d’albacore au niveau du TAC. ⚠️ Ce moratoire a toutefois engendré de lourdes conséquences pour les flottes européennes et les communautés locales en Afrique de l’Ouest. Orthongel déplore que cette réduction arrive tardivement, alors que plusieurs entreprises ont déjà cessé leurs activités, affaiblissant le tissu socio-économique de la filière thonière. ✅ Orthongel salue également l’augmentation du TAC de thon obèse, comme l’autorisait le SCRS (comité scientifique), avec une augmentation modérée pour la flotte française, qui vient récompenser les efforts consentis pour réduire les captures et qui ont permis une nette amélioration du stock. 📊 Enfin, Orthongel note les progrès de l'ICCAT sur le développement d'une Évaluation de la Stratégie de Gestion (MSE) multi spécifique, avec l'adoption d'une résolution sur l'élaboration d'objectifs de gestion initiaux pour le thon obèse, l'albacore et le listao de l'Atlantique Est. ❌ Absence de progrès sur le contrôle et la conformité Ces avancées ne doivent pas masquer les questions essentielles qui restent sans réponse, notamment en matière de contrôle et de conformité. L’absence de renforcement des mesures de surveillance compromet les efforts de la flotte française et européenne pour garantir une gestion équitable et durable des ressources. 🔎 Orthongel restera vigilant pour promouvoir : • Un programme d'inspection à bord en haute mer (HSBI) • L’application des mesures de l’État du port de débarquement (FAO) ⚓ En effet, certaines flottilles continuent de dépasser les limites de captures établies, sans qu’aucune mesure effective ne soit mise en place pour remédier à ces abus. Orthongel appelle à des actions plus ambitieuses pour garantir des règles uniformes et un respect strict des quotas, afin d’assurer une concurrence équitable entre toutes les flottilles et de préserver durablement la ressource.

🌊 Orthongel s’engage pour des DCP 100% biodégradables ! Après la transition vers des DCP non-maillants en 2012, Orthongel poursuit sa démarche avec une nouvelle étape : les DCP biodégradables. Le défi ? Concevoir des matériaux biodégradables, capables de résister en mer pendant les 8 à 10 mois d’usage du DCP, avant de se dégrader naturellement une fois leur fonction remplie. Des tests rigoureux de matériaux naturels (fibre de coco, chanvre, coton, ...) en laboratoire, en mer, au port sont menés depuis 2013 à l'initiative d'Orthongel (Contrats d'Avenir Thonier DCP éco puis DCP bio) et dans des programmes à plus grande échelle comme le projet européen BIOFAD. Ils permettent d'évaluer la biodégradabilité des matériaux, tout en garantissant leur résistance et couvrent toutes les parties du DCP (radeau, traine, flotteurs). Orthongel explore également avec les armements la piste du design des DCP, pour trouver le bon équilibre entre biodégradabilité, coût de construction et durée de vie des DCP (jelly-FAD conçu par ISSF, tests de designs par les armements français, ...). ♻️ La biodégradabilité est privilégiée car elle permet de limiter l'impact environnemental des DCP, même dans les cas où leur récupération n'est pas possible. 🎯 Objectif : un passage progressif aux DCP biodégradables d’ici 2029, conformément à la résolution 24/02 de la CTOI, avec un soutien pour une recommandation similaire en Atlantique !

⏳Pourquoi Orthongel demande de réduire la durée du moratoire ? Le moratoire de la pêche sous DCP existe depuis près de 25 ans à l’ICCAT et a connu plusieurs évolutions. Depuis 2020, il couvre l’ensemble de l’océan Atlantique et, depuis 2022, s’applique du 1er janvier au 12 mars (72 jours). Durant cette période, les thoniers français voient leurs captures réduites à des niveaux très faibles mettant en danger la durabilité économique de toute la filière. 📉Une mesure aux conséquences socio-économiques disproportionnées et discriminatoires : Les thoniers senneurs européens sont les plus durement touchés par ce moratoire qui entraîne une réduction significative des captures. Ajoutée aux récentes crises qu’a subies le secteur (COVID, gasoil), la flotte a été réduite de 40% entre 2020 et 2024. En plus du respect du moratoire, les senneurs ont dû limiter le nombre de DCP à 500, 350 puis 300 et réduire leurs captures de l'ordre de 18% depuis 2016 alors que les palangriers ont récemment retrouvé leur niveau de capture de 2016-2019 et que les flottilles artisanales ont maintenu leur contribution aux captures totales à un niveau élevé. Plusieurs compagnies ont cessé leur activité ou fait faillite, avec en corollaire des pertes d’emploi en France et dans les pays ACP et un impact sur le port d’Abidjan. 📉Une mesure aux effets collatéraux désastreux pour les pays côtiers : Le moratoire génère également des difficultés d’exploitation pour les conserveries africaines qui sont obligées soit d’arrêter leurs chaines de production, soit de constituer des stocks importants en fin d’année à un coût prohibitif et perdre ainsi en compétitivité par rapport à leurs concurrents dans les autres océans. C’est le cas de l’usine d’Abidjan qui est un bassin d’emploi direct conséquent, essentiellement pour les femmes, en Côte d’Ivoire. Il faut aussi rajouter tous les emplois indirects avec ses nombreux fournisseurs (étiquettes, cartons, emballages métalliques, services) et les dockers du port. 📊Une mesure qui n’a plus de justification L’avis scientifique ne motive pas le maintien d’un moratoire si long puisque le SCRS conclut qu’il n’y a pas d’évidence qu’il ait entraîné une réduction des captures de juvéniles d’albacore et que pour le thon obèse, son effet n’est plus évident depuis que les captures totales sont devenues inférieures au TAC. Il est temps de tourner la page ! Orthongel considère que l’amélioration du stock de patudo et le bon état des stocks d’albacore et de listao permettent de passer d'un plan de reconstitution à un plan de gestion des thons tropicaux et qu'une réduction du moratoire à un mois est un geste nécessaire et raisonnable en retour des efforts réalisés par les flottes de senneurs.

Je suis réellement sidérée par la puissance de la désinformation au sujet du thon, et de voir France Inter, Radio France, France Télévisions diffuser des fake news à cette échelle, en créant de toutes pièces une panique alimentaire injustifiée. J'ai expliqué dans cet article (lien ci-dessous, gratuit), la réalité des faits. Oui, le méthylmercure est dangeureux. Mais la consommation de thon en boîtes est-elle risquée ? Non. Vous trouverez les valeurs et explications toxicologiques dans mon article. Mais à un moment, les personnes pondérées doivent raisonner posément. Quelle est la population qui mange le plus de thon au monde ? Les Japonais, qui avalent 1/5e de la production mondiale. Les Japonais sont aussi le peuple avec la plus longue espérance de vie. Donc : on se calme. On comprend que les seuils sanitaires évoqués sont des seuils de contamination chronique, basés sur une consommation maximale continue, toutes les semaines, pendant toute la vie. Qu'il n'y a PAS de seuil de contamination aïgue : vous pouvez dévorer en un jour 1 kilo, ou 3 boîtes de thon, sans problème pour peu que vous soyez raisonnable le reste du temps. Mais vraiment raisonnable, car la contamination chronique, elle, peut causer des ravages. En effet, C'est la bioaccumulation du mercure dans le corps qui peut poser un problème à long terme. PAS la consommation d'une boîte. En aucun cas. JAMAIS. Et les femmes enceintes et les jeunes enfants limiteront fortement leur consommation, voire éviteront d'en manger. Ainsi, la collectivité ne perdra pas le bénéfice de sa consommation (car la balance bénéfice-risque penche en faveur de la consommation de thon, nous dit la science.) Vraiment, ces paniques alimentaires font un tort considérable à la santé publique, et à la démocratie. Car Non, personne ne CONSPIRE pour vous empoisonner. Tenez-vous un peu, les médias publics, bon sang... Et l'Arcom, l'ANSES, Anne GENETET ou Geneviève Darrieussecq ne doivent pas laisser prospérer ces fakenews. INTERVENEZ ! Je le répète, les journalistes ont le DEVOIR de se pencher sur les motivations réelles des ONG qui orchestrent ce genre de manipulations. BLOOM Association n'est PAS une gentille organisation de défense des océans. Son président s'appelle Flavien Kulawik. C'est un britannique, également président de KLB Group. KLB GROUP est une entreprise d'ingéniérie, spécialisée dans le déploiement de plateformes offshore, pour les industries du gaz, du pétrole, de l'éolien. Ses clients ont INTÉRÊT à libérer les espaces maritimes des navires de pêche. Ce n'est pas une oppinion : ce sont des faits, très facilement vérifiables. Pouquoi AUCUN MEDIA ne les donne ? Que Richard Ramos et d'autres politiques se laissent manipuler, plus ou moins volontairement, par les industriels pour un gain électoral (et populiste) facile, OK. Mais foodwatch France ? Vous vous décrédibilisez totalement. https://lnkd.in/eyyBNk7t

🐟Thon patudo : Orthongel favorable à une augmentation équilibrée du TAC Depuis plusieurs années, les débats sur l’état et l’allocation du stock de patudo suscitent de vifs débats à l’ICCAT. Après de nombreux efforts pour réduire les captures, tous les indicateurs issus des évaluations scientifiques montrent que l'état du stock, tout comme sa gestion, se sont améliorés. 📈 A tel point que l'avis du SCRS autorise depuis plusieurs années la Commission à augmenter le TAC de patudo. ⚖️ Sur cette question, Orthongel maintient depuis plusieurs années une position unique, respectueuse à la fois des aspirations des Etats en développement et de la compétitivité des armements européens. Cette position prévoit l’attribution de nouvelles opportunités de pêche pour les pays en voie de développement des côtes africaines, en leur attribuant la majeure partie de l’augmentation du TAC, et permet avec le reste d’augmenter de façon modérée les quotas des flottes de senneurs, dont la flotte communautaire, en juste retour des efforts consentis. Cette position défendue par Orthongel au cours des 4 précédentes réunions de la sous-commission des thons tropicaux (panel 1), gagne en reconnaissance et Orthongel espère qu’un accord pourra enfin être trouvé entre les parties contractantes et non contractantes. 🤝

🔍 État du stock d'albacore de l'Atlantique : les derniers résultats La dernière évaluation du stock d'albacore de l'Atlantique a montré des résultats encourageants. Basée sur les données jusqu'en 2022, l'étude révèle que le stock est en bonne santé, se situant dans la zone "verte" du diagramme de Kobe. Cela signifie que : ✅ La biomasse de reproducteurs (quantité de poissons adultes) est 1,37 fois supérieure au niveau nécessaire pour atteindre la production maximale durable. ✅ La pression de pêche est également sous contrôle, à 0,89 fois la limite définie pour éviter la surpêche. En résumé, le stock d'albacore n'est ni surexploité, ni victime de surpêche. Pour préserver cette situation, le SCRS recommande de maintenir les captures à un maximum de 120 000 tonnes par an, afin de garantir une probabilité d’au moins 60 % que le stock reste en bonne santé jusqu'en 2034. Les senneurs Français qui ont réduit leurs captures au cours des dernières années, et qui respectent leurs limites de captures, contribuent pleinement à cet équilibre du stock d’albacore. Cependant, des inquiétudes subsistent. Depuis 2015, les captures d’autres flottilles augmentent, entrainant un dépassement régulier de ce seuil, et les mesures actuelles semblent insuffisantes pour limiter la pression de pêche et garantir le respect du TAC. Le SCRS recommande donc de renforcer ces mesures pour protéger durablement la ressource.

📺 New episode: Don’t miss our latest Talking Tuna film with Orthongel’s director Michel Goujon sharing his views on how to add value to sustainable tuna. #SustainableFishing #MSCecolabel #SustainableTuna #fisheries #tuna 

🌍 Comprendre les grands enjeux de l'ICCAT avec Orthongel 🐟 La session plénière annuelle de la Commission internationale pour la conservation des thonidés de l'Atlantique (ICCAT) se tiendra du 11 au 18 novembre à Limassol (Chypre). Orthongel propose une série de publications dédiées au fonctionnement de cette organisation régionale de gestion des pêches (ORGP) et aux grands enjeux qui y seront discutés. 💡 Données des pêcheurs : essentielles au travail du SCRS et à la gestion des thonidés Le SCRS (Comité permanent pour la recherche et les statistiques) de l'ICCAT est l’organe qui assure la base scientifique des décisions de gestion prises par la Commission. Ses analyses s’appuient notamment sur les données collectées et transmises aux ORGP par les pêcheurs et les observateurs embarqués, essentielles à la prise de décision. Orthongel est donc pleinement intégré aux discussions et à ces travaux de recherche. Sur cette base, le SCRS : ➡️ Met en place les procédures de collecte et d'analyse des données halieutiques pour garantir que la Commission dispose de statistiques fiables et complètes. ➡️ Évalue régulièrement l'état des stocks de poissons gérés par l'ICCAT. ➡️ Propose des recommandations scientifiques essentielles pour orienter les décisions de la Commission. ➡️ Répond aux questions posées par la Commission sur la gestion des stocks. Chaque année, le SCRS se réunit pour élaborer ses analyses et préparer ses recommandations, en collaboration avec des scientifiques de toutes les parties contractantes et non contractantes de l'ICCAT, ainsi que des observateurs (représentants des entreprises de pêche, dont Orthongel, ONG…). 🎓 Actuellement présidé par le Dr Craig Brown (États-Unis), le SCRS est un acteur clé pour garantir que les décisions prises par l'ICCAT reposent sur des données scientifiques solides et actualisées.

Orthongel se félicite du lancement de France Terre de Pêches 🌊 France Terre de Pêches est une coalition réunissant sept organisations de producteurs, dont Orthongel, ainsi que plus de 1 000 entreprises de pêche réparties sur l’ensemble des façades maritimes françaises. 🇫🇷 Le site terredepêches.fr vient d’être lancé. Cette plateforme propose des témoignages de professionnels, des analyses d’experts et des interventions de décideurs pour mieux comprendre les métiers de la pêche, leurs pratiques et leurs engagements. Elle entend ainsi montrer la juste image de la filière pêche française, dans toute sa richesse et sa diversité. 👉 Une porte ouverte sur une filière moderne, durable et innovante ! RDV sur https://terredepeches.fr/