Risole Cordonnerie

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Confection et mode

Toulouse, Occitanie 532 abonnés

Faisons durer les chaussures, ça donne la banane !

À propos

Cordonnerie de proximité - Marque engagée pour des affaires qui durent > Atelier de cordonnerie à Toulouse et Castelnaudary : recherche, conseils, entretiens et réparations pour faire durer toutes les chaussures > Stages découvertes de la cordonnerie et des réparations de chaussures, formations > Marque de produits et accessoires sains pour faire durer vos chaussures > Chaussettes et ceintures françaises confortables et très durables

Site web
https://risole.fr/
Secteur
Confection et mode
Taille de l’entreprise
2-10 employés
Siège social
Toulouse, Occitanie
Type
Société civile/Société commerciale/Autres types de sociétés
Fondée en
2022
Domaines
réparation, durabilité, économie circulaire, entretien, chaussure et artisanat

Lieux

Employés chez Risole Cordonnerie

Nouvelles

  • Vous l'avez trouvée votre paire idéale ?

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    Cordonnier, designer et concepteur | Je travaille en atelier pour les entreprises de la chaussure et les particuliers | Expertise en durabilité et modèle économique de la réparation.

    J'ai mis 33 ans à chercher LA paire parfaite. Je crois que je n'y serais jamais arrivé si je n'étais pas devenu cordonnier. Je vous détaille le raisonnement que j'ai construit. Trouver LA paire parfaite, serait ce la quête du saint Graal ? 🗺️ Au risque de toujours la chercher pour jamais la trouver... Avant d'être cordonnier, je m'en fichais un peu. Et puis je me suis mis à discuter avec mes clients. J'ai compris l'importance de bien se sentir dans sa paire. Cordonnier mal chaussé, ça ne vient pas de nulle part 💥 Pour moi, c'était le look avant tout. Alors que c'est important, mais pas crucial. Ce qu'il faut avant tout c'est que la paire soit : - adaptée à son usage - raccord à sa garde robe - en total fit avec les pieds de celui qui les porte Ce dernier point est le plus important. On est tous uniques, et nos pieds évidemment. Tout ça joue quand il s'agit de trouver LA paire parfaite. Si on prend deux minutes pour mieux les connaître, voici les principales formes : - Le pied égyptien : classique mais efficace Si votre gros orteil mène la danse, vous avez un pied égyptien, le plus répandu au monde. Pas de chichi, un pied au top pour chausser presque tout. - Le pied grec : le sophistiqué Votre deuxième orteil dépasse, vous avez un pied grec, rare et élégant. Un conseil : optez pour une demi-pointure de plus pour ne pas le bousculer. Après tout, il pourrait aimer être à l’aise pour danser le sirtaki. - Le pied carré : la stabilité avant tout Quatre orteils alignés, c’est un pied carré (ou romain). Solide et bien planté, il est parfait pour les fans de confort et de stabilité. Parfait pour jouer au foot comme Boghossian. Et pour compliquer encore, nos pieds ne sont pas symétriques. Bien choisir sa chaussure n’est donc pas rapport qu'à la pointure. La largeur, la forme et l’assise plantaire comptent tout autant. Il faut toujours essayer. En magasin, mais le test dans la vraie vie est le meilleur. 🚶🚶♀️ La paire idéale est en fait celle que vous avez déjà. Et que vous adorez porter. Alors quand on trouve la bonne, on la garde et on en prend soin. Et on arrête d'acheter des nouvelles prétendument mieux. Point final. (comme pour toutes les autres choses de la vie 🙏) --------- Ps1 : ça vous parle ? racontez votre expérience en commentaire. Ps2 : mon pied est sacrément grec, et mes paires préférées ce sont des crocs, on ne se refait pas !

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  • On sera toujours bien réels, et à votre service !

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    Ça ne sert à rien de croire que l’IA va nous sauver. Ici sur ce réseau on voit de plus en plus de gens affirmer le contraire, je serais plus réservé. Oui, elle peut être utile, elle peut aider, mais elle ne remplacera jamais nos mains, nos cœurs, et ce qu’on met dans chaque geste. Ce qu'il se passe sur notre planète, c'est physique et tangible. ➜ Cuisiner un bon burger végétarien sauce dallas, c'est réel. ➜ Nettoyer les tuiles mousseuses de mon toit, c'est réel. ➜ Réparer une converse trouée, c'est réel. Pour toutes ces choses là il y a quelqu'un qui utilise des savoir-faire, donne son temps et son énergie, et un peu de son cœur. Et l'IA ne peut en être qu'un assistant, jamais un remplaçant. L'irréel ne peut pas apporter de solutions au réel. Imaginez un peu un monde sans artisans. ❌ Plus de savoir-faire. ❌ Plus d’objets qui durent. ❌ Encore moins de valeur donnée aux choses de la vie. C'est pas ça qu'on veut. C'est pas ça qui nous fera moins gaspiller les choses. Et rien n'est plus humain que de faire durer ce qu’on aime. L'IA ne peut être qu'un assistant, jamais un remplaçant. Peut-être que je me trompe, si c'est le cas dites le moi. J'ai encore quelques arguments en réserve...

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  • On est sûr que vous en avez chez vous !

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    Personne ne la connaît sous son vrai nom : la Robert Haillet. C'est pourtant l'une des baskets les plus connues de tous les temps. Vous la reconnaissez ? Nos parents en ont eu, nous en avons, nos enfants en auront. Elle a du changer de nom pour conquérir le public. Jean-Philippe est bien devenu le grand Johnny. Son nom de star à elle, la Stan Smith bien sûr. Depuis des décennies, elle traverse les générations, restant un symbole de simplicité et de style. Elle va avec tout. Depuis sa naissance, 70 millions de paires ont été vendues. Que vous soyez un enfant des années 70 ou un adepte des tendances d'aujourd'hui, cette icône trouve toujours sa place dans nos dressings. Intemporelle, universelle et réparable. ➜ Une construction simple et efficace, classique et bien faite. ➜ Des matériaux robustes et bien pensés (ça dépend des versions quand même faut pas pousser). ➜ Une conception qui permet un entretien et une réparation de qualité sans complications majeures. Alors quand les vôtres seront usées, donnez-leur une seconde vie, parce que les vraies icônes ne disparaissent jamais. Pas vrai ? ------------- PS : par exemple on peut refaire les coutures, changer la semelle, les nettoyer, refaire la doublure, changer des lacets, la liste et longue tant on peut tout faire sur ce modèle pour le faire durer.

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  • Une cordonnerie = une entreprise !

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    Ce que personne ne te dit quand tu te lances dans la cordonnerie, c’est que tu vas vite devenir patron. Oui, patron. Celui qui gère tout, des lacets aux finances. À la base, quelque chose qui m'attirait dans la cordonnerie c'était ce côté un peu rock'n'roll de l'artisan indépendant. Pas d'ordinateur, pas de smartphone*. Une sorte de super-métier antisystème hyper résilient.🤘 Je pensais juste réparer des chaussures, donner une seconde vie à des vieilles paires et voir des clients partir avec le sourire. Et c’est vrai, c’est un peu ça. 🪄 Mais j'ai changé d'angle d'attaque. Car ce métier doit s'inscrire au cœur du système. Il doit redevenir central dans la consommation de chaussure. Et pour cela il faut se développer et augmenter sa portée. 🏹 J'ai donc mis la chemise de patron et j'y bosse assidument. J'en suis même à lire les échos et suivre Pierre Gattaz. Ou Timothée Parrique, c'est selon. Car voilà le réel enjeu : rendre ce métier rentable et flamboyant. ➜ Développer son impact, son économie et son écosystème. ➜ Que la réparation redevienne la norme. ➜ Un bonheur même. 🥐 La demande est bien là. Les gens en ont tous marre de jeter. Ils veulent des solutions simples pour consommer mieux. Y répondre n'est pas très compliqué. Mais ce qu'il faut aussi, c'est construire une entreprise solide. ➜ Stable économiquement. ➜ Agréable à vivre chaque jours. ➜ Qui se suffit d'un nombre d'heures normal de travail. Alors pour tout ça, la casquette de patron doit se prendre. Cordonnier, ce n’est pas juste être un réparateur. C’est devenir un entrepreneur du changement. Et croyez moi, quand vous voyez une paire décrépite retrouver fière allure, c’est pas loin du bonheur. Je suis devenu patron, et j'agis pour faire évoluer le système, et ça donne une sacré patate. Je vous recommande à tous de le vivre un jour. * je suis vite passé au smartphone parce que les sms en t9, c'est sacrément compliqué j'ai tout oublié. ------- PS : des conseils à donner, des personnes dont s'inspirer, des commentaires pour me faire progresser, des contacts à établir... ➜ allez-y à cœur joie dans les commentaires.

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  • Et si on s'y mettait dès maintenant à s'occuper de nos chaussures ?

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    Hier tu disais demain. Et en fait tu as passé ton temps sur ton iPhone. Alors ce sera demain, ou après-demain. On a tous des exemples de choses bien à faire qu'on reporte sans cesse. Souvent ce sont les plus simples d'ailleurs, et les plus importantes. Celles qui touchent au fait de prendre soin sont particulièrement négligées. 👉 Hier tu disais demain pour nettoyer tes chaussures, mais tu te dis qu'elles tiendront bien encore un peu, elles sont pas si mal finalement. 👉 Hier tu disais demain pour revisser le manche de ta casserole qui chaque jour menace de se taller. 👉 Hier tu disais demain pour remettre une vitre protectrice sur ton écran fissuré. 👉 Hier tu disais demain pour regonfler ce pneu de vélo qui s'applatit inexorablement. Il y en a plein des exemples comme ça. Si vous en avez écrivez les en commentaire on doit tous avoir les mêmes. 📝 Le problème c'est qu'à force de reporter les entretiens, nos affaires se dégradent de plus en plus, et qu'en vrai à la fin on va préférer les remplacer. Alors que c'est pas avantageux : _ prend du temps. - coûte de l'argent - moins bien pour la planète. Mais pourquoi donc se tire-t-on une balle dans le pied ? 🏹 Les raisons sont toujours bonnes : - on veut des bonnes raisons de remplacer - on a des vocaux interminables à rattraper - on a la flemme Mais au fond de nous on sait tous qu'on aurait pu les faire, ces choses à faire. 😎 Just do it comme dirait l'autre. ----- Ps : si j'en parle, c'est que je connais très bien le phénomène, j'en suis même un expert parfois. :)

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  • Vos sneakers sont défraichies ? elles sont pas finies pour autant !

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    Les sneakers, pas durables ? Leur histoire prouve pourtant exactement le contraire. Les chaussures de sport sont nées pour une chose : endurer et performer. Vous vous rappelez des chaussures de bowling vertes et rouges ? Imaginez un peu le nombre de pieds qu'ont connu... C'est le symbole d'endurance absolue pour moi. Et sont intemporelles. En fait nos sneakers actuelles ont toutes leur origine dans le sport. La plupart ont des dizaines d'années derrière elles. Et encore plus devant. Pensées pour le sport, elles répondaient à des besoins clairs : - Amortir pour absorber les chocs - Adhérer pour rester stable dans les mouvements - Maintenir pour protéger le pied Quelques modèles marquants qui traversent les générations : - La Stan Smith, créée pour les courts de tennis avant de conquérir les rues - Les Converse Chuck Taylor, stars du streetwear, initialement des chaussures de basket - Les Air Jordan, conçues pour propulser Michael Jordan au sommet. Bon, il y aussi eu des modèles qui ont fait des passages en mode Buzz l'éclair, comme les Sparco ou les bottes de boxe Puma qu'il fallait bien assumer. Ce qui les relie toutes c'est qu'elles sont pensées pour des usages exigeants. Elles ont la capacité de durer si on fait ce qu'il faut. Alors plutôt que de jeter vos sneakers usées ou défraichies : - Remplacez les lacets usés - Prenez une brosse et lavez les - Passez demander conseil en cordonnerie Ces gestes simples peuvent sauver leur vie et réduire leur impact environnemental. Alors, chaque fois que vous lacez vos sneakers, souvenez-vous : elles sont bien plus qu’un accessoire de mode. Ce sont des objets de performance et de durabilité. Ce n’est pas les sneakers intrinsèquement qui manquent de durabilité, c’est nous qui avons oublié comment les faire durer.

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  • Des cordonniers, champions à côté de Léon, au Zénith de Toulouse, vous y croyez ?

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    On parle souvent de champions olympiques, mais qu’en est-il des champions du quotidien ? Ce week-end, le Festival Made in 31 célèbre ses pépites locales. Pas celles qu'on cherchait avec Picsou dans le Klondike. Les réelles, celles qui sont là, chez nous. ⛳ Projecteurs mis sur des figures brillantes comme Léon Marchand, mais aussi des artisans, des créateurs et des entrepreneurs, tous unis par un but commun : l’excellence au quotidien. J'ai été invité sur une table ronde sur scène pour en parler. On ne m'a pas couru après comme dans une pub Axe mais quand même cela m'a touché. Quelle fierté d’être convié pour représenter les mains expertes de notre territoire. Quelle fierté aussi parce que mon métier de cordonnier, souvent vu comme vieux jeu ou poussiéreux, est en réalité un champion discret de la durabilité et de l’innovation. 👊 Malheureusement, je ne pourrai pas être là. Mais ça me fait réfléchir à une chose : 1️⃣ L’excellence, ce n’est pas que les podiums. 2️⃣ C’est aussi ce qu’on construit dans un atelier. 3️⃣ C’est ce qu’on transmet à travers des gestes précis. 4️⃣ C’est ce qu’on fait pour prolonger les choses qui comptent. En Haute-Garonne, on a tout ça : ✔️ Des champions dans l’eau. ✔️ Des mains qui réparent les choses. ✔️ Des cœurs qui battent pour transmettre. Qu’on soit champion dans une piscine ou dans un atelier, l’excellence vient quand on aime ce qu’on fait. ------------------- Ps1 : Merci d'avoir pensé à moi j'en suis honoré Projet X - Event, ToulEco, Sebastien Bakus et Martin Venzal ------------ Ps2 : Si vous passez au festival, ouvrez l’œil, et les oreilles. Et si vous y allez, revenez me raconter vos découvertes, ça m’intéresse. ------- Ps3 : jetez un œil aux chaussures de Léon Marchand vous pensez qu'elles sont réparables ? Moi, j'en suis persuadé.

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  • Vous aussi vous regardez les chaussures des autres ?

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    J'ai la chaussite, vous aussi ? Partout où je vais je regarde les chaussures des gens, les analyse, et bien sûr je ne leur dit jamais rien. Je regarde tout ce qu'ils portent. Marques et modèles. Si elles sont entretenues. Comment on pourrait leur refaire une beauté. 87% des chaussures que je vois ont un petit pet de travers, facilement corrigeable. - Une couture ici - Un soin cirage par là - Un détachage par ici encore Il n'y a souvent pas grand chose à faire pour leur redonner de l'allant. Avec des réparations entre 10 et 20€ max, et des choses qu'ils pourraient faire eux même. Je pourrais interpeller les gens pour leur en parler. Mais je ne sais pas comment leur dire sans les importuner. Le mieux serait de leur laisser le choix d'aborder la discussion. Peut être avec une casquette portant un message, qu'en dites vous ? >> "Tes shoes à neuf, je te dis comment faire".

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  • La fripe, c'est chic.

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    L'écologie, c'est juste un effet collatéral de la fripe. L'enjeu principal et méconnu de la seconde main, c'est le social. La fripe d'ailleurs ça existait bien avant qu'on s'intéresse à nos impacts environnementaux. C'est plutôt une histoire de recréer de la valeur en local avec des choses qui n'en ont plus beaucoup. En Afrique par exemple, la seconde main est un pilier économique et social qui stabilise des millions de vies, bien loin des solutions humanitaires souvent imposées. Selon Edem Adékunlé d'ALMEIDA, le marché de la seconde main est devenu un moteur de survie dans une économie largement informelle. Cependant, l’approche actuelle, basée sur l’humanitaire, crée une dépendance nuisible et inonde les pays de vêtements inadaptés, aggravant les problèmes de déchets. Alors on fait quoi ? ✅ Coopérer économiquement, pas seulement aider : Mettre en place des partenariats locaux qui valorisent la réparation, le recyclage et la création d’emplois. ✅ Adapter les importations aux besoins locaux : Prioriser des vêtements adaptés au climat et au mode de vie. ✅ Former et innover : Investir dans les compétences locales pour développer des solutions africaines durables. Je suis convaincu du pouvoir de la réparation et de la durabilité pour transformer les modèles économiques, ici et ailleurs. Chaque chaussure réparée, chaque objet prolongé participe à ce cercle vertueux. "C’est en développant des compétences locales et en investissant dans notre propre capacité à valoriser ces ressources que nous pourrons réellement progresser." Edem d’Almeida. Le même raisonnement pourrait s'appliquer dans chaque territoire, le notre y compris non ? -------- Ps 1 : la fripe, c'est chic. Ps 2 : la réparation, c'est pareil, c'est pas juste une question d'écologie non plus.

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  • Comment choisir ses affaires de manière avisée ? > comme on fait pour faire ses courses !

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    Tuyau écolo méconnu : pour bien choisir vos habits et chaussures, achetez les comme si c'était vos courses au supermarché, regardez le prix au kilo. Le prix au kilo dans l'alimentaire, c'est la base. Ça répond à la question universelle du consommateur que nous sommes tous. >> Est ce que ça vaut le coup d'acheter cette chose ? Quand on achète des bananes ou de la ketchup, c'est facile de répondre. On sait ce que ça apporte. On regarde le prix à payer en ratio avec la quantité de service rendu, en l'occurrence la masse de produit qu'on va pouvoir manger. Le €/kg, c'est finalement un simple ratio coût/gain. Le raisonnement est en 2 temps. 1️⃣ LE COÛT - argent : achat, transport au magasin ou livraison, stockage,... - temps : aller au magasin, chercher, acheter, tri du déchet,... 2️⃣ LE GAIN - satisfaction, plaisir, cocher la ligne sur la liste de courses,... - réaliser ses fonctions, il y a bien un but derrière chaque achat. En vrai on a tous envie de bien choisir sans se faire avoir mais on ne souhaite pas trop se compliquer la vie. Pour la banane et la ketchup, décision facile, bénéfice assuré 💪 On les choisit les doigts dans le nez. Et là je retombe sur mes pieds. 👟 Pour la chaussure, et les affaires en général, c'est presque pareil. On cherche juste un équivalent à ce fameux €/kg pour conforter notre choix. Sauf qu'il faut intégrer des coûts et gains différents. Par exemple : - le coût du déchet - le coût environnemental - la quantité d'usages potentielle - l'intérêt réel de posséder cette affaire - la durée de vie possible, la réparabilité C'est le gain que va nous apporter cette chaussure dans notre vie qu'on évalue, par rapport à ce qu'elle nous a coûté, et ce qu'elle a coûté à la planète. Et on arrive à un indicateur €/kg de gain. ⚖ Un consommateur avisé et responsable choisit donc ses fringues comme des bananes, ou de la ketchup, et je trouve ça fou. ----- ps 1 : Ce sont les posts d'analyse d'Olivier Dauvers, sur le comment vendre dans la grande distribution, qui m'ont fait penser à ça. Je vous recommande de le suivre. ps 2 : A la fin on prend la HEINZ KETCHUP parce que leurs pubs sont mieux. Et la banane de Martinique car on soutient le bleu blanc rouge. ps 3 : Le souhait n'est pas de lancer un débat sur "le" ou "la" ketchup (même si c'est important), le sujet est la manière de bien choisir ses achats.

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