Post de Alexandra Tixier

Pendant un mois, je vais écrire un post par jour au sujet de la fast-fashion avec comme objectif de vous apporter un maximum de valeur. Aujourd’hui est le premier jour de cette longue série de posts. Quoi de mieux que de commencer par un état des lieux ? ☝🏿 📰 Episode 1 : état des lieux d’une fast fashion vraiment très faste. 🗺️ Nous sommes dans une situation très étrange. La mode jetable fait aujourd'hui l'objet d'une opposition sans précédent, tout en atteignant des sommets de popularité inédits. L'émergence de l'ultra fast fashion, une évolution super sayan de ce modèle décrié dont Shein et Temu sont les fers de lance, en est la parfaite illustration. Cette mode à impact négatif connait une popularité croissante malgré les critiques, suivant des ouvertures de pop-up pour Shein qui rentre de plus en plus dans la vie des français. 👩🏼🍼🦠 💡 Cette dualité soulève de grandes questions sur les impacts sociaux et environnementaux de notre façon de consommer la mode. Si nous avions déjà conscience des ravages de la fast-fashion, l'ultra fast fashion représente un nouveau palier dans cette course effrénée vers la consommation à bas prix et à fort coût sociétal. Le souvenir tragique du Rana Plaza en 2013, où plus de 1100 travailleurs ont péri dans des conditions inhumaines, reste ancré dans nos mémoires. Pourtant, dix ans plus tard les leçons n'ont pas totalement été retenues. Si on s'en réfère à la majorité des français et non pas à notre entourage engagé, on constate que notre manière de porter des vêtements s’éloigne de plus en plus d’une consommation raisonnée. 📢 Face à cette crise, des initiatives voient le jour. Zero Waste France et d'autres organisations ont lancé la campagne "Stop Fast Fashion", appelant à une régulation stricte de cette industrie. Le collectif Horizons a également déposé un projet de loi pour mettre fin à cette mode destructrice en France. Les voix s'élèvent pour demander des actions concrètes. Parmi elles, les journalistes de Climax, le média plus chaud que le climat (si vous ne suivez pas encore ce média allez y sans modération) et Jancovici qui ont tous deux évoqués la solution d'une régulation plus sévère, que ce soit par le biais de restrictions publicitaires ou par des interdictions de vente pour les entreprises ne respectant pas des normes minimales en matière d'environnement et de droits sociaux. 📰 Demain, nous explorerons plus en profondeur ce qu’il se passe depuis quelques mois en France sur le plan légal, en nous plongeant davantage dans la proposition de loi contre la fast fashion. #FastFashion #Durabilité #ResponsabilitéSociale #TransitionÉcologique #ConsommationConsciente ———————————————————— 🧵 Mon challenge : 🗞️ Pendant un mois, je publie un post par jour au sujet de la fast-fashion. Un seul objectif : mettre fin à ce modèle économique mortifère. 🖤 Like, dis moi ce que tu en penses, enregistre et abonne toi si tu souhaites me soutenir dans cette démarche.

En France, 3,3 milliards de vêtements, chaussures et linge de maison ont été mis sur le marché en 2022, soit 1 milliard de plus qu'en 2013 😵. Pour réduire l’impact environnemental de l’industrie textile, deux propositions de loi seront prochainement débattues à l’Assemblée nationale. 1️⃣ Le député LR Antoine Vermorel-Marques propose un système de bonus-malus pouvant infliger jusqu’à cinq euros de pénalité pour toute pièce achetée sur des sites mettant en ligne plus de 1 000 modèles par jour. Ce malus permettrait ensuite de financer un bonus sur les vêtements made in France ou made in Europe. 2️⃣ La proposition de la députée Horizons Anne-Cécile Violland met l’accent sur les quantités et les fréquences de renouvellement des collections, tout en s’attaquant aux partenariats rémunérés et à la publicité abusive. « Au vu du volume de vêtements qu'il y a déjà sur la planète, si on arrête de fabriquer des vêtements, on peut encore habiller l'humanité pendant cent ans […] paradoxalement, acheter d'occasion peut encore être mal vu, voire rejeté par les catégories les plus pauvres » note Cécile Désaunay directrice d'études pour Futuribles. 🔗 https://lnkd.in/e_uZ3xjn Si la Fédération de la Mode Circulaire accueille favorablement les propositions d’évolutions réglementaires, elle regrette l’absence des notions de circularité et d’écoconception, tout comme le manque d’articulation avec l’affichage environnemental 🔗 https://lnkd.in/enRhC_hy Christophe Béchu, ministre de la Transition écologique et de la Cohésion des territoires, réunira ce lundi l'ensemble des acteurs lors d’une matinée d'échanges sur le thème « de l’ultra fast fashion à la mode durable ». 🔗 https://lnkd.in/eZqkvCrj

Jusqu’à 10 800 nouveaux modèles par jour et 470 000 références en catalogue à l'instant T pour une seule marque 😨 Bienvenue dans l'industrie de l'ultra fast fashion! 🤢 Catalogues infinis, renouvellement quotidien des collections, tarifs dérisoires, promotions permanentes, mais à quel prix ?! 🤒 À l'arrivée, c'est tout le monde qui trinque, avec des impacts catastrophiques qu'ils soient environnementaux, sociaux ou économiques. 🥊 Un projet de loi visant à lutter contre l'ultra fast fashion a été adopté jeudi dernier par l'Assemblée nationale : une première mondiale 🐓 ! Peut-on se réjouir ou doit-on aller encore plus loin ?! 🤔 Je ne sais pas si la loi sera suffisamment complète et efficace pour faire évoluer les comportements, mais elle a au moins le mérite de mettre sous contrainte des acteurs jusqu'ici indifférents à l’impact de leurs activités. Reste à voir si le dispositif aura également un effet positif sur les comportements des consommateurs... ⁉ #ultrafastfashion #fastfashion #modejetable #modeephemere #modecirculaire #secondemain #montpellier ⬇

Les médias ont contribué à rendre virale la proposition de loi sur la fast fashion - parfait exemple de leur pouvoir (ici écologique). Alors qu’on réservait ce débat aux spécialistes de la mode durable et que l’ampleur des impacts environnementaux et sociaux liés à la fast fashion restaient encore mal compris et invisibilisés, la face cachée de la fast fashion s’invite dans l’espace public à l’occasion de cette proposition de loi, visant à la pénaliser financièrement. Mais, des propositions de loi, il en passe tous les jours au Parlement. La différence pour celle-ci : une couverture médiatique large, aussi bien dans les journaux télévisés que dans la presse. Si les contre-discours des industriels permettent généralement de penser que leurs pratiques font l'intérêt général (en rendant accessibles leurs produits), il semblerait que leur rythme effréné de production et l'abaissement des coûts de vente à leur maximum aient fini par les rattraper, et que l'absurde ait conquis l'opinion. Cette proposition met fin au mythe qui voudrait faire croire que le changement provient du consommateur : en France aujourd’hui, 7 vêtements sur 10 sont vendus en low-cost. “Démoder la fast fashion” : la tâche pouvait paraitre titanesque vu l’ampleur du rouleau compresseur du système, du désir suscité de surconsommation, de la puissance économique des multinationales de la mode jetable comme Shein, H&M et d’autres. Mais rien n’y fait. L’évidence semble fédérer à mesure que le bruit médiatique s'intensifie autour du sujet. Les chiffres et les images sidèrent. Face à cela, l’auto-régulation ne convainc plus - elle semble dérisoire. Selon une étude de l’ONG Les Amis de la Terre France de 2023, Shein proposait alors « 470 000 modèles » différents, « disponibles en temps réel ». C’est le cœur du problème : le volume de vêtements vendus et produits, et leurs “externalités”, autrement dit leurs conséquences, négatives. En effet, à la sur-production s’ajoute le gaspillage - ce qui empire le problème d’un point de vue environnemental. En moyenne, les Européens jettent 11 kg de matières textiles par an, selon la Commission européenne (qui finissent par être enfouis, incinérés, ou envoyés dans des pays d’Afrique devenus dépotoirs). Dans ce dossier à la Une, Libération ajoute un point crucial : souligner les progrès effectués par les marques éthiques est déterminant pour impulser les changements, mais peut donner l’impression que la situation s’améliore alors que c’est l’inverse. Oui, certains acteurs vont dans le bon sens (des enseignes françaises comme Loom ou Slow We Are, en sont l’exemple) et c’est encourageant. Mais restons vigilants à ne pas produire un effet loupe qui rassure artificiellement. La lumière médiatique éclaire aujourd'hui les dérives d'un secteur et donne du courage politique à celles et ceux qui tentent de l'encadrer. Espérons que cela fonctionne.

👗♻️ Ce matin Christophe Béchu réunissait dans son ministère les acteurs de la mode pour annoncer des mesures de lutte contre l’ultra fast fashion et de transition vers une mode plus durable. Pourquoi en faire un sujet politique ? 🌍 Le textile c’est déjà 8% des émissions mondiales de GES, plus que les transports aérien et maritime réunis. Avec l’ultra fast fashion cette part augmente dangereusement et pourrait atteindre 25% dans 20 ans. Et ces entreprises, qui livrent par avion, font exploser le fret aérien mondial. 🏭 Il y a un lien direct entre essor de l’ultra fast fashion et l’essor de la pollution plastique. Les produits de ces entreprises peuvent être composés à 95% de plastique et 35% des micro-plastiques des océans proviennent de la mode. Sans compter la submersion de pays d’Afrique par les déchets textiles peu recyclables. 💧 La consommation d’eau du secteur est délirante, sans compter que 20% des pollutions aquatiques dans le monde seraient issues de la mode. 🇫🇷 L’essor de l’ultra fast fashion met en péril des enseignes textiles françaises et européennes avec une hausse des liquidations judiciaires ces derniers mois. C’est aussi un enjeu de souveraineté industrielle. Alors que faire ? Le Ministre a annoncé ce matin plusieurs mesures, dont certaines en soutien de la proposition de loi portée par Anne-Cécile Violland :   1. L’interdiction de la publicité pour les entreprises d’ultra fast-fashion. Cette interdiction concernera aussi les influenceurs : il ne sera plus possible d’encourager à l’achat d’un vêtement d’une marque d’ultra fast-fashion. 2. La mise en place d’un dispositif de bonus / malus sur les vêtements. L’ultra fast-fashion sera plus chère qu’elle ne l’est aujourd’hui et la mode durable moins chère grâce à un bonus.   3. Le renforcement de l’information du consommateur :   o Les marques d’ultra fast-fashion devront afficher sur leur site internet un double message : d’une part, un message de sensibilisation à leur impact environnemental et, d’autre part, un message pour encourager le réemploi de ces produits. o Le ministre relance la concertation sur l’affichage environnemental sur les vêtements pour un aboutissement avant la fin de l’année. C’est un enjeu de transparence pour le consommateur. Le cycle de vie du produit et son coût pour l’environnement seront facilement accessibles pour le consommateur.   4. Le lancement d’une campagne de communication pour promouvoir le textile français et lutter contre l’ultra fast-fashion. Cette campagne sera préparée en partenariat avec l’ADEME et le MEDEF. Julia FAURE Maud HARDY Nusa Urbancic Thomas Huriez Nicolas Houzé Karine Vergniol Maxime Delavallee https://lnkd.in/gtTTCAT2

On finit la semaine en beauté avec une loi anti-fast fashion plébiscitée par l’Assemblée Nationale 🙌 C’est à l’unanimité que la loi anti-fast fashion a été adoptée par les députés hier, ouvrant enfin la voie à la définition d’un cadre réglementaire pour protéger notre environnement, mais aussi notre économie et notre santé, face à des géants comme Shein ou Temu. Car on parle beaucoup de l’impact écologique du textile (à juste titre puisqu’il représente 10% des émissions carbone et qu’à ce rythme de production et consommation, ce sera 26% d’ici 2050!), mais de nombreuses études ont aussi montré la nocivité de leurs produits pour notre santé, tout comme les conditions de travail inacceptables dans lesquelles ces produits sont fabriqués. Sans compter la destruction de notre tissu économique par ces acteurs, et en particulier celui du made in France, de la mode responsable, du commerce éthique, mais aussi de la seconde main. Car même son prix attractif par rapport au neuf est plus cher que ceux pratiqués par Temu ou Shein! Et rendez-vous compte de leur force de frappe: Temu a dépensé en 2023 , pour les seules plateformes Meta (Facebook, Instagram, WhatsApp), 2 milliards de dollars de publicités! Le géant perdrait 7€ par commande pour installer son monopole. Même le champion du dumping économique, Amazon, est désormais menacé sur ses terres natales, avec déjà 50 millions de visiteurs mensuels pour Temu aux Etats-Unis contre 70 pour Amazon… C’est aussi pour cela que cette loi est importante car non seulement elle met en place un système de bonus/malus pour contrecarrer ces pratiques de dumping mais elle interdit aussi l’accès à la publicité qui inonde aujourd’hui internet (même des annonces sponsorisées par Temu sortent quand vous tapez Label Emmaüs sur Google!). Bravo à tous ceux qui se sont mobilisés pour cette loi Zero Waste France Les Amis de la Terre France En Mode Climat Emmaüs France HOP // Halte à l'Obsolescence Programmée France Nature Environnement Fairtrade International Pauline Debrabandere Anne-Cécile Violland Julia FAURE Flore Berlingen 👏 Ce n’est que le début de la guerre mais c’est déjà une belle bataille de remportée! #fastfashion #impact #economiecirculaire #secondemain #madeinfeance #commerceresponsable

La fin de la Fast Fashion : une avancée cruciale. Enfin, une lueur d'espoir dans le monde de la mode : 2 propositions de loi émergent pour contrer les méfaits de la fast fashion. Portée par Anne-Cécile Violland et Antoine Vermorel, ces initiatives visent à freiner la course effrénée vers la surconsommation et l'exploitation. 👗 Première proposition Discutée demain, elle propose non seulement des malus pour les marques de fast-fashion, mais également l'interdiction de la publicité pour l'ultra fast-fashion. Une étape cruciale pour stopper cette spirale destructrice. ❓ Mais quels critères définissent la fast fashion ? La loi se base sur le nombre de références mises sur le marché chaque année. Une approche qui vise à cibler les marques les plus responsables de cette surproduction. 💡 Cependant, cette loi ne suffit pas. L'ultra low cost reste un problème majeur, représentant jusqu'à 20% des parts de marché. D'autres critères, comme le score environnemental des vêtements, doivent être envisagés pour une régulation efficace. 💰 Enfin, l'instauration de bonus-malus pourrait récolter des sommes considérables, mais leur utilisation doit être réfléchie. De la redistribution aux plus précaires au soutien de l'industrie française, chaque euro doit être investi de manière stratégique. 🌟 Conclusion : Cette loi est une première étape nécessaire, mais d'autres mesures doivent suivre. Les enjeux écologiques et sociaux exigent une action rapide et concertée. Il est temps de repenser nos modes de production et de consommation pour un avenir plus durable. 🌍

https://lnkd.in/egVYeWVE La prédominance de la « fast fashion » est telle que ses #effets négatifs semblent se propager dans tous les aspects de notre #société, engloutissant même le monde, selon certains observateurs, comme le souligne The Atlantic. La #cadence effrénée de la #production et de la #consommation de vêtements ne montre aucun signe de ralentissement. Au cours du XXIe siècle, la production de #vêtements a quasiment doublé, tandis que la #durée de vie des articles vestimentaires est réduite de moitié. Chaque année, 50 milliards de vêtements sont jetés, à peine un an après leur fabrication. L'#urgence d'agir est indiscutable, mais trouver la meilleure approche pour y parvenir reste complexe. En réponse à cette problématique, l'Assemblée nationale française a récemment adopté une #législation visant à encadrer les #pratiques de la #FastFashion. Verena Gruber Diego Rinallo, Ph.D. Marta Pizzetti Miriam Farias Cette initiative s'inscrit dans une tendance où les consommateurs sont de plus en plus encouragés à contribuer à la préservation de la planète par leurs choix d'achat. Cependant, la faisabilité de cette approche est remise en question.

L’#influence de la « fast fashion » est si omniprésente et ses conséquences négatives si étendues qu’à l’instar de The Atlantic on serait tenté de dire qu’elle « mange le monde ». L’accélération de la production et de la consommation de mode semble sans fin. Depuis le début du XXIe siècle, la production de vêtements a quasiment doublé, tandis que les consommateurs conservent les articles d’habillement deux fois moins longtemps. 50 milliards de vêtements sont jetés dans l’année qui suit leur fabrication. Qu’il soit urgent d’agir semble évident, mais déterminer la meilleure façon de le faire n’est pas si évident. Ainsi, l’Assemblée nationale française a adopté en mars un texte pour réguler les pratiques de la fast fashion. https://lnkd.in/eUNzY44J

L'Assemblée Nationale a adopté ce jeudi des mesures visant à freiner la fast fashion. Ce que j’en pense ? 🙏 MERCI d’avoir pris ce sujet à bras le corps. La réglementation est nécessaire dans le secteur de l’habillement car il y a une “prime au vice”, pour reprendre les mots de Julia FAURE lors de son passage à France Inter la semaine dernière : les entreprises ont un avantage compétitif à mal faire, et les consommateurs préféreront toujours payer moins. ❌ Je ne crois cependant pas en l’indicateur environnemental. L’intention est bonne mais ce n’est pour moi qu’un outil de plus pour alimenter le greenwashing, que les gros manieraient à la perfection et qui freinerait encore le développement des petits qui souhaiteraient montrer qu'ils font les choses bien (manque de personnel dédié et de moyens). Il n’aurait par ailleurs que peu d’impact sur les comportements d’achats selon moi : personne aujourd'hui ne serait étonné de voir une mauvaise note sur un produit Shein si ? Et pourtant leur rentabilité parle d’elle-même (23 milliards de dollars de CA en 2022 - LSA Conso). 🛍️ Et Zara ? Si Zara et ses copains sont loin derrière Shein et ses 7200 nouvelles références par jour, n’était-ce pas déjà TROP ? Pourquoi ne s’attaquer qu’au problème de l’ULTRA fast fashion alors que cela fait bien longtemps que la fast fashion tout court est un désastre ? Chaque jour, 160 tonnes de vêtements sont déversées au Ghana (l’une des plus grandes poubelles textiles du monde), et ça ne date pas d’hier… Rappelons que Temu par exemple n’existe que depuis 1 an et demi. 😡 “C’est toujours le consommateur qui paie”. Je ne vais pas faire l’unanimité là-dessus mais j’assumerai mes propos : la vérité c’est que lorsque vous paierez 7,50€ une robe affichée à 5€, vous ne paierez quand même pas grand chose relativement à ce que tout cela coûte réellement (à la planète et au Vivant). Je pense qu’il s’agit d’une excellente mesure pour forcer la prise de conscience (et les actes qui en découlent), car si 78% des personnes interrogées déclarent agir en faveur d'une consommation durable (source : ADEME), force est de constater qu’en pratique, nos besoins de reconnaissance sociale et de nouveautés passent avant la dignité et la santé des autres. 👉 CELA DIT : Je pense effectivement qu’au-delà d’interdire à ces enseignes de faire de la publicité dans notre pays (mesure qui je pense aurait pu être prise plus tôt compte tenu du non-respect évident des droits de l’Homme dont elles font preuve), une taxe miroir aurait pu être envisagée pour pénaliser ces acteurs irresponsables. Le problème avec ce genre de mesures (et je pense bien que c'est la raison pour laquelle elle n'a pas été présentée à l'Assemblée) est que la situation pourrait très vite nous échapper en affectant directement la qualité de nos relations internationales, et qu’une telle situation ne serait pas souhaitable non plus. Step by step donc et je le comprends. #fastfashion #modedurable #shein #temu Photo : Isabelle SERRO