Post de Alexandre Rompteau

Le handicap m'a empêché de m'épanouir professionnellement dans la carrière que j'avais choisi. Mais il m'a permis de découvrir d'autres domaines, de devenir experte de d'autres domaines de compétences dont je n'avais même pas idée et auxquelles je n'avais même jamais pensé. Il m'a poussé à me dépasser encore et toujours pour avoir une vie la plus normale possible. Et c'est aussi cette force de vouloir aller encore plus loin qui me fait avancer aujourd'hui et me pousse tous les jours à m'améliorer. Sans le handicap, je me serais sûrement épanouie, mais finalement je n'aurai pas découvert toutes mes capacités, d'adaptation, de polyvalente, de persévérance, de résilience, de capacités à toujours apprendre, de tolérance, d'ouverture d'esprit. Alors oui le handicap est un défi et m'empêche de faire certaines choses. Mais ça m'a donné une force que je n'aurais sûrement jamais gagné autrement. Et la vie m'a prouvé à de nombreuses reprises que c'est de cette force dont j'avais besoin. On est tous handicapés par quelque chose à un moment de sa vie, même si c'est momentané. Une rupture difficile, la perte d'un emploi, un deuil, une maladie, bref, on a tous des moments où on est plus vulnérables, et où on avance quand même. Avec le handicap, et malgré la force que cela nous confère, il faut imaginer que c'est une vulnérabilité qui ne s'arrête jamais. C'est ça le handicap. Une vulnérabilité qui dure dans le temps, qui ne s'arrange pas même si on dort plus, même si on se fait suivre par un meilleur médecin, même si on se fait accompagner par une association ou une personne de confiance. Le handicap ne se guéri pas, ce n'est pas une question de volonté, ce n'est pas un manque d'implication ou un manque d'intelligence ( sauf s'il y a déficience intellectuelle bien sûr). Le handicap n'est pas une façon de "se faire remarquer " ou " de faire pitié pour obtenir des choses ". Souvent même le handicap ne se voit pas ( dans 80% des cas). Le handicap permet d'explorer d'autres voies. Alors, si chacun de nous a des pierres pour construire sa vie, c'est à chacun de savoir si on veut en faire des murs ou des ponts. On ne sait jamais quel est le chemin des autres pour en arriver où ils en sont. Mais on peut leur proposer une place sur de nouveaux chemins, juste en ne leur fermant pas la porte et en acceptant de marcher côtes à côtes. Qui sait, peut-être que ça peut mener sur des parcours que nous n'aurions pas exploré autrement...

Épisode n°76 Rien ne se voit à l’extérieur, et pourtant, à l’intérieur, c’est un poids constant. On semble en pleine forme, on donne l’impression que tout va bien, mais la réalité est parfois bien différente. Ce que certains ignorent, c’est que derrière ce sourire, il y a des journées faites de défis invisibles. Je vis avec ce handicap depuis des années. J’ai appris à dissimiler, à faire semblant pour m’adapter. Mais la vérité, c’est que chaque jour est un combat. Un combat pour ne pas céder à la fatigue, à la douleur ou au jugement des autres. Parfois, il est plus simple de faire comme si tout allait bien. Le handicap invisible n’a ni visage, ni signe apparent, mais il est là au quotidien. Il modifie la façon dont on vit, dont on perçoit le monde, et comment le monde nous perçoit. Ce n’est pas parce qu’on ne voit pas une béquille ou un fauteuil roulant que la douleur n’existe pas. Je tiens à dire à ceux qui, comme moi, vivent avec un handicap invisible : je vous comprends. Aujourd’hui, ce que je veux dire, c’est qu’on ne devrait pas avoir à se cacher. Ces défis invisibles sont tout aussi réels que ceux qui se voient. Je veux encourager ceux qui, comme moi, se battent chaque jour en silence à s’autoriser à parler, à demander du soutien. Vous n’êtes pas seuls, et il est essentiel de ne pas affront ces moments dans l’ombre.

Moi qui rêvait d’une bonne situation… «  L’autre monde PAR Raphaël Enthoven À proprement parler, aucun handicapé n’est en « situation de handicap » et il faudrait bannir cette litote : le handicap n’est pas temporaire. Le handicap n’est pas un moment difficile à passer. Il est essentiel d’adopter un autre regard sur le handicap et d’y adapter l’ensemble de nos structures, mais il est aussi essentiel d’admettre que le fait du handicap ne dépend ni du jugement d’autrui, ni d’une prothèse adéquate, ni d’une refonte de l’environnement. Parler de « situation de handicap », c’est faire comme si cette affaire-là n’allait pas durer, comme si le handicap n’était qu’une erreur à rectifier : parler de « situation de handicap », c’est implicitement parier sur un retour à la normale. Bref, c’est nier le handicap tout en se persuadant qu’on y fait attention. L’intention est excellente, le résultat relève du déni. Parce que la cécité, la petite taille ou l’hypertonie ne s’estompent pas, l’atteinte d’un membre est éternelle, la déficience intellectuelle ne disparaît jamais, nul n’est provisoirement handicapé, et si géniaux soient les palliatifs, une jambe en moins n’est pas comme une jambe brisée. Réduire le handicap à une « situation » procède de l’illusion selon laquelle le handicap dépend seulement de notre capacité d’agir. En somme, la « situation de handicap » viendrait uniquement du fait que nous n’avons pas encore mis au point les outils parfaits, ou les dispositifs pertinents, qui permettraient à toute personne se trouvant dans cette « situation » de récupérer la totalité de ses moyens d’action. L’implicite de la « situation de handicap », c’est qu’il suffirait que le monde s’adapte pour que le handicap disparaisse. Rien n’est plus faux. Sheetal Devi, la phénoménale para-archère de 17 ans, née sans bras, qui a ébloui le monde entier en touchant deux fois le cœur de la cible, a une précision comparable à celle des meilleurs archers valides, sauf qu’elle tire avec les pieds, ce qui rend la chose inouïe. Son handicap n’est pas une « situation », sa performance n’est pas la négation de son handicap, mais, tout à l’inverse, son affirmation. Par son tour de force, son handicap n’est pas aboli, mais enfin reconnu. Le handicap n’a rien d’une « situation », le handicap n’est pas une anomalie mais un monde en soi, un univers, une scène gigantesque avec ses découvertes, ses inventions, son éthique et sa façon de penser. Non pas un monde secondaire, ni un monde éphémère, une mauvaise situation dont la technique ou l’excellence sauraient nous extraire, mais un monde insolite, singulier, dont il ne s’agit pas de sortir mais où il faut, au contraire, apprendre à entrer. ■ »

Rien à ajouter

😿Environnement, notre plus grand handicap ! ➡️ Environnement Infrastructurel : 🔸️ Quand tu as une maladie invalidante : chaussées inadaptées... 🔸️ Quand tu es en fauteuil roulant : escalier, manque de rampe, … ➡️ Environnement Social : 🔸️ Quand tu as un trouble de bipolarité/ schizophrénie : “il/elle est fou/folle 🔸️ Quand tu as un TND : “c'est à la mode” ➡️ Environnement familial : 🔸️ Quand tu as un handicap invisible : "tu es faignant.e"... ➡️ Environnement Médical : 🔸️Handicap Invisible : “c'est dans la tête !” ➡️ Environnement Professionnel : 🔸️“Les aménagements coûtent trop cher !” 💔En repoussant une personne, nous écrasons sa capacité à faire ressortir son potentiel, nous la rejetons, ce qui baisse sa confiance et son estime de soi. 😒Elle sera alors convaincue qu'elle ne vaut rien ! Nous passerons ainsi à côté d'une magnifique personne !🧡 🪴Quand une plante meurt, ce n'est pas de sa faute, mais bien celle de son environnement ! ⚒️Cassons les codes pour avancer ensemble, autrement ! ----- 🌞Manjit Handi’Coach🌞 Coach & Conférencière Sensibilisation handicap in/visible SEEPH -Découvrez ma conférence "le Pouvoir de l'Adaptabilité" -Formation Handicap & Management Échangeons de vive voix sur vos projets : https://lnkd.in/e9AVRAWV 🎧Podcasteuse Cerveaux Extraordinaires Handicap cognitif et psychique (Disponible sur Spotify https://lnkd.in/e7bNdy-d) 🧡Services aux particuliers : www.ashk-coaching.fr Insta : manjit.handicoach 🌞🌞🌞

"Aujourd’hui, je suis mitigée par rapport au discours qui consiste à dire que c’est merveilleux d’aller plus loin que ses limites." Cécile GANDON est une personnalité lumineuse que j'ai rencontré chez Fondation OCH. Je me suis sentie tout de suite très à l'aise avec elle. Ses talents de narratrice et de communicante me rendent très admirative d'elle. "La vie avec un handicap n’est pas un long fleuve tranquille, tout le monde s’en doute. Le plus délicat pour moi à gérer au quotidien avec mon handicap moteur, c’est la fatigue. Elle s’invite parfois à l’improviste et je dois lui laisser sa place, l’admettre, l’accueillir plutôt que la combattre. Ce n’est pas facile : grandir avec un handicap, c’est d’abord apprendre à lutter pour aller de l’avant !    Aujourd’hui, je suis mitigée par rapport au discours qui consiste à dire que c’est merveilleux d’aller plus loin que ses limites. Je crois que le secret c’est plutôt de les connaitre, déjà. En ce sens mon handicap est une école de sagesse, douloureuse, exigeante et dont je me passerais bien. Mais il est un bon garde-fou contre la tentation du «toujours plus ». Quand la fatigue survient, quand les douleurs physiques augmentent, je sais que je dois ralentir, ou même m’arrêter. Je n’y arrive pas toujours. Je suis encore en contrat d’apprentissage à ce niveau😊 Mon handicap me rappelle aussi que j’ai besoin des autres. Je ne suis pas faite pour vivre en pure autonomie. La vie de travail, c’est aussi la vie d’équipe. C’est chouette, en vrai, de pouvoir s’appuyer les uns sur les autres. Et pas seulement parce que j’ai un handicap, mais aussi parce que nos compétences sont diverses et complémentaires. Je suis émerveillée par la richesse humaine et les talents de mes collègues. Autant de personnes, autant d’univers. J’aime beaucoup mon métier de graphiste et de communicante : il me permet de déployer de la créativité, de la sensibilité. Moi qui suis contrainte à une forme d’immobilité, je voyage en images, en mots. Je voyage au gré des rencontres, je découvre des paysages humains étonnants à travers les parcours de vie des personnes que j’ai au bout du fil. Je ne vais ni au bout du monde, ni au bout de mes limites, mais au bout du fil, j’y suis assez souvent ! 😊" Merci à elle pour ces mots si justes.

Eh oui je #ramènemafraise encore, en ce jeudi au soleil 🌞grâce aux défi de Nina Ramen 🍓 et oui nous sommes le 10/10/2024 journée des DYS. j'en fait en point d'honneur.💪🍀 🌟 Handicap invisible, force incroyable ! 🌟 🕉️ Bonjour à tous 🕉️, ➡️ Je m'appelle Isabelle ALIX alias la Fée Tricottine 🧚♂️, mon nom de plume✍️ et j'ai des troubles DYS (dyslexie, dysphasie, etc.). Mon handicap est invisible, mais bien réel. Et vous savez quoi ? Cela ne me définit pas, ça me rend plus forte ! même à 60 ans💪 Je me bats depuis des années (2017)pour faire respecter mes droits. Parfois, c’est comme participer à un marathon administratif, mais sans avoir chaussé les bonnes baskets ! 😅 ➡️ Pourquoi c’est important ? Parce que les lois sur le handicap existent, et elles DOIVENT être appliquées. Je défends chaque jour l’accès aux compensations, à un soutien adapté et surtout à une meilleure compréhension des troubles TND. Attention🔺 , je ne me plains pas ! Je transforme ces défis en opportunités. Aujourd’hui, je me reconvertis en sophrologue pour accompagner les autres vers plus de bien-être... tout en prouvant que nos différences sont une vraie richesse 🌿✨. Mon message ? 🎯 👉 Les personnes DYS ou avec d'autres TND ont des droits comme tous les autres handicaps. Faisons respecter ces lois, avec un sourire et un brin d'humour, car c’est bien meilleur pour la santé mentale ! 😄 👉 Ensemble, construisons un monde inclusif où chacun peut s’épanouir. Vous retrouverez mon histoire sous ce lien il est en construction : https://lnkd.in/dJ7pwZUx Ma chaine YouTube: https://lnkd.in/eZpwVTbB Mon podcast : https://lnkd.in/eKcQq5-A Sites où je crée mes chansons, merci les #nouvellestechnologie pour faire autrement dans la joie de créer et s'épanouir à l'infini ♾️: Titre : Le numérique c'est magique https://lnkd.in/dYwPHufD Titre : Ose Agir: https://lnkd.in/ddaWDqu2 #Handicap #DYS #TND #Inclusion #DroitsHandicap #SantéMentale #Sophrologie #JoieEtHumour #innovation #digital #IA #droitssociaux

Il nous est sûrement déjà arrivé de croiser une personne en situation de handicap, et une émotion nous a probablement traversé à ce moment-là. Longtemps perçu comme une fatalité, le handicap continue parfois d’être vu de cette manière. Cependant, il est temps de le considérer autrement. Découvrez, dans ce nouvel article de Monpsychomag, l'origine du concept de handicap et les raisons pour lesquelles nous devons changer notre perception des personnes en situation de handicap. 👇🏽👇🏽👇🏽 https://lnkd.in/de8PQaDR #Handicap #Dignité #Humanité

J'ai un ami qui a un handicap invisible. Et je dois être honnête, le sujet du handicap n'a jamais été un combat. Je me suis mobilisée sur les sujets de reconnaissance au travail, sur l'importance d'avoir une bonne qualité des relations au travail (pour sa santé mental et sa performance) et du rôle que doit jouer le manager pour y parvenir. Ce sont vraiment thématiques qui me tiennent à coeur. Mais le handicap je n'y pense pas tant que ça. Parce que je n'y suis pas vraiment confrontée déjà. Et peut-être parce qu'il a tendance à être invisible aussi. Jusqu'à ce que cette personne, qui est un ami très cher, me fasse part de son handicap (il est malentendant) et de la façon dont il le vit au quotidien et au travail. Son entreprise a été plutôt exemplaire. À part quand sa RH saute de joie lorsqu'elle apprend qu'il a un handicap car elle va pouvoir remplir son objectif.. Mais ils l'ont aidé à s'appareiller et ils font un peu comme si de rien n'était. Sauf que c'est là où ça devient problématique. Il me partage qu'il commence à se faire exclure des conversations "on t'enverra la présentation plus tard, t'embêtes pas à rester dans la réunion", ou bien il se retrouve à gérer des situations délicates parce que tout le monde ne sait pas pour son handicap. On va lui parler trop doucement ou lorsqu'il y a beaucoup de bruit autour, et il ne comprend absolument rien. Il utilise une de ces 10000 stratégies d'évitement pour ne pas se sentir bête. Mais le truc c'est qu'il a l'air bête parce que la personne en face ne comprends pas sa non-réaction ou son hochement de tête hors de propos. Ça m'a vraiment émue de voir à quel point il se sentait isolé et ça m'interroge vraiment sur l'accompagnement des handicaps invisibles en entreprise. Si vous avez des bonnes pratiques d'entreprises exemplaires, ça m'intéresse vraiment. Ça pourrait devenir un nouveau combat...

Voici 5️⃣ phrases à ne JAMAIS dire à une personne qui a un handicap invisible : 🎙️ « 𝗧𝘂 𝗲𝘀 𝘁𝗿𝗼𝗽 𝗷𝗲𝘂𝗻𝗲 » Le handicap invisible n'a pas d'âge. Il peut même être présent dès la naissance. Personnellement, j'avais 16 ans lorsqu'il est entré dans ma vie. 🎙️ « 𝗜𝗹 𝘆 𝗮 𝗯𝗶𝗲𝗻 𝗽𝗹𝘂𝘀 𝗴𝗿𝗮𝘃𝗲 » Le handicap a de multiples facettes. Seule la personne qui le vit les connaît entièrement. Tous les handicaps sont légitimes, qu'ils soient visibles ou invisibles. 🎙️ « 𝗛𝗮𝗻𝗱𝗶𝗰𝗮𝗽𝗲́𝗲 ? 𝗣𝗼𝘂𝗿𝘁𝗮𝗻𝘁, 𝘁𝘂 𝗮𝘀 𝗹'𝗮𝗶𝗿 𝗱'𝗮𝗹𝗹𝗲𝗿 𝗯𝗶𝗲𝗻 » Un sourire peut cacher bien des souffrances. Qui imaginerait que derrière le mien se cachent des douleurs intenses qui me réveillent chaque nuit ? Ce n'est pas parce que je garde le sourire que je vais bien. 🎙️ « 𝗔𝗹𝗹𝗲𝘇, 𝘁𝘂 𝗻𝗲 𝗽𝗲𝘂𝘅 𝗽𝗮𝘀 𝗳𝗮𝗶𝗿𝗲 𝘂𝗻 𝗲𝗳𝗳𝗼𝗿𝘁 ?! » Avec un handicap, de simples actions comme se lever ou s'habiller peuvent représenter des efforts gigantesques. Par exemple, le simple frottement d'un tissu aggrave mes douleurs. Ça s'appelle l'allodynie, et c'est un vrai cauchemar. 🎙️ « 𝗘𝘀𝘀𝗮𝗶 𝗱𝗲 𝗻𝗲 𝗽𝗮𝘀 𝘆 𝗽𝗲𝗻𝘀𝗲𝗿, 𝗲𝘁 𝗰̧𝗮 𝗶𝗿𝗮 𝗺𝗶𝗲𝘂𝘅 » Qu'il soit physique ou psychique, le handicap est réel. Il n'est PAS lié à un simple état d'esprit. Et non ! Mes douleurs invalidantes ne peuvent pas disparaître en un simple claquement de doigts. Toutes ces remarques on me les a dites à plusieurs reprises. 𝗘𝗹𝗹𝗲𝘀 𝗶𝗹𝗹𝘂𝘀𝘁𝗿𝗲𝗻𝘁 𝗮̀ 𝗾𝘂𝗲𝗹 𝗽𝗼𝗶𝗻𝘁 𝗹𝗲 𝗵𝗮𝗻𝗱𝗶𝗰𝗮𝗽 𝗲𝘀𝘁 𝗯𝗶𝗲𝗻 𝘁𝗿𝗼𝗽 𝘀𝗼𝘂𝘃𝗲𝗻𝘁 𝗺𝗶𝗻𝗶𝗺𝗶𝘀𝗲́ ♿️ Alors, ensemble, continuons à œuvrer pour une société plus inclusive. 👇 Et vous, quelles phrases vous ne voulez plus entendre ?