Post de Annelise Stern

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Mon métier est en voie de disparition. Je suis galeriste et en 2024, le business model de la galerie traditionnelle s'effondre, tandis qu'une série de nouveaux corps de métiers - agents d'artistes, arts managers, plateformes de vente en ligne... - grignotent (voir dévorent) une partie de notre terrain de jeu. ✅ En réalité, mon métier ne disparait pas, il évolue, mais il est bien vrai que ceux qui n'évolueront pas, disparaitront. J'ai envie de m'arracher les cheveux lorsque j'explique que la galerie n'a pas de lieu fixe permanent ouvert 5 jours par semaine au public avec pignon sur rue et que la conclusion de certaines personnes est que "ah donc tu n'as pas encore de galerie." J'ai une galerie d'art, mais je suis suffisamment lucide pour savoir qu'à notre époque, cette profession doit se réinventer pour survivre, et cela demande de l’agilité, du courage, et une remise en question constante. Face aux coûts exorbitants des emplacements fixes, aux mutations dans la consommation culturelle, et à l’émergence du digital, j’ai fait le choix d’une galerie qui se déplace, s’adapte, investit des lieux éphémères et s’allie à des événements. Ce n’est pas un modèle ‘au rabais’ comme certains pourraient le penser, mais au contraire, un modèle qui correspond à une vision de l’art plus contemporaine, plus nomade, et surtout plus résiliente. Car le rôle du galeriste aujourd’hui dépasse largement la simple gestion d’un espace. La galerie d'art de demain n'est plus un commerce physique, mais avant tout une marque. Mon rôle est de connecter les artistes aux collectionneurs, de vendre leurs oeuvres, de créer des expériences inoubliables, de défendre leur travail auprès des institutions ou encore de les accompagner sur des collaborations avec des marques. La galerie devient un acteur culturel multifonction, là pour défendre des œuvres, mais aussi pour trouver de nouvelles façons de les valoriser. Je ne suis pas en train de ‘manquer’ quelque chose parce que je ne suis pas derrière une vitrine en permanence. Je fais le pari que l’art peut toucher davantage de monde en s’échappant des murs traditionnels et en allant là où sont les potentiels clients. Mon métier n’est pas en train de mourir ; il s’adapte, il se redéfinit. Et je suis prête à prendre ce virage pour que les artistes continuent de trouver des écrins à leur hauteur, où qu’ils soient. -------------------- Je suis Annelise Stern, fondatrice de la ART GIRLS GALERIE. Galeriste * Curatrice * Critique d'art * Conférencière 📍 Mes domaines de prédilection : le female gaze, l'art et la tech. 📍 Ma mission : écrire l'histoire de l'art pour les petites filles de demain. * Achat d'oeuvres d'art / gestion de collection * Curation / conception d'expositions * Consulting web3 * Panels / conférences * Rédaction de textes d'artistes Contactez moi par email : annelise@artgirls.store

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Jacob BLEU

Artiste visuel et opérateur culturel

1 mois

Merci chère Annelise. Approche très pertinente. Il faut démocratiser l’accès à l’Art sans en perdre sa substance et sa qualité. Et permettre surtout que les artistes vivent de leur travail. Je me souviens, il y a quelques années de cela, lorsque j’organisais des soirées de Slam, Jazz et défilé de mode en galerie à Abidjan, certains "puristes" me regardaient d’un mauvais œil. Aujourd’hui, tout le monde crée de l’animation autour de l’art. Car après les vernissages, il n’y a pas grand monde qui passe en galerie pour voir les œuvres.

SANDRINE CHALOT

Thérapeute stress, charge mentale, pré/post burn-out, Équilibre pro/perso. Intervention entreprises et structures - Programme Zénitude au féminin - Prof. dessin Atelier Chalot, Artiste peintre - Performances artistiques

1 mois

Pourrait-on appeler ça une galerie nomade ? Quelle est la différence avec être agent d’artiste ? Ceci est une vraie question. 😉

Se délocaliser hors des capitales et/ou sur le web est sûrement une des voies pour durer Il y a actuellement beaucoup de galeries de qualité en province Et bcp d’œuvres de qualité en ligne Bravi pour votre enthousiasme et votre obstination au très vues de la réussite à long terme

bonjour, dans un premier temps je préfère me présenter au travers de mon site et rester à votre écoute ou à votre disposition pour tout contacte. bien cordialement! Christian Kubala www.kubala.fr - contact@kubala.fr

Grégoire Jeanmonod

Conférencier, fondateur de 47ème rue, auteur du livre Leçons d'artistes

1 mois

Bravo pour tous vos efforts Annelise Stern. Les artistes ont besoin de galeristes, quelle que soit la forme que prendra l'espace d'exposition. Et vous avez raison de challenger les conventions. C'est difficile, mais comme disait Warhol: "Art is a dirty job, but somebody's got to do it!"

Claude Riou

Artiste Auteur Photographe chez Claude RIOU

1 mois

Bonjour. Je partage votre point de vue sur la galerie. Par contre, je ne peux être d'accord avec votre approche des artistes, en ne sélectionnant que des femmes. C'est de la discrimination pure et simple....

Ekin Akalin

Expert, Curateur et Conferencière des arts d'Orient

1 mois

Bravo, je n'arrête pas de répéter qu'il faudrait faire un colloque sur la galerie de demain.

Martine Boulart

Ancien directeur de programme HEC chez HEC Paris Executive Education

1 mois

Bonne idée

Bravo pour cette agilité ! Croyez-vous que l’absence de lieu fixe renforce l’accessibilité de l’art, ou au contraire, crée une barrière pour certains publics ?

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