Post de AzurİA

🌟 FIADS est née 🌟 Nous avons le plaisir d'annoncer la création de France IA Défense & Sécurité #FIADS. Notre association réunit les pionniers français de l'intelligence artificielle appliquée à la défense et à la sécurité. Ce nouveau groupement est fondé par des startups et PME françaises, Airudit, Arkeocean, AzurİA, Delfox, HawAI.tech, Icarus Swarms, IMPACT - DeltaSuite,  Kayrros, LTU, Mind2Shake, NanoXplore SAS, NukkAI, Numalis, QuantCube Technology, ThinkDeep AI, Videtics, Xpdeep.   FIADS vise à relever le défi stratégique lancé par le président de la république, Emmanuel Macron pour positionner la France en leader incontesté de l’#IA, afin de :    🛡 Répondre concrètement aux défis de l’IA pour la défense et la sécurité : permettre aux pionniers de l’innovation de collaborer plus efficacement au sein de projets stratégiques, loin des cycles classiques des programmes d’armement   🛡 Renforcer la souveraineté nationale : développer des solutions françaises d'IA innovantes pour les secteurs de la défense et de la sécurité, dans le respect des règles d’éthique et de sécurité   🛡 Défendre les intérêts de la filière : Représenter les intérêts des acteurs français spécialisés en IA de défense et sécurité auprès des instances nationales et internationales.   #France #IA #Technologie #Défense #Sécurité

Le 8 mars, Sébastien Lecornu, ministre des Armées, a annoncé la création de l’Agence Ministérielle pour l’Intelligence Artificielle de Défense (AMIAD), avec pour objectif de positionner la France en leader de l’IA militaire. Bertrand Rondepierre, un jeune polytechnicien ayant travaillé chez Google DeepMind, prend la direction de cette agence. Son expertise et son parcours soulignent un mouvement de rapatriement des compétences en intelligence artificielle vers le secteur militaire, un changement de paradigme où, autrefois dominé par les grandes entreprises technologiques, ce domaine voit aujourd'hui un retour vers les enjeux de défense nationale. Bertrand Rondepierre explique que son choix de rejoindre l’AMIAD est motivé par le contexte géopolitique actuel et un sens aigu du service public. Il cite la "Mission Cédric Villani" dont il a été rapporteur, comme une étape clé de son engagement vers l’utilisation de l’IA dans La Défense. L’AMIAD doit permettre à la France de renforcer sa souveraineté dans ce secteur stratégique, en s’assurant une autonomie vis-à-vis des fluctuations de l’industrie mondiale. Avec un objectif de recruter 300 personnes, dont 75 % d’experts, l’agence envisage d’utiliser l’IA pour diverses applications défensives, comme l’identification et la réparation de mécanismes techniques ou l’isolation de signaux d'intérêt stratégique. Ces technologies aideront notamment les opérateurs de sous-marins, surnommés les "oreilles d’or", dans leurs missions. Bertrand Rondepierre soulève également des questions éthiques, amplifiées par les récents conflits mondiaux où l’IA a été testée en conditions réelles. Il insiste sur le fait que, malgré l’innovation technologique, les décisions de conception et d’utilisation restent profondément humaines et doivent être encadrées par une réflexion éthique continue. Cette vision est d’autant plus cruciale que le monde de la défense intègre de plus en plus de technologies numériques, transformant ainsi les pratiques traditionnelles basées sur des équipements matériels. En définitive, l’approche de l’AMIAD, tout en étant résolument technique, reste consciente des implications éthiques et stratégiques de l’intégration de l’intelligence artificielle dans le secteur de la défense. Ce positionnement souligne la nécessité d’adapter les pratiques militaires aux nouvelles réalités technologiques tout en tenant compte des limites et responsabilités que cela implique.

L'intelligence artificielle (IA) s'impose aujourd’hui comme un moteur incontournable dans de nombreux domaines, et la défense n’y fait pas exception. Mais l'adoption de ces technologies par les nations pose une question cruciale : comment assurer la souveraineté tout en exploitant pleinement le potentiel de l'IA ? La souveraineté technologique, c'est la capacité pour un pays de développer et de contrôler ses outils stratégiques, sans dépendre d’acteurs extérieurs. Dans un contexte de compétition mondiale accrue, où les solutions innovantes proviennent souvent de puissances étrangères, comment les États peuvent-ils garantir leur indépendance et la sécurité de leurs données sensibles ? Les enjeux sont nombreux : cybersécurité, souveraineté des données, maîtrise des technologies critiques, régulation éthique des systèmes autonomes… Autant de défis que les nations doivent relever pour préserver leur sécurité et leur autonomie. La course est lancée. Ceux qui sauront anticiper et innover tout en évitant les dépendances stratégiques seront les garants de leur propre souveraineté. ✅ Votre avis m’intéresse : comment percevez-vous ce défi de la souveraineté à l'ère de l'IA ?

Chapsvision, l'ogre discret de la French Tech L'éditeur français de traitement des données annonce sa 27e acquisition en cinq ans d'existence. Il remporte un important appel d'offres de la DGSI aux dépens d'une alliance Thalès-Atos. « OTDH » pour outil de traitement des données hétérogènes. C'est le nom un peu barbare d'un appel d'offres de la DGSI lancé en 2022. Objectif de la Sécurité intérieure : remplacer son ancien système de gestion de données de masse fourni par l'américain Palantir par un outil 100 % tricolore. Et le vainqueur du marché n'est pas celui qu'on attendait. Chapsvision est sur le point de rafler la mise. Après une longue série de tests techniques, ce discret éditeur de logiciels fondé en 2019 par Olivier Dellenbach a été préféré à Athea, la joint-venture portée par les plus imposants groupes Thalès et Atos. La 27e acquisition, Chapsvision vient de la boucler. C'est sans doute l'une des plus stratégiques. Créé en 2002 par Alexandre Bilger et Philippe Laval, le français Sinequa développe un moteur de recherche intelligent pour les données des grandes entreprises. Ses revenus dépassent les 40 millions d'euros. « Il nous apporte un savoir-faire technologique hyper porteur basé sur l'IA, complémentaire de notre activité. Et par ailleurs, il bénéficie d'une large exposition à l'international, notamment aux Etats-Unis avec des clients tels que la NASA, Netflix ou Boeing », résume Olivier Dellenbach qui cherche à accélérer outre-Atlantique. https://lnkd.in/e7bbztFg

☕ De la souveraineté, b*rdel. Le saviez-vous ? La DGSI veut remplacer son ancien système de gestion de données de masse, qui était fourni par l'américain Palantir, par un outil 100 % tricolore. Et je vous le donne en mille, ils n'ont pas choisi Plasma.sh (qui est pourtant le meilleur "Palantir Open-Source" du marché). Quel dommage, on aurait bien aimé...mais n'ayant pas candidaté, ce n'était qu'une demi surprise 😁. La DGSI est visiblement en train de choisir la société ChapsVision (vs Thalès / Atos). Et ça, c'est un très bon signal ! 👉 1. Sur les enjeux de souveraineté nationale : Le fait ne pas dépendre des US (Trump etc) et financièrement aussi (Palantir c'est $$$$$) 👉 2. Sur le fait surtout, qu'en faisant ce type de choix, on arrive à faire émerger des acteurs crédibles et modernes, qui peuvent devenir des nouveaux leaders mondiaux. Bravo Olivier Dellenbach ! https://lnkd.in/eBdMxbtm

[ 📄 𝐏𝐔𝐁𝐋𝐈𝐂𝐀𝐓𝐈𝐎𝐍 : 𝐀𝐑𝐓𝐈𝐂𝐋𝐄 | ⚙️ IA] 🖋️ Bertrand Rondepierre : « 𝐍𝐨𝐭𝐫𝐞 𝐬𝐨𝐮𝐯𝐞𝐫𝐚𝐢𝐧𝐞𝐭𝐞́, 𝐞𝐧 𝐦𝐚𝐭𝐢𝐞̀𝐫𝐞 𝐝'𝐈𝐀, 𝐢𝐦𝐩𝐥𝐢𝐪𝐮𝐞 𝐥𝐚 𝐦𝐚𝐢̂𝐭𝐫𝐢𝐬𝐞 𝐝𝐞𝐬 𝐭𝐞𝐜𝐡𝐧𝐨𝐥𝐨𝐠𝐢𝐞𝐬 » Souveraineté nationale, supercalculateur, champ de bataille, stratégie ministérielle... Bertrand Rondepierre décrypte les grands enjeux liés à l'intelligence artificielle, et il confirme que le traitement des données est bel et bien un enjeu majeur au sein des armées. 𝐿'𝑒́𝑚𝑒𝑟𝑔𝑒𝑛𝑐𝑒 𝑑𝑒 𝑙'𝑖𝑛𝑡𝑒𝑙𝑙𝑖𝑔𝑒𝑛𝑐𝑒 𝑎𝑟𝑡𝑖𝑓𝑖𝑐𝑖𝑒𝑙𝑙𝑒 (𝐼𝐴) 𝑑𝑒 𝑑𝑒́𝑓𝑒𝑛𝑠𝑒 𝑎 𝑒́𝑡𝑒́ 𝑔𝑟𝑎𝑑𝑢𝑒𝑙𝑙𝑒. 𝑄𝑢𝑎𝑛𝑑 𝑎-𝑡-𝑒𝑙𝑙𝑒 𝑑𝑒́𝑏𝑢𝑡𝑒́ ? Bertrand Rondepierre : En France, le sujet a commencé à monter en puissance en 2015-2016. Je pense néanmoins que la rupture s'est faite en 2019 quand Florence Parly, alors ministre des Armées, a présenté les grandes priorités et l'ambition de la Nation en matière d'IA. Il est en revanche plus difficile de dater son arrivée à l'échelle mondiale. Par exemple, aux États-Unis, la Maison-Blanche a publié une stratégie nationale sur l'IA peu avant 2018. Mais c'est surtout la création du CDAO (en anglais, Chief Digital and Artificial Intelligence Office), en juin 2022, qui a véritablement lancé le pays dans cette voie. Plus globalement, nous assistons depuis quelques années à une accélération assez nette et très significative des progrès en matière technologique, avec, en 2023, une maturité de l'IA en forte croissance. Je pense ainsi que l'IA ne relève plus du champ de l'innovation. Elle doit être considérée comme une technologie s'inscrivant dans le cadre des applications opérationnelles. [...] 💻 La suite de l'entretien est à lire dans son intégralité sur le site du Ministère des Armées État-Major des Armées Armée de Terre Armée de l’air et de l’espace Marine Nationale DGA - Direction générale de l'armement DGNUM - Direction générale du numérique Commandement de la cyberdéfense (COMCYBER) Centre d'études stratégiques de la Marine (CESM) Centre d’études stratégiques aérospatiales-CESA Centre d'études stratégiques de la Marine (CESM) 🖋️ #Ambition #Nation #IA #IntelligenceArtificielle #SouverainetéNumérique

🚀 L’intelligence artificielle : un game changer qui redéfinit notre monde ! 🌍 L’Agence Ministérielle pour l’IA de Défense (AMIAD) travaille à l’intégration de l’IA dans la défense, créant des opportunités sans précédent pour l’industrie technologique. Co-développement, partenariats stratégiques… L’IA est bien plus qu’une simple technologie, c’est une transformation majeure, comparée par certains à la révolution de la poudre à canon. Curieux de savoir pourquoi l’IA est perçue comme un bouleversement aussi puissant ? 👉 https://lnkd.in/ec5ACfsv Et vous, quel est votre avis sur l’impact de l’IA sur notre avenir ? #IA #Innovation #Transformation #Defense #Technologie

Le ministère des Armées se dote de la plus grande capacité de calcul dédiée à l'IA en Europe Le ministère des Armées et des Anciens combattants a annoncé l'acquisition du supercalculateur classifié le plus puissant d'Europe, destiné à l'intelligence artificielle (IA). Ce supercalculateur, développé par Hewlett Packard Enterprise/Orange, sera situé au Mont-Valérien à Suresnes et opérationnel fin 2025. Cette capacité de calcul sera utilisée pour traiter souverainement des données confidentielles pour les besoins des armées et des entreprises de défense. Le projet s'inscrit dans une stratégie IA structurée autour de trois piliers : l'Agence ministérielle de l'IA de défense (AMIAD), un écosystème de centres d'IA, et des capacités de calcul avancées. #IA #Défense #MinistèreDesArmées #Supercalculateur #Technologie #Innovation #Europe #France #IntelligenceArtificielle #HPC #CyberSécurité #AMIAD #MontValérien https://lnkd.in/eRF8dzVk

Maintenant disponible, ne manquez pas la lecture du livre blanc de la dernière #Agora du Forum InCyber Europe (FIC) rédigé par le général marc watin augouard en collaboration avec Makéda Pecastaing Alors que l'histoire de lhumanité est celle d'une quête de la liberté, de la construction de la relation sociale, l' #intelligenceartificielle porte-t-elle le risque d'un retour vers l'asservissement ou peut-elle être #responsable ? La question est existentielle. Vivons-nous dans une période charnière de l'histoire de l'humanité, avec l'émergence d'une nouvelle « condition humaine » ? Assistons nous à un « reformatage » de notre identité, de notre unicite, de notre libre-arbitre ? Rémi Brague écrivait, en 2011, que " l'autodestruction de l'humanité n'est plus une question académique. Elle est devenue une possibilité très concrète... ". Parce que l'#IA est une question de société, elle doit être maîtrisée par la société en acceptant le meilleur et en rejetant le pire. Ce livre blanc, en invitant certains des meilleurs spécialistes des sciences dites dures et des sciences sociales, des acteurs académiques, économiques et politiques qui fécondent et façonnent notre société, apporte sa contribution à un débat qui s'ouvre à nous. Le #ForumInCyber poursuit la double ambition d'être un salon et un lieu d'échanges. « L'esprit FIC » c'est son ADN : l'Agora. Guillaume Tissier Matthieu CREUX Vincent Riou

Hier soir, j'ai pu clore cette semaine très intense avec une première réunion de travail avec notre ministre Clara Chappaz en charge de l'Intelligence Artificielle et du Numérique que je félicite à nouveau pour sa nomination. Ce fut l'occasion de rappeler nos 3 grandes priorités (#Régions, #Compétences et #NumériqueResponsable), notre ambition autour de l'Equipe de France du Numérique pour fédérer notre écosystème très dynamique mais fragmenté et enfin d'échanger sur les chantiers chauds de la rentrée : 👉 La préparation du sommet #AIActionSummit, que la France va accueillir les 10 et 11 février 2025, avec notamment le Tour de France de l'#IA organisée par le Mouvement des Entreprises de France et numeum et le side event #AIFranceSummit. 👉 L'#AIAct : Numeum s'est fortement investi dans la négociation du texte. Désormais adopté, il nous faut travailler ensemble à sa mise en œuvre, qui sera complexe. En collaboration avec le Cigref, nous élaborons actuellement un guide de conformité. 👉 Loi #SREN : Numeum poursuit ses travaux pour alimenter les pouvoirs publics avec notamment nos points de vigilance : l'anticipation du #DataAct pour certaines des mesures relatives au #cloud, et ce afin de ne pas introduire de régime spécifique en France. Numeum dialogue d'ores et déjà avec les régulateurs et administrations concernés(Arcep, Direction Générale des Entreprises ...) afin de préparer la mise en œuvre de ce texte, et ce en lien avec nos adhérents. 👉 Cybersécurité : transposition de #NIS2 Le nombre d’entité couvertes par ce texte structurant pour la cybersécurité va être multiplié par dix et avoisiner les 15.000 entités. Numeum a d’ores et déjà commencé la sensibilisation auprès de son réseau, en lien avec l’ANSSI - Agence nationale de la sécurité des systèmes d'information. 👉 Budget : projet de loi de Finances pour 2025 avec notamment notre inquiétude sur le #CIR. Toutes nos études montrent que le CIR est un élément de compétitivité. Alors que le rapport #Draghi vient d’alerter sur le risque de « décrochage productif » en #Europe, toucher au CIR revient à porter atteinte à l’un des facteurs de compétitivité de l’innovation française. Sur le plus long terme, ce nouveau rattachement au Ministère de l'Enseignement supérieur et de la Recherche est une occasion de poursuivre nos actions et favoriser ensemble des ponts entre recherche et invention, recherche et entrepreneuriat, et surtout, entre public et privé. Numeum travaille dans ce sens avec notamment l'Inria et le pôle de compétitivité Systematic Paris-Region. Avec Numeum #EngagerLeNumérique Vive l'équipe de France du Numérique !