💪 Loi intégrale contre les violences sexuelles : il est urgent d’agir !
La Fondation des Femmes fait partie de la Coalition Féministe pour une Loi Intégrale, une coalition pour mettre fin à l’impunité et protéger les victimes !
Associations féministes, syndicats, juristes, défenseur.es des droits humains et expert.e.s ont mis en commun leurs expertises et leur expérience de terrain et ont élaboré plus de 140 propositions pour qu’enfin, les pouvoirs publics apportent une réponse globale et cohérente à ce problème massif.
La loi que nous demandons vise à faire reculer toutes les formes de violences sexuelles : viols, agressions sexuelles, harcèlement sexuel, système prostitutionnel, proxénétisme, traite a êtres humains, violences obstétricales et gynécologiques, mutilations sexuelles féminines, mariages forcés et violences sexuelles en ligne, que les auteurs et les victimes soient majeur.es ou mineur.es, que ces violences aient lieu au sein ou en dehors du couple.
En savoir plus sur la Coalition
Rendez-vous le 13 novembre pour l’annonce des mesures pour une loi-cadre intégrale !
https://lnkd.in/e3jKX9Uv
Francesca Pasquini et Arnaud Gallais étaient hier sur le plateau de SQOOL TV pour echanger autour de l’imprescriptibilité des violences sexuelles sur mineurs.
✊ Mouv’enfants appuie fermement la proposition de loi de Francesca Pasquini , alignant la France avec d’autres pays européens où l’imprescriptibilité des crimes sexuels sur mineurs est déjà une réalité.
Les victimes doivent pouvoir chercher justice à tout moment, sans contraintes arbitraires.
Des nations comme la Suisse, les Pays-Bas, le Danemark… ont adopté l’imprescriptibilité pour les crimes sexuels sur mineurs. En Belgique, depuis la loi du 21 mars 2022, toutes les violences sexuelles sont devenues imprescriptibles.
➡️ La France doit se remettre en question et choisir son camp.
🔗 Retrouver la proposition de loi de la députée Francesca Pasquini dans notre dernier article sur l’imprescriptibilité : https://lnkd.in/eeQv_jBp
Une proposition de loi pour rendre imprescriptibles les violences sexuelles sur mineurs
160 000 enfants sont victimes de violences sexuelles chaque année en France et 5,5 millions d'adultes y ont déjà été confrontés dans leur enfance, le plus souvent, au sein de leur famille. C'est ce que révèle la Commission indépendante sur l'inceste et les violences sexuelles faites aux enfants (CIIVISE) dans un avis, publié en juin 2023. Pour rendre imprescriptibles les violences sexuelles sur mineurs, la députée EELV Francesca Pasquini a déposé une proposition de loi à l'Assemblée nationale. Sur le plateau du "Grand JT de l'Éducation", elle explique que l'imprescriptibilité peut être rendue possible grâce à "la volonté politique". Elle estime maintenant qu'il faut "passer de la parole aux actes".
virginie GUILHAUME#propositiondeloi#violencessexuelles#mineurs#enfants#protection
Journée internationale de lutte contre les violences faites aux femmes
"Chaque année, le 25 novembre est la journée internationale de lutte contre les violences faites aux femmes. Cette journée a été instaurée le 25 novembre 1999 par l’organisation des Nations Unies (ONU).
Tous les jours, nous lisons dans les journaux des faits de violences faites aux femmes. Tous les jours, les femmes subissent des violences sexistes et sexuelles dans la rue, sur leur lieu de travail et à la maison.
Les violences faites aux femmes sont d’autant moins signalées quand elles ont lieu au sein du couple, comme l’atteste le cas de Gisèle Pelicot, qui a accepté de témoigner lors du procès des viols de Mazan en brisant ainsi le silence sur tout ce dont elle a été victime, à son insu, pendant des années. Elle est un exemple pour nombre de femmes : les dépôts de plaintes en cas de violences conjugales sont rares, en particulier lorsqu’il s’agit d’agressions à caractère sexuel. Il est néanmoins important de souligner que, outre la honte et la peur, c’est le manque de preuves qui empêche les femmes de porter plainte : la preuve d’une violence conjugale étant souvent absente – difficile de prouver qu’il s’agit d’un viol alors que la violence sexuelle arrive au sein d’un couple. Malgré cela, entre 2014 et 2020, le nombre de femmes se déclarant victimes de ces violences conjugales a augmenté de 86%. Parmi les plus fragiles, il y a toujours le cas des femmes handicapées et des femmes étrangères". (...) https://lnkd.in/ghQupR4N
🤔Transformons le nombre de victimes - connues - en nombre d'auteurs...
Tous les hommes ne sont pas violents sexistes psychologiques, physiques ou sexuels. C'est une évidence qu'il est surprenant de devoir répéter quand on est féministe, spécialiste de l'égalité, des VSS, quelque soit la discipline.
Mais :
🤔 Combien sont-ils ?
🤔 Et surtout, qui sont-ils ? Du point de vue d'une fille, d'une femme, comment peut-on savoir à quel garçon, à quel homme on a affaire ?
🆘 Quand il produit de la violence et c'est déjà trop tard.
🤨 Car si on nous apprend, à nous les femmes, dès le plus jeune âge, à nous méfier des garçons et des hommes sans nous le dire franchement - car pourquoi nous conseille-t-on de ne pas sortir seule ou d'éviter telle ou telle tenue, seule etc sinon pour nous prévenir de la prédation masculine? - on ne tolère pas non plus la position féministe qui éclaire cette réalité que les femmes sont en danger partout à cause des hommes.
Si on nous apprend à nous méfier de la rue, des transports en commun, de la rencontre fortuite avec le méchant agresseur, qui attend sa proie et il existe bel et bien, on nous apprend moins à nous méfier de la relation hétérosexuelle amoureuse qui pourtant, est l'espace-temps où se produit la majorité des violences psychologiques, physiques et sexuelles. En famille aussi. Au travail aussi.
🤔 C'est-à-dire, dans la relation de confiance.
Les victimes s'expriment de plus en plus, osent, malgré la faiblesse du Droit à leur rendre justice en la matière (taux d'affaires classées ubuesque), en raison d'une mauvaise définition des violences et d'un mauvais angle de vue de prise en charge (charge aux victimes de faire la preuve au lieu de la charge à l'auteur de prouver qu'il a tout mis en œuvre pour le consentement, pour seul exemple). Ainsi, on voit le nombre de plaintes augmenter.
Mais toutes ne s'expriment pas, par ignorance ou déni de leur situation de victimation, par peur, en raison de leur dépendance économique et/ou administrative...
✅ Que pouvons-nous faire tous et toutes qui ne nous considérons pas comme violent·es ou victimes ?
Nous en assurer : tester notre niveau de violence relationnelle ordinaire mais aussi notre niveau de sexisme ordinaire. Prêter attention à nos attitudes et comportements mais aussi, dans nos rôles socioprofessionnels respectifs, vérifier a priori que nous ne véhiculons pas de stéréotypes et préjugés sexistes qui nourrissent la culture sexiste, dite du viol.
Par exemple : notre communication publique (langage, images), nos publicités sont-elles sexistes ou au contraire, égalitaires ? Nos gammes de produits ? Dans l'Organisation, avons-nous audité les équipes sur la question ? Avons-nous mis en place des formations sur les stéréotypes ? Avons-nous appris à accueillir la parole d'une victime ? À réagir quand on est témoin ?
Nous pouvons tout·es agir pour réduire les violences qui nous touchent souvent sans même que nous le sachions.
D'abord, s'informer et apprendre.
🟡 Responsable Développement E-Force à l'AFM-Téléthon
🟣 Vice-Présidente de MeTooMedia
Les victimes de violences sexuelles valent mieux que des chiffres.
Et pourtant, quand on lit ce qu’on lit, quand on entend ce qu’on entend, quand on voit ce qu’on voit et quand on sait ce qu’on sait, on n’a souvent pas d’autres choix que de rappeler les chiffres des violences sexuelles.
Rappeler les faits.
Rappeler la réalité.
Réalité à laquelle s’ajoutent :
🟣 114 100 victimes déclarées en 2023 soit une hausse de 20 000 par rapport à 2021.
🟣 Une augmentation de 9% des violences sexuelles en 2023.
🟣 10 561 condamnations pénales SEULEMENT (pour viol ou agressions sexuelles) sur les 114 100 plaintes.
cc MeTooMedia
#METOO pour une loi intégrale contre les #Violences sexistes et sexuelles.
94% de classements sans suite (source IPP) des plaintes pour viol, l'indignation a repris.
A l'initiative de MOUGLALIS ANNA et de Muriel Reus et de la Fondation des Femmes, le journal Le Monde nous a permis d'en reparler.
OUI, notre pays a un retard abyssal à rattraper. OUI, il nous faut une loi intégrale, ambitieuse et dotée de moyens.
OUI, on peut mettre un terme à l'impunité et aux violences sexuelles et sexistes.
Avec #metoomedia une pétition à été lancée pour vous permettre à toutes et tous de vous joindre à nous pour demander ensemble une loi intégrale contre les violences sexuelles.
Une loi intégrale pourrait permettre, entre autre, de :
- clarifier la définition du viol et du consentement.
- introduire celle de l’inceste.
- juger les violeurs en série pour tous les viols connus.
- élargir les ordonnances de protection aux victimes de viols.
- faciliter la collecte de preuves.
- créer des brigades spécialisées.
- interdire les enquêtes sur le passé sexuel des victimes.
- permettre un accès immédiat et gratuit à des soins en psycho-traumatologie.
- donner les moyens financiers aux politiques publiques et aux associations de ce déploiement d’ampleur.
- ... plus de 80 autres mesures sont en train d'être travaillées avec les associations spécialisées.
Sur cette photo historique en UNE du Monde, nous sommes 100 visages, uni. es dans l’émotion et l’espoir. 100 visages qui se font le relais de millions d’autres.
Nous avons parlé.
Nous avons dénoncé.
#MaintenantOnAgit
Signez la pétition 👉https://lnkd.in/emhpnPps
En #France, le taux de classement sans suite des affaires de violences sexuelles et conjugales est très élevé : entre 2012 et 2021 il concerne 86 % des dossiers de violences sexuelles et 72 % des dossiers de violences conjugales.
Mais ces chiffres ne sont pas spécifiques aux violences sexuelles et conjugales. Les poursuites sont rares de manière générale dans la justice. Le taux de classement sans suite pour toutes les autres atteintes à la personne est également très élevé, puisqu’il se monte à 85 % sur la même période. En revanche, les raisons du classement diffèrent. Pour les violences sexuelles et conjugales, le motif «d’infraction insuffisamment caractérisée» domine. Elles sont majoritairement classées sans suite, car les magistrats du parquet estiment qu’il n’y a pas suffisamment de preuves.
#ViolenceSexuelle#ProcédureJudiciaire#Droithttps://lnkd.in/ehsSb5pS
Les victimes de violences sexuelles valent mieux que des chiffres.
Et pourtant, quand on lit ce qu’on lit, quand on entend ce qu’on entend, quand on voit ce qu’on voit et quand on sait ce qu’on sait, on n’a souvent pas d’autres choix que de rappeler les chiffres des violences sexuelles.
Rappeler les faits.
Rappeler la réalité.
Réalité à laquelle s’ajoutent :
🟣 114 100 victimes déclarées en 2023 soit une hausse de 20 000 par rapport à 2021.
🟣 Une augmentation de 9% des violences sexuelles en 2023.
🟣 10 561 condamnations pénales SEULEMENT (pour viol ou agressions sexuelles) sur les 114 100 plaintes.
cc MeTooMedia
[Violences faites aux femmes]
👍 Il y a dix ans entrait en vigueur la Convention du Conseil de l'Europe sur la prévention et la lutte contre la violence à l'égard des femmes et la violence domestique.
💡 La Convention dite d'Istanbul est à ce jour l'instrument juridique contraignant le plus ambitieux et le plus abouti pour lutter contre le fléau des violences faites aux femmes et aux filles, notamment car elle sort ces violences et les féminicides de la case "actes ou crimes passionnels" et reconnaît que ces actes sont des violences fondées sur le genre : les femmes sont victimes de violences ou tuées parce qu'elles sont des femmes.
Grâce à la Convention d'Istanbul, les dispositifs ont été mis en place ou améliorés pour identifier, accueillir, protéger les femmes victimes, pour leur permettre de se reconstruire, pour prévenir ces violences et poursuivre les auteurs.
👉 Pour en savoir plus sur la Convention d'Istanbul, rendez-vous sur le site du Conseil de l'Europe : https://lnkd.in/eafG-8Yj?
🔴 Mais en 🇫🇷 , une femme meurt tous les deux jours et demi environ sous les coups d'un proche. En France, en 2022, 321 000 femmes déclarent avoir subi des violences physiques, sexuelles ou psychologiques ou verbales de la part de leur (ex-) conjoint, et 217 000 déclarent avoir été victimes de viols, tentatives de viol ou agressions sexuelles.
ℹ La Commission nationale consultative des droits de l'homme (CNCDH) a consacré un webinaire à la prévention et la lutte contre les violences faites aux femmes et aux filles.
👉 Retrouvez les actes du cycle de webinaire "Regards croisés sur les droits des femmes" publiés en 2022 : https://lnkd.in/ewJR49Sm#ViolencesFaitesAuxFemmes#DroitsDesFemmes#IstanbulConvention#IstanbulConventionSavesLifes#Femmes#Filles
Brisons le silence : ensemble, protégeons nos enfants des violences sexuelles.
"Toutes les 3 minutes, un enfant est victime d'agression sexuelle. Face à cette réalité alarmante, le ministère des Solidarités, de l’Autonomie et de l’Égalité entre les femmes et les hommes relance une campagne de sensibilisation sur les violences sexuelles faites aux enfants du 28 octobre au 20 novembre 2024. L’objectif ? Éveiller les consciences sur ce fléau afin de mieux identifier et combattre ces violences insoutenables."
https://lnkd.in/eEx4Cv9z
Violences Faites Aux Femmes : "Il serait temps qu'un grand nombre d'hommes deviennent acteurs de prévention".
Les mots justes et plus que jamais nécessaires de Gilles Lazimi.
"Alors, on dit “pas tous les hommes”, d’accord, mais quand même : beaucoup d’hommes savent, sont au courant, regardent de la pornographie, acceptent, tolèrent les actes sexistes de leurs collègues. Effectivement, tous les hommes ne sont pas des violeurs et des agresseurs, mais il serait temps qu’un grand nombre d’hommes deviennent acteurs de prévention et empêchent leurs cousins, leurs frères, leurs amis d’avoir des attitudes sexistes, de tenir des propos de harcèlement ou agressent. Un homme sur dix est coupable de violences conjugales. Il faudrait que les 9 sur 10 ne tolèrent plus ce que font les 1 sur 10. C’est rare que ces violences soient étouffées et cachées : les trois quarts ont lieu dans le cadre familial, du fait d’un proche, et les autres savent, clairement."
#Prévention#ViolencesConjugales#ViolencesFaitesAuxFemmes#VSS#Viols#Mazan#TousConcernés#NotAllMenBut