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Faire Face Défense & Aéro Conseil.

Lune de miel ? Par Philippe Ricard dans Le Monde. "Lors de l’élection de Biden, en nov 2020, les capitales européennes avaient manifesté leur soulagement. Elles avaient applaudi le «retour de l’Amérique» dans les affaires du monde, espérant une rupture avec l’isolationnisme revendiqué par son prédécesseur." "Après les multiples charges de Trump contre l’OTAN et l’UE, qui d’autre que Biden, pétri d’histoire de la guerre froide, pouvait mieux incarner le réveil du protecteur US, chef de file des démocraties contre les autocraties?" "4 ans après, force est de constater que la lune de miel entre Biden et les Européens a connu quelques accrocs" "Les Européens ont appris à discerner, au-delà d’une évidente différence de style, une forme de continuité entre les administrations républicaine et démocrate, que ce soit en matière de politique étrangère ou de défense des intérêts américains." "Le retrait précipité de l’armée US d’Afghanistan, fin août 2021, décidé unilatéralement par Biden sans consulter ses alliés européens, a constitué un 1er avertissement de taille. Il ne faisait que mener à bien le départ des forces US acté par Trump, en vertu d’un accord signé en 2020 avec les talibans" "Les Européens se sont alors d’autant plus lamentés d’être mis devant le fait accompli que les opérations, largement improvisées, ont viré au désastre pour les US" "La France garde aussi un souvenir cuisant des débuts de l’administration Biden. Elle lui doit même une humiliation, qualifiée de «coup de poignard dans le dos»  (Jean-Yves le Drian) : la rupture d’un énorme contrat de fourniture de sous-marins à l’Australie. Un acte de «duplicité» dénoncé par Paris, avant que E. Macron ne se rabiboche avec Joe Biden." "L’administration Biden s’est ensuite mise dans les pas de la précédente, pour prendre la défense des emplois US, à coups de mesures protectionnistes. L’Inflation Reduction Act, législation et plan d’aide massif en faveur de la transition climatique de l’industrie US, au détriment des acteurs européens"   "Face à la Russie, le nombre de soldats US stationnés en Europe dépasse les 100 000, et l’OTAN est plus que jamais en 1ère ligne. Seuls, les Européens sont bien conscients qu’ils n’auraient pas eu les moyens de faire face à l’agression russe."   "Cette quête d’«autonomie stratégique» d' E. Macron sans convaincre ses voisins européens, sera sans doute plus impérative encore si Trump devait l’emporter. Surtout si le nouvel élu menace de les abandonner à leur sort, ou négocie dans leur dos, au profit de Moscou, la cessation des hostilités en UKR" Commentaire: Les US sont nos alliés, pas nos amis. C'est le probléme numéro 1 de l'Otan. Beaucoup confondent. Évident avec Trump mais aussi avec Biden. Les US sortent renforcés de la guerre en UKR économiquement et militairement. Les Européens c'est l'inverse. Ils sortent affaiblis et encore plus dépendants des US. Trump et Harris feront la même politique: America First. Le 1er plus brutalement. #faireface

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Bruno Ferrand

Entrepreneur at Nect2US

2 mois

« America 🇺🇸 first ». Il faudra un jour que la France et son Président comprennent que quelque soit le pouvoir en place aux USA, l’intérêt des USA restera le driver pour tout. Croire que les relations tiennent au Président ou à la Présidente en place est totalement naïf … ou stupide 🙃

Alain SAURET

Président de Alasau

2 mois

Pas gai

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