Post de Caryn Gladieux 🫨

De l’autre côté du miroir… Épisode 2 Précédemment, je vous avais quitté en vous affirmant que certaines œuvres d’art possédaient d’incommensurables pouvoirs. En effet, dès l’aube de l’humanité - où, le chasseur reproduisait en peinture et en amont les proies qu’il convoitait - l’homme convie le surnaturel en sa demeure. Et, par ce geste apposé, étrange, si inattendu, dans cet arrachement de l’image à la surface primitive, il entrevoit la potentialité, pressent la concrétisation. Mais là, déjà, à cette source même, le genre humain se fragmente… Et au fil des siècles, nombre d’entre eux, se mirant en ses reflets, ne verront en ces figures que de plaisants agréments. D’autres s’extasieraient devant les chefs-d’œuvre qui bientôt étofferaient le propos du monde, tout en louant l’effort de sublimation entrepris par leurs auteurs. Certains encore, au-delà de ces brillantes représentations équivoques, ressentiraient une forme d’injonction à pousser toujours plus en avant leur exploration. J’embrassais leur sillage et, étant peintre moi-même, aucune affaire n’exigea alors de ma part, plus que celle-ci, l’emploi de l’abandon en guise de flambeau… Je dois l’avouer, c’est non sans un vague effroi, qu’un sentiment de perte d’illusions m’instruisit finalement sur la justesse de mon choix. Mais louvoyant, encore quelque peu interdit, je jugeais à propos d’attendre. Quelques années… C’est alors qu’une nuit, au centre de cet abîme séparant l’apparence de l’essence, je perçus le moment. Une infime bascule révélant la présence d’une incise. Elle ne fut pas émise et pourtant, je peux vous affirmer que c’est par elle que le pouvoir de transformer le réel me fut octroyé. Le don de peindre de façon à influer sur le sensible, de moduler à l’envie l’existant et d’infléchir le palpable. Un pouvoir bien trop grand pour un petit homme…

Invitation vernissage, tableaux d’Olivier Randin   Un événement Scandallabel® Exclusivement 2 soirées : Vendredi 11 octobre 2024 de 18 à 22h00 et Samedi 12 octobre de 18 à 22h00 Lieu : Les Ateliers de la Côte – LAC Rte de Pallatex 5, 1163 Etoy Engagement artistique et langage contestataire Inspiré par le mouvement de la figuration narrative des années 1960, précédant le pop art, et ancré dans un contexte de conflits et de mouvements modernes ; au travers de mes tableaux je désire dégager une énergie militante.   Le langage et les images contestataires sont transposés dans une forme artistique où la juxtaposition de modèles empruntés aux médias et aux interactions sociales quotidiennes occupe une place centrale.   Les toiles se caractérisent par des couleurs vives, exprimant les contrastes et la dureté de notre époque.   Des thèmes comme les manifestations pendant la période du COVID, la critique de l'autorité, les revendications pour la liberté individuelle, l'aspiration à une société plus égalitaire, ainsi que des événements tels que les guerre en Ukraine et à Gaza sont récurrents. Selon les périodes, les œuvres montrent majoritairement les atrocités, les mutations sociales et les nombreux conflits. Cependant je plonge également dans les rêveries masculines. En parallèle aux luttes et conflits extérieurs, mon travail explore l'introspection. Cette dimension intérieure traduit les dilemmes et les espoirs personnels en formes visuelles, offrant un miroir des questionnements sur l'identité et l'engagement. Les œuvres relient ainsi l'expérience individuelle aux enjeux collectifs, qui invite à une réflexion autant personnelle que sociale. À travers ces images, peut-être que j’arrive à exprimer les enjeux contemporains, donnant ainsi naissance à une figuration narrative révélatrice, critique, émotive et honnête.   Olivier – Octobre 2024

Ce qu’il en reste. Donc, par un effet soudain comme une ondée en mai, le surréalisme serait de retour. Il y en a partout, au Centre Pompidou, dans les galeries parisiennes, dans les journaux et les magazines (y compris Artpress, c’est dire), jusque dans les provinces les plus reculées (la Suisse n’était pas en reste cet été avec la passionnante exposition de Lausanne). Les foules se pressent au Centre Pompidou, on se bouscule pour entrevoir des oeuvres, on s’égare dans le labyrinthe : c’est un phénomène social qui déborde largement les cercles cultivés de réception de l’art. Certes, le mot même de surréalisme était depuis longtemps passé dans la langue courante. Les chroniqueurs l’employaient pour évoquer l’étrange, l’absurde, l’improbable, le mystérieux, le saugrenu, le fantastique, etc. Les mots n’ont jamais que le sens qu’on leur prête et l’ignorance mariée aux idées reçues s’emploie à les vider de la compréhension qui fut à l’origine de leur apparition. L’époque prête beaucoup au nom de surréalisme. Cela lui permet de le circonscrire dans un périmètre inoffensif. Et  les oeuvres visuelles en trois dimensions facilitent cette appropriation sémantique. Les surréalistes furent des jeunes gens turbulents mais le marché, certes tardivement, a su ne retenir de leurs frasques que les trophées esthétiques qui cajolent les regards désormais accoutumés aux jolies énigmes. De patientes recherches académiques ont profondément renouvelé et élargi le champ de reconnaissance du surréalisme. De nombreuses figures, surtout féminines, sont ainsi apparues dont les éditeurs et les institutions se sont heureusement emparé. Mais la science a progressé au prix d’une dévitalisation de la pensée et du projet surréalistes. C’était prévisible, c’était inéluctable. André Breton n'avait-il pas dit que toute idée qui triomphe courait à sa perte. Nous assistons aujourd’hui à ce moment dialectique qui emporte l’ambition des surréalistes,  désactive leur révolte et anecdotise leurs tentatives de renverser les valeurs dominantes. L’Histoire est une entreprise de pompes funèbres. Ce dont le surréalisme fut le nom semble s’être volatilisé. Il se dit cependant que des regards venus de la jeunesse se tournent à présent vers lui. Les surréalistes ont toujours parié sur la jeunesse. Puisse-t-elle lui donner un sens nouveau dans le chaos des temps qui viennent...

🎨✨ **L'art contemporain face à la voix de la controverse !** Dans un monde où l'art devient un vecteur de discours critiques, Boualem Sansal, écrivain franco-algérien incarcéré, rappelle l'importance de l'expression artistique face à l'oppression. Son parcours, marqué par des prises de position audacieuses, soulève des questions essentielles sur la liberté d'expression et le rôle de l'art dans la société. Découvrez l'article du *Le Monde* qui explore cette thématique : https://buff.ly/3BMBzlx 💡 Comment l'art contemporain peut-il continuer à défier les normes et à porter des voix souvent étouffées ? Partagez vos réflexions en commentaires ! #ArtContemporain #LibertéDExpression #BoualemSansal #CultureEtControverse #VoixCritiques #ArtEtSociété #EngagementArtistique #Tendances2024 #ArtEtPolitique #CréativitéResponsable

Pourquoi j’ai choisi d’investir dans la création contemporaine ⬇️ Cela fait plusieurs années que j’ai commencé à acheter de l’art et à soutenir les artistes, et suite à de nombreuses discussions sur le sujet je trouvais ça intéressant de vous partager les raisons qui m’ont poussée le faire et ma vision de la collection à travers 5 réflexions. 1. Soutenir la création = soutenir le futur Quand j'investis dans un.e artiste contemporain.e, je ne fais pas que collectionner une œuvre, je deviens une partie intégrante de son aventure. C’est soutenir une vision, un talent émergent qui pourrait redéfinir notre époque. Je garde en tête qu’investir, c'est poser une pierre pour ce qui viendra après. 2. Porter un message qui me dépasse L'artiste a souvent cette capacité unique de cristalliser des idées, des émotions, des luttes. Lorsque je choisis de soutenir un.e artiste, je choisis de porter un message. En tant que collectionneuse, j’endosse cette responsabilité de faire circuler ces voix qui méritent d'être entendues et partagées au plus grand nombre. 3. L'expertise dans la technique, l'âme dans la matière Il y a quelque chose de magnétique dans la maîtrise technique d'un artiste. Voir une main maîtriser la matière, dompter la couleur, donner vie à une idée, c'est grisant. Mais au-delà de la technique, il y a cette profondeur, cette âme qui habite l'œuvre. C'est cette combinaison rare, entre virtuosité et émotion brute, qui attire mon regard. 4. Une dimension financière, oui, mais pleine de sens Je ne vais pas du tout prétendre que l'investissement financier n'existe pas. Mais pour moi, il est une conséquence, jamais une motivation première. L'art a cette capacité rare de voir sa valeur évoluer dans le temps, bien au-delà des marchés traditionnels. L'art, c'est une valeur qui se vit au présent, se révèle dans le temps, et se transmet comme un héritage. 5. L'esprit de collection, une quête qui me dépasse Être collectionneuse, c'est plus qu'accumuler des œuvres. C'est créer un dialogue entre elles, une collection qui reflète un esprit, une sensibilité. Investir dans un artiste prometteur, c'est une manière de dire au monde : "J'ai vu, j'ai compris, et je veux que ça continue."✨ Giuliano Saldicco Studio Artera #studioartera #artagency Sur la photo, une superbe œuvre de Diane Benoit du Rey ____________ On ne se connaît pas encore ? Je suis Mathilde Soubie la fondatrice de l'agence d'art et de talents Studio Artera. Ma mission est de soutenir des artistes visuels exceptionnels et d'inspirer des millions de personnes par l'art chaque jour. Ecrivez moi en inbox pour toute question, envie d'achat d'art ou de collaborations !

L'art a toujours été un élément essentiel de notre société 🌍 🌎 🌏 Depuis les premières peintures rupestres jusqu'aux créations les plus contemporaines, l'art a joué un rôle central dans le développement de la culture humaine. Nous allons explorer en profondeur l'importance de l'art dans l'histoire, en mettant en lumière son impact sur la société, la politique, la religion et bien d'autres aspects de la vie humaine. Comment L'art est devenu avec le temps le reflet de la société ❓ L'une des fonctions principales de l'art est de refléter la société dans laquelle il est créé. Les artistes mettent en lumière les préoccupations, les croyances et les valeurs de leur époque à travers leurs œuvres. En ce sens, l'art est un miroir de la société, permettant aux générations futures de mieux comprendre le contexte historique dans lequel il a été créé. Par exemple, l'iconographie de la Renaissance reflète les valeurs humanistes de l'époque, mettant en avant la beauté de la nature, l'importance de l'éducation et la célébration de la diversité culturelle. De même, l'art du mouvement des droits civiques aux États-Unis dans les années 1960 reflète les luttes et les victoires de la communauté afro-américaine pour l'égalité des droits. L'art est-il un moyen de communication ? 📳 En plus de refléter la société, l'art est également un moyen puissant de communication. Les artistes utilisent leur créativité pour transmettre des idées, des émotions et des messages importants à leur public. Que ce soit à travers la peinture, la sculpture, la musique ou la danse, l'art permet aux individus de s'exprimer d'une manière unique et véritablement universelle. Par exemple, les fresques de Diego Rivera dans le Mexique du XXe siècle illustrent de manière poignante les luttes sociales et politiques de son pays, tout en célébrant sa riche histoire culturelle. De même, la musique de Bob Dylan dans les années 1960 a joué un rôle crucial dans la sensibilisation du public aux questions politiques et sociales de l'époque. L'art comme moteur du progrès ♻ En plus d'être un moyen de communication, l'art a également joué un rôle crucial dans le progrès et le changement social. De nombreux mouvements artistiques ont été à l'avant-garde des changements culturels, politiques et sociaux de leur époque, remettant en question les normes établies et ouvrant la voie à de nouvelles idées et perspectives. Par exemple, le mouvement impressionniste du XIXe siècle a révolutionné l'art en rejetant les conventions académiques et en explorant de nouvelles techniques et sujets. De même, le mouvement féministe dans les arts visuels du XXe siècle a mis en lumière les œuvres des artistes femmes et remis en question les normes patriarcales de l'industrie de l'art.

J'ai découvert cet artiste avec cette oeuvre. Le connaissez-vous ? Il est connu généralement sous le nom de son mouvement "Obey Giant". Shepard Fairey est un street artiste américain, sérigraphe, muraliste et illustrateur issu de la scène du skateboard. Sa campagne de stickers voit le jour avec son œuvre "André the Giant Has a Posse" (1989, renommée "Obey Giant" en 1998). Son oeuvre "I am an American" me plait : 🩷 par son graphisme et ses couleurs 🩷 par le message qu'elle transmet Elle nous dévoile le portrait d'Amanda Nguyen et sa force face à l'agression sexuelle vécue pendant ses études à Harvard. "Aujourd’hui plus que jamais, la communauté AAPI (Asian American and Pacific Islander) a besoin d’être vue. Pour lutter contre le stéréotype perpétuel de l’étranger, qui décrit la xénophobie et l’isolement auxquels de nombreux AAPI sont confrontés dans ce pays, nous prenons position pour élever les AAPI dans l’art parce que voir c’est croire. La représentation est importante. La visibilité est importante." (source : site Obey Giant) Au-delà de son esthétique captivante, "I Am an American" est un puissant message d’espoir, de résilience et de reconnaissance. Shepard Fairey utilise son art pour amplifier des voix, des luttes, et des communautés souvent réduites au silence. On pourrait transformer cette voix en "Je suis Français(e)". 💬 Selon vous, l'art peut-il être un catalyseur de changements sociaux et culturels durables ? Quelle œuvre engagée vous a particulièrement marqué(e) ? 🎨 #obeygiant #art #combat #amandanguyen

En tant qu’artiste, je m’interroge souvent sur la nature de l’image. Toutes les images sont des fictions : ce sont des vues de l’esprit qui ne représentent en rien la réalité. Chaque image est un point de vue qui dépend de son auteur. Platon, à travers sa parabole de la Caverne, nous met en garde que l’image en tant qu’illusion. Elle nous plonge dans la croyance et ne représente qu’un aspect de la réalité, aspect déformé. D’autres mythes nous éclairent : Narcisse, peinte par mon chouchou Caravage, montre bien comment l’homme peut se noyer dans la contemplation de lui-même. Cette oeuvre représente bien les dérives de la vie contemporaine : remplaçons le lac par un écran de téléphone et le tour est joué. Tel un miroir individuel, l’écran ne laisse la place que pour une personne, dans l’impression altérée que ce que l’on voit est la réalité. C’est une image déformée, mise en scène, qui ne témoigne rien de la perception extérieur que l'on donne; seulement la vue trompeuse de soi qui devient la forme d’existence au monde la plus plébicité. Cette incarnation superficiel de l’être comme image pure réduit les sensations à zéro. L’écran c’est la séparation du réel, l’annulation des sens, le paradis artificiel qui fausse notre rapport au monde. C’est l’image sans substance qui détruit nos liens avec l’altérité. Le lieu de l’oeuvre d’art permet de sortir de la caverne : il est la possibilité de la contemplation et de la réflexion; c’est l’occasion de la discussion. C’est l’apanage de l’art que d’allier philosophie et esthétique. Venez ajouter votre regard au mien, à l’hôtel Canopy by Hilton Paris Trocadero en cliquant ici : https://lnkd.in/epparR_9 *** Bonjour, Je suis Jiel, artiste & indépendante. J’oeuvre pour la créativité et la liberté. Je m’adresse à ceux qui cherchent une bouffée d’air frais. A ceux qui osent lever le regard; A ceux qui désirent trouver l’unité dans le paradoxe.

“Cette œuvre m’a parlé comme si elle connaissait mon histoire, elle fait partie de moi désormais.” C’est là toute la puissance de l’art, il nous touche, réveille des émotions et résonne avec nos propres expériences. Pour Aristote, cette réaction émotionnelle intense, cette catharsis, est ce qui fait de l’art une porte ouverte vers nos profondeurs. Chaque œuvre devient un miroir, une invitation à explorer ce que l’on est, à renouer avec ce qui sommeille en nous. Accessible à tous, l’art démocratise les émotions, permettant à chacun de se reconnaître et de vivre une expérience humaine partagée. Ce dialogue intime ne s’arrête pas là, pour les collectionneurs, posséder une œuvre, c’est instaurer un lien durable, un reflet de leur sensibilité et de leur quête de vérité. En fin de compte, l’art nous rappelle notre humanité, éveille notre esprit aux dimensions esthétiques, sociales et culturelles, et nous transmet amour et authenticité. J’accompagne chaque artiste pour révéler et affirmer leur identité unique, car c’est dans cette quête de sens authentique que leur art trouve toute sa puissance. 🎬 Giacometti parvient à transmettre une profonde solitude et une vulnérabilité poignante à travers ses œuvres, capturant l’essence de l’isolement humain et l’angoisse existentielle. *** Je suis Cristela de Oliveira, Coach d’artistes • Manager artistique • * Vente d’œuvres d’art * Accompagnement personnalisé sur 1, 3 ou 6 mois * Quête de sens * Stratégie de développement * De la vision à l'exécution

>> Les manifestations consacrées au surréalisme se multiplient à l’occasion du centenaire du mouvement, chacune se singularisant par une approche propre. Dans ce paysage, l’exposition "Le Surréalisme. Bouleverser le réel" se démarque à plusieurs égards. Davantage qu’une présentation d’œuvres, elle propose une réflexion sur l’actualité du surréalisme et sur la façon de le montrer aujourd’hui. On le répète inlassablement, le surréalisme n’est pas un mouvement artistique ou littéraire. Son objectif est d’avoir un impact sur la réalité, de contribuer à changer la société. C’est là que se trouve la raison d’être des créations surréalistes, qu’elles soient peintes, écrites ou autres. Mais comment montrer cette dimension révolutionnaire, comment la rendre perceptible ? Est-ce que les expositions muséales, en érigeant ces créations en chefs-d’œuvre, les coupe de cet élan de révolte – ou alors sont-elles nécessaires pour qu’on continue à accorder de l’attention à ces créations ? Et comment faire pour transmettre ces idées sous forme d’exposition, de manière vivante et accessible ? Par ailleurs, un mouvement tellement lié à la société qui l’a vu naître a-t-il encore une pertinence dans la société actuelle ? << Ouverture le 19 octobre au BAM à Mons. Photo : Rachel Baes, Le Retable, 1960.