Post de Défense mobilité

Innovation, réflexion tactique et échanges interalliés: quatre officiers de la P138-1 ont participé avec une délégation de l’US Army Army à un wargame organisé par le Centre d’Analyse Technico-Opérationnel de la DGA - Direction générale de l'armement - Direction générale de l'armement pour en tirer des enseignements capacitaires et doctrinaux à vocation prospective sur le combat de haute intensité, notamment sur les fonctions opérationnelles feux dans la profondeur et logistique. Armée de Terre Commandement du combat futur (CCF)

L'organisation d'un tel exercice ne fut pas une mince affaire, mais nous avons pu compter sur de nombreux personnels de la DGA - Direction générale de l'armement et des armées ce qui permis de dérouler un wargame enrichissant fort d'enseignements tant sur le plan opérationnel pour la préparation des futures capacités, que sur nos propres méthodologies et outils de wargaming d'analyse.

2025: les brigades, au cœur de la transformation de l’armée de Terre 🇫🇷 L'armée de Terre déploiera en 2025 une brigade “bonne de guerre” sur le flanc est de l’Europe, notamment en Roumanie, dans le cadre de l’exercice otanien Dacian Spring. - Une brigade est une grande unité militaire composée de plusieurs milliers de soldats (chars, véhicules d’infanterie, artillerie) et incarne la capacité d’action opérationnelle des forces terrestres - Ce déploiement sera l’un des premiers à s’effectuer avec une autonomie renforcée des brigades. En leur confiant davantage de responsabilités dans la gestion des ressources, le soutien logistique et l’adaptation des moyens opérationnels, l’armée de Terre vise notamment à accroître leur adaptabilité et autonomie. Avec cette évolution, l'armée de Terre démontre sa capacité à innover et se transformer afin de répondre aux enjeux actuels et futurs !

Pour en savoir plus sur l'armée de l'air et de l'espace !

➡️L’un des objectifs de l’armée de Terre est d’avoir une brigade « bonne de guerre » en 2025 L’an passé, dans le cadre de son nouveau plan stratégique, intitulé « armée de Terre de combat », l’armée de Terre s’est concentrée sur la réorganisation de ses grands commandements, désormais au nombre de quatre, avec le commandement de la force opérationnelle terrestre [CFOT], la Direction des ressources humaines de l’armée de Terre [DRHAT], la Direction centrale de la Structure intégrée du maintien en condition opérationnelle des matériels terrestres [DCSIMMT] et le Commandement du combat futur [CCF]. En outre, elle a créé quatre nouveaux commandements dits « Alpha » [CAPR, CALT, CAST, CATNC] lesquels sont chargés de « mettre en synergie et de préparer les forces placées sous leurs ordres ». Désormais, il est question de décliner ce plan stratégique au niveau des brigades. Pour rappel, ce dernier fait du principe de subsidiarité une « ligne directrice forte de la transformation de l’armée de Terre », l’idée étant de passer de la « culture de la norme à celle de l’intention, de la responsabilité et du résultat ». En clair, il s’agit de donner plus d’autonomie aux « brigadiers » [c’est-à-dire les généraux commandant ces brigades] dans plusieurs domaines définis [gestion du personnel, soutien, infrastructures, etc.], dans la limite des « directives et du cadre fixé par les contrats opérationnels ». Ce qui suppose qu’ils aient la main sur les moyens financiers nécessaires. Dans la dernière Lettre du CEMAT, qui vient d’être diffusée, l’armée de Terre indique ainsi que 2025 sera « l’année des brigades ». Concrètement, celles-ci auront plus de latitude dans quatre domaines. Ainsi, détaille le document, la « subsidiarité » sera « renforcée en matière RH [ressources humaines], dans l’attribution de primes individuelles [prime de lien en service, prime du combattant terrestre, prime de commandement et de responsabilité militaire] et l’adaptation de la dotation ‘habillement’ des soldats au moyen d’une enveloppe financière ». En outre, le « plan de subsidiarité budgétaire permettant de marquer les efforts vers les unités » sera reconduit, que ce soit pour l’entretien des infrastructures, la condition du personnel, la préparation opérationnelle ou encore la communication. Ainsi, précise la Lettre du CEMAT, la « mise en place d’enveloppes de ressources liées à l’activité et à l’entraînement permettront au brigadier de définir la meilleure ambition opérationnelle » en fonction des moyens qui lui auront été alloués. Par ailleurs, l’objectif de l’armée de Terre est de confier, là où c’est possible, les « prérogatives du soutien local », qui relèvent de Bases de défense, à ses commandants de brigades. (...)

Loi de programmation militaire 2/3, un subtil équilibre d'investissements de court et de long termes, d'autonomie et de collaboration Par Monique Legrand-Larroche (X82) #LPM #armement #armées #défense #investissement #Europe

Pégase 24 = 71% + 29% = 100%. Pégase 24 c'est une mission exceptionnelle de projection de puissance et des capacités de notre armée de l'air et de l'espace, à l'autre bout du monde. Ce qui est impressionnant dans Pégase 24, ce n'est pas la complexité de cet exercice, c'est la facilité avec laquelle il a été pleinement réussi. C'est aussi la démonstration que la "diplomatie militaire" n'est pas réservée à nos camarades de la Marine nationale et à leurs fringants batiments de guerre qui sillonnent les mers et les océans. Les avions de chasse, de transport et de ravitaillement en vol de l'armée de l'air et de l'espace sillonnent aussi les mers et les océans, à 25 000 ft. Et en plus ils peuvent sillonner et se poser partout sur les terres émergées qui représentent 29% supplémentaires de la surface du globe. 71% + 29% = 100%. Les forces aériennes capables de faire un exercice de l'envergure et de la difficulté de Pégase 24 se comptent sur les doigts d'une main: US, UK, FR, IND. Notre armée de l'air est de l'espace est une force aérienne de classe mondiale. Nos armées sont des forces militaires de classe mondiale. Donnons leur les moyens de remplir leurs missions: défendre la France et protéger les Français contre toutes les menaces militaires. Armée de l’air et de l’espace Guillaume THOMAS #faireface

Je profite de cette publication de la STAT pour poursuivre ma réflexion initiée hier : Au regard de la complexité des engagements, il nous faut faire autrement pour remplir les missions décrites dans mon précédent poste. Pour remplir ces missions, nous devons également réaliser une profonde adaptation culturelle. La démarche « d’opérationnalisation » de l’armée de Terre passe obligatoirement par la subsidiarité. Subsidiarité qui consiste d’abord et avant toute chose à comprendre l’intention de son chef et à agir pour sa réalisation, tout en assumant la part de risque qui revient à chacun. La responsabilisation est intrinsèquement liée à la subsidiarité et à l’efficacité opérationnelle. Soyons au rendez-vous de l’Histoire, soyons les agitateurs d’idées pour nous adapter aux contraintes du champ de bataille, soyons les éclaireurs dont l’armée de Terre a besoin pour affronter les combats futurs. C’est ce que j’ai exposé au personnel de la Section technique de l'armée de Terre (STAT) ce matin : nous devons toujours envisager la finalité avant la modalité. J’attends donc de mes officiers une « culture du plan B » afin de contourner les obstacles et les lourdeurs. Il ne s’agit pas d’agir en franc-tireur mais au contraire de densifier les connections avec la DGA - Direction générale de l'armement , les industriels les centres de recherches étatiques ( ISL Institut franco-allemand de recherches de Saint-Louis, CEA Tech, ONERA - The French Aerospace Lab) ou paraétatiques (CENTRE BORELLI et Deepika IA) et tous les acteurs utiles pour connaitre l’état de l’art dans chaque domaine. Il serait illusoire de vouloir concentrer toutes les compétences au sein du CCF en dépit de la qualité de ceux qui y servent. Dans une logique de complémentarité, nous devons devenir le nœud de communication des expertises, la plateforme de mise en relation des acteurs de la prospective, de la recherche, de la doctrine, de l’innovation ouverte, des grands programmes d’armement. Nous devons éclairer nos travaux avec l’apport de compétences externes, qu’elles soient civiles ou militaires.

Cet acte est Salutaire

#2ème_région_militaire #Iran Chanegriha: l’ #ANP veille à la mise en œuvre d’une approche globale, qui vise l’accroissement continu des capacités de combat du Corps de Bataille et le renforcement de l’appareil de défense de notre pays