Bertrand Salanon : « Bonlieu Scène nationale Annecy va s’engager encore plus dans la création » Le directeur de Bonlieu Scène Nationale fait sa première rentrée à Annecy. Il esquisse son projet pour l’institution culturelle la plus importante de Haute-Savoie. #Interview. Vous venez de vivre votre première “rentrée” à Bonlieu scène nationale (BSN). Comment cela s’est-il passé ? J’ai découvert, la semaine dernière, le rituel de l’ouverture des abonnements. Ayant pris mon poste en décembre 2023, je n’avais encore jamais assisté à ce rendez-vous. C’est très impressionnant et très rare ! Des gens étaient présents depuis la veille pour avoir une bonne place dans la file d’attente ! Au petit matin, 200 personnes attendaient déjà… Pourtant, on ne programme ni les Rolling Stones ni Taylor Swift ! Cela vous inspire-t-il de l’inquiétude par rapport à vos propositions artistiques ? Non pas vraiment. Car celles et ceux qui ont patienté des heures pour prendre leur abonnement sont très engagés, ils sont nos premiers spectateurs et aiment être emmenés ailleurs, découvrir. Ils ne craignent pas d’être déçus de temps en temps. Avez-vous concocté toute la programmation 2024-2025 ? Non, un tiers environ des propositions avait déjà été engagé par mon prédécesseur, Salvador Garcia, et Géraldine Garin, ma directrice adjointe. Je me reconnais dans ces choix que j’aurais pu effectuer aussi. Concernant les deux tiers restants, les équilibres vont être légèrement modifiés entre les différents genres. Et si cette année, nous proposons le même nombre de spectacles que l’année dernière (74), nous allons en revanche programmer 13 représentations de plus, soit 204 au lieu de 191 en 2023-2024. Au final, nous aurons une jauge annuelle de 108 000 places alors qu’elle était de 96 000 places auparavant. Quel est l’objectif de ce changement ? Cela permettra à un maximum de personnes de voir les spectacles et de ne pas se heurter à un panneau “complet” lorsqu’elles veulent acheter un billet. À l’avenir, je souhaite baisser le nombre de spectacles et augmenter celui des représentations. Passer à 204 représentations coûte-t-il plus cher ? Pas beaucoup plus. Les frais d’approche et d’installation des compagnies sont identiques et lorsqu’on achète plus de représentations, leur coût est en général moindre. Pour les acteurs, jouer plus est un enjeu, cela leur permet de comptabiliser plus d’heures pour ensuite, en tant qu’intermittents du spectacle, pouvoir... Lire la suite sur : https://lnkd.in/dHnsB9nk
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Le Monde et son envoyée spéciale la très sympa et très pro Joëlle Gayot nous ont fait l'honneur de passer par Bellac pour échanger avec nous [j'espère que tu vas apparaître prochainement dans un autre article ma chère compagnonne Sylvie] ; l'article vient de sortir sur le web et en version papier aujourd'hui. Merci à toi Angélique Dauny pour la mise en relation :) 🤜 https://lnkd.in/esaJaAaE Réservé aux abonné-e-s donc je reproduis le paragraphe nous concernant ici, mais tout l'article est passionnant, démontrant que le Limousin continue de produire résistances et solidarités, même au sein de nos isolats de directions artistiques 😉 "Nommé à Bellac en 2020, à la tête du Théâtre du Cloître, Thomas Desmaison ne se pliera pas aux usages des scènes conventionnées. Il ne veut pas de têtes d’affiche qui viennent jouer un soir pour repartir dès le lendemain. "Je ne souhaite pas provoquer la consommation de spectacles mais l'émancipation du public." Comment ? En consultant, par exemple, les salariés du théâtre et des bénévoles de la ville avant de procéder à ses choix artistiques. "Je milite pour le respect des droits culturels", poursuit-il, bien décidé à héberger, sur des temps longs, des compagnies qui développeront une "vraie relation avec le territoire". Quitte, assume-t-il, à réduire le nombre de levers de rideau dans ses murs. Le geste est militant, en plus d’être radical. La lutte contre les diagonales du vide qui privent d’art vivant des pans entiers de l’Hexagone exige de prendre des risques." C'est à peu près ce que je vais certainement dire ce soir à Confolens à l'invitation du Ministère de la Culture (DRAC Nouvelle-Aquitaine) dans la concertation du "Printemps de la ruralité", en réponse aux questions de la brillante Sonia Moumen. (Mais je n'utilise jamais le mot "public" !). Plus jamais d'"offre culturelle" -> Des ressources de réciprocité et de vitalité. Il faut qu'on y arrive, ça devient urgent.
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𝗔𝗩𝗜𝗚𝗡𝗢𝗡 𝟮𝟬𝟮𝟰 - 𝗘𝗻𝘁𝗿𝗲 𝗗𝗲́𝗰𝗲𝗽𝘁𝗶𝗼𝗻 𝗲𝘁 𝗥𝗲𝗺𝗶𝘀𝗲 𝗲𝗻 𝗤𝘂𝗲𝘀𝘁𝗶𝗼𝗻. (𝑱𝒖𝒔𝒕𝒆 𝒎𝒐𝒏 𝒂𝒗𝒊𝒔) Cette année, le Festival d’Avignon a présenté un visage moins animé, marqué par une fréquentation en baisse. D’accord. Comme chaque année, les tarifs prohibitifs des logements et des repas sont indécents. Mais il n’y a pas que ça. Pouvons-nous aussi remettre en question la proposition artistique du Off ? À mon avis, cette édition a été marquée par une répétitivité lassante des propositions, avec une prolifération de comédies de couples aux intrigues similaires et de one-man shows insuffisamment travaillés. Quelques artistes semblent parfois oublier que l’exercice de leur métier requiert une expertise et un savoir-faire rigoureux. La prolifération de spectacles aux affiches et pitchs douteux, telle une espèce invasive, sature la communication, laissant ainsi peu de place aux nouvelles créations. Aussi, certaines pièces qualitativement intéressantes sont économiquement irréalisables pour des théâtres de taille modeste en raison des frais annexes élevés. Les compagnies peuvent-elles encore créer sans une multitude d’effets techniques à plusieurs milliers d’euros ? Malheureusement, force est de constater qu’il y a un manque de savoir sur les réalités économiques et logistiques des théâtres privés, qui doivent composer avec des contraintes financières strictes, sans subventions. Oui, le théâtre privé est un commerce qui se doit de vendre avec des billets accessibles pour que le public soit présent. Le tableau est aussi assombri par le manque cruel de professionnalisme de certains « théâtres ». Des erreurs de réservation aux guichets qui confondent les spectacles entre eux, des surbookings insupportables, des erreurs d’horaires… et pire, rarement un sourire au guichet. Encaisser, juste encaisser, est devenu la motivation principale. Ces perturbations entraînent des trous de plusieurs heures dans les plannings des professionnels, provoquant des pertes de temps préjudiciables (moins de temps = moins de pièces vues). ⚠️Il serait injuste de généraliser ces critiques à l’ensemble des compagnies et comédiens présents. Rien n’est généralisable. Tout n’est pas noir pour autant. Cette année encore, nous avons découvert des « pépites », nous avons eu de belles émotions, et nous aurons encore de belles propositions artistiques grâce aux artistes que nous avons rencontrés. ❤️ Pour conclure, je trouve que le niveau général du festival semble décliner, en partie à cause d’une baisse de qualité des propositions théâtrales. Une introspection collective au sein de la profession apparaît nécessaire. Cette édition 2024 du Festival d’Avignon laisse un goût amer, tant par ses défis économiques que par la qualité inégale des spectacles. Une remise en question s’impose pour préserver l’essence et la vitalité de ce rendez-vous culturel et professionnel incontournable.
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Tiens donc... justement, je tenterai de prouver dans un essai à paraître prochainement que le nombre de représentations ou de levers de rideau ne devrait pas dépendre et n'a pas besoin d'autant de subventions publiques qu'on le pense. Le message que certains politiques et "professionnels" de la Culture nous serinent depuis 50 ans : toujours plus d'argent public car sinon Mesdames, Messieurs les citoyennes et citoyens français vous aurez moins de spectacles est totalement fallacieux. L'argent public devrait permettre d'avoir un théâtre en ordre de marche mais pour cela il faut décortiquer comment nos théâtres subventionnés à 80/85 voire 90% fonctionnent. Malheureusement trop de professionnels se taisent... pour quelles raisons ? À eux de nous le dire. Ministère de la Culture Rachida Dati Dominique Muller LAPAS PROFEDIM Les Forces Musicales Réunion des Opéras de France FNADAC - Fédération nationale des associations de DAC DAC des Grandes Villes et Agglomérations
Plan d'économies dans le spectacle vivant : 54% de représentations en moins pour la saison 2024-2025, prévoit une association de professionnels du secteur
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🔍 Quel avenir pour notre culture face à l'austérité ? Les récents articles de Chantiers de Culture mettent en lumière une réalité alarmante : saisons raccourcies, projets à l’arrêt, budgets en berne. Depuis le Covid, nos théâtres publics sont en souffrance, accentués par des économies imposées par Bercy. Les compagnies les plus fragiles et les jeunes créateurs sont les premières victimes de cette austérité. Les chiffres sont éloquents : une diminution de 54% du nombre de représentations entre 2023-2024 et 2024-2025. Tout cela menace l’existence même de certaines compagnies. Avec Crumble Production, j'ai toujours prôné une approche d'un modèle économique innovant, principalement par nécessité car c'est compliqué de bénéficier des subventions tant que le théâtre immersif ne sera pas reconnu comme une forme de spectacle vivant à part entière. Cependant, la diversité et la pluralité des créations culturelles sont en péril. Alors, comment répondre à cet enjeu ? Comment garantir l'accès à la culture pour tous dans un contexte où les moyens se réduisent ? Il est temps de repenser nos modèles et de trouver des solutions pérennes pour le futur. Continuons à soutenir nos artistes, à valoriser notre patrimoine culturel et à explorer de nouvelles voies pour rendre la culture toujours plus accessible. #CultureEnDanger #SpectacleVivant #InnovationCulturelle #CrumbleProduction #ThéâtrePourTous
Spectacle vivant, la crise
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Booking et diffusion en France ! Allo ? 📞 En 2022, j'ai pris le flambeau de la diffusion de la COMPAGNIE FATRAS, dont j'ai été l'un des fondateurs en 2008. Pourquoi ce choix ? Voyant nos chargé(e)s de diffusion lutter et quitter le navire les uns après les autres, j'ai voulu comprendre la problématique. Cette décision reflète également la volonté de la compagnie de reprendre en main sa diffusion, d'être maître de son destin. Mon expérience en tant que musicien m’a aidé à ne pas repartir de zéro mais j’ai dû réfléchir et me mettre dans la peau du « commercial »que je n’ai jamais été. En me basant sur mon expérience de directeur marketing chez Esprit Planète , quelques formations internes en Growth et Mindset et en écoutant mes collègues au bureau, j'ai adopté une approche stratégique pour relancer la diffusion de la compagnie. En avril 2022, avec l'aide de mes collègues, j'ai tout repris à zéro: Tri, retri des contacts, intégration dans un CRM... Objectif : démarcher lors du festival d'Aurilac 2022, avec l'aide de Marion Brancourt pour tisser des liens avec les professionnels pendant que je joue le spectacle. Pour 2023, la compagnie vise 10 représentations de "À l'épreuve des pavés !" ; pour ma part, c'est déjà un succès si j'y arrive. Résultat : 8 spectacles de signés plus 4 de refusés pour cause de planning non concordant donc on est pas mal ! En 2024, nous repartons de plus belle, peaufinons nos contacts. Objectif : 15 représentations ! Pour moi, améliorer la valeure du spectacle pour investir dans l'avenir et ne pas se retrouver dans le rouge en fin de saison. Pourtant, début janvier, les questions se bousculent : ma méthode est-elle la bonne ? 🤔 Le Salon des BIS : Biennales Internationales du Spectacle révèle un problème généralisé : le secteur du spectacle peine. Les fameuses "507H" de 2024 inquiète bon nombre d'entre nous. Cet article récent confirme nos craintes. Je décide d'aider comme je peux, en proposant des plans cachets techniques et en révisant notre stratégie. Comment surmonter cette crise ? Mon bilan 2024 pour Fatras ? Rendez-vous dans quelques mois pour le savoir, mais je peux déjà vous dire que ce n'est pas folichon et que ça fait mal au C..ture. 🍑 https://lnkd.in/ekJa7vAV
Plan d'économies dans le spectacle vivant : 54% de représentations en moins pour la saison 2024-2025, prévoit une association de professionnels du secteur
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Sébastien GUEZE merci pour ton engagement sans faille pour l'Opéra. Oui un modèle de collection peut être et doit être le modèle d'avenir pour nos maisons lyriques et cela pour plusieurs raisons. Au niveau artistique (cela ne représente aucune menace du métier de scénographe bien au contraire, car il devra imaginer une autre scénographie avec une base standart), pour le chanteur cela représente une certaine stabilité tout en ayant la possibilité de conserver son statut d'intermittent. Au niveau de l'impact du public, les maisons d'opéra pourront programmer des séries plus longues et donc toucher un plus large public (n'est-ce pas le but rechercher mesdames messieurs les politiques ?). Au niveau économique et écologique, nous pouvons agir enfin sur le fond, moins de coûts, plus de recette de billetterie, moins de constructions inutiles. Ministère de la Culture Emmanuel Macron Gabriel Attal Rachida Dati Réunion des Opéras de France Les Forces Musicales FNADAC - Fédération nationale des associations de DAC DAC des Grandes Villes et Agglomérations Association des maires de France et des présidents d'intercommunalité Régions de France Assemblée des Départements de France France Inter France Musique Radio France Radio Classique Forumopera.com ResMusica Résonances Lyriques Le Monde Le Figaro
French Tenor / Opera Maker / Artistic Director / Consultant @ national institutions | 📖Author «BIOPERA» (éd. Symetrie) | Albums 💿Backstage Arias 💿SONGeS | 🌿footprint -80% 2021, -100% 2022, -75% 2023
Dans la foulée de mon passage en direct sur France Inter au micro de Mathieu VIDARD, j’en profite pour publier cette note. Bonne fête de la Musique ! #Réinventer la production lyrique : la programmation en collection, un modèle d'avenir L'opéra, art total mais aussi secteur fragilisé, doit se réinventer pour répondre aux défis économiques, sociaux et environnementaux actuels. Une solution ambitieuse émerge : la programmation en collection, théorisée dans l'ouvrage BIOpera. Fonctionnement : 🎭 Chaque trimestre/semestre, une nouvelle équipe artistique (metteurs en scène, chefs, artistes) investit le théâtre 🎨 Un décor modulaire est conçu pour accueillir au minimum 3 productions différentes (opéras, ballets, concerts, théâtre) 👩💼 Les artistes sont engagés sur plusieurs rôles, leur permettant l'accès au régime d'intermittence Avantages : ✅ Plein-emploi des artistes sur un trimestre/semestre, avec rémunération globale négociée et accès à l’intermittence ✅ Diversité pour le public grâce au renouvellement des équipes ✅ Réduction de l'empreinte environnementale par la réutilisation des décors et la résidence optimisée des artistes ✅ Augmentation du nombre de représentations par économies d'échelle ✅ Facilitation de l'accès aux "soirées solidaires" pour les publics vulnérables ✅ Maintien d'une offre lyrique de qualité dans les opéras de province ✅ Essaimage culturel des artistes sur les territoires ✅ Économie circulaire exemplaire au coeur des villes, avec une indépendance financière accrue et la limitation du dumping social lyrique ✅ Accès élargi au patrimoine d’humanité du grand opéra, droit culturel fondamental Pistes complémentaires : 📜 Contractualisation sur un "coût global" incluant spectacles, master class, ateliers 🏗️ Scénographies transitoires et modulaires, en partenariat interdisciplinaire 🎟️ Billets jumelés pour découvrir différentes formes sur un même décor Cette stratégie de programmation en collection permettrait de concilier vitalité artistique, emploi durable, ouverture sociale et responsabilité environnementale. Une voie d'avenir prometteuse pour réinventer durablement le modèle lyrique ! #opéra #culture #emploi #environnement #innovation #biopera ⭐️ Merci beaucoup à Radio France, France Inter et Mathieu VIDARD pour son accueil et cet échange sur le futur du paysage lyrique ⭐️ 🎤 Podcast « La terre au carré » https://lnkd.in/ecen6NE7 Ministère de la Culture , Présidence de la République , Centre national de la musique , Jean-Philippe Thiellay , Réunion des Opéras de France , Les Forces Musicales , The Shift Project , Jean-Marc Jancovici , Cercle Thématique Culture - The Shifters , ARVIVA - Arts vivants, Arts durables , Anaïs ROESCH , Fanny Valembois , David Irle , Samuel Valensi
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MéMé BaNjO est une compagnie de danse contemporaine, subventionnée depuis 1998 par le Ministère de la Culture. Son objet est la création et la diffusion de pièces chorégraphiques, ainsi que la sensibilisation des publics. Nos tutelles nous soutiennent depuis de nombreuses années (actuellement le Ministère et la RégionÎle-de-France) en nous accompagnant sur nos projets de création et de territoire. A ces financements s’ajoutent les apports de partenaires coproducteurs, les recettes des cessions de nos spectacles, les adhésions et les résidences d’implantation (départements et villes). Aujourd’hui le paradigme change : la frontière entre public et privé s’estompe. Désormais nos ministères et leurs conseillers communiquent sur les réseaux et y rencontrent le monde de l’entreprise. S’adapter à cette nouvelle réalité amènera d’autres possibles au service de la création. Voici donc la raison pour l’ouverture de ce compte LinkedIn.
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De vraies pistes de réflexion pour sortir nos théâtres de l’impasse.
French Tenor / Opera Maker / Artistic Director / Consultant @ national institutions | 📖Author «BIOPERA» (éd. Symetrie) | Albums 💿Backstage Arias 💿SONGeS | 🌿footprint -80% 2021, -100% 2022, -75% 2023
Dans la foulée de mon passage en direct sur France Inter au micro de Mathieu VIDARD, j’en profite pour publier cette note. Bonne fête de la Musique ! #Réinventer la production lyrique : la programmation en collection, un modèle d'avenir L'opéra, art total mais aussi secteur fragilisé, doit se réinventer pour répondre aux défis économiques, sociaux et environnementaux actuels. Une solution ambitieuse émerge : la programmation en collection, théorisée dans l'ouvrage BIOpera. Fonctionnement : 🎭 Chaque trimestre/semestre, une nouvelle équipe artistique (metteurs en scène, chefs, artistes) investit le théâtre 🎨 Un décor modulaire est conçu pour accueillir au minimum 3 productions différentes (opéras, ballets, concerts, théâtre) 👩💼 Les artistes sont engagés sur plusieurs rôles, leur permettant l'accès au régime d'intermittence Avantages : ✅ Plein-emploi des artistes sur un trimestre/semestre, avec rémunération globale négociée et accès à l’intermittence ✅ Diversité pour le public grâce au renouvellement des équipes ✅ Réduction de l'empreinte environnementale par la réutilisation des décors et la résidence optimisée des artistes ✅ Augmentation du nombre de représentations par économies d'échelle ✅ Facilitation de l'accès aux "soirées solidaires" pour les publics vulnérables ✅ Maintien d'une offre lyrique de qualité dans les opéras de province ✅ Essaimage culturel des artistes sur les territoires ✅ Économie circulaire exemplaire au coeur des villes, avec une indépendance financière accrue et la limitation du dumping social lyrique ✅ Accès élargi au patrimoine d’humanité du grand opéra, droit culturel fondamental Pistes complémentaires : 📜 Contractualisation sur un "coût global" incluant spectacles, master class, ateliers 🏗️ Scénographies transitoires et modulaires, en partenariat interdisciplinaire 🎟️ Billets jumelés pour découvrir différentes formes sur un même décor Cette stratégie de programmation en collection permettrait de concilier vitalité artistique, emploi durable, ouverture sociale et responsabilité environnementale. Une voie d'avenir prometteuse pour réinventer durablement le modèle lyrique ! #opéra #culture #emploi #environnement #innovation #biopera ⭐️ Merci beaucoup à Radio France, France Inter et Mathieu VIDARD pour son accueil et cet échange sur le futur du paysage lyrique ⭐️ 🎤 Podcast « La terre au carré » https://lnkd.in/ecen6NE7 Ministère de la Culture , Présidence de la République , Centre national de la musique , Jean-Philippe Thiellay , Réunion des Opéras de France , Les Forces Musicales , The Shift Project , Jean-Marc Jancovici , Cercle Thématique Culture - The Shifters , ARVIVA - Arts vivants, Arts durables , Anaïs ROESCH , Fanny Valembois , David Irle , Samuel Valensi
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Ce soir, Stand High Patrol joue à @l'Elysée Montmartre. Complet, depuis 3 mois déjà. Sans habituelle (voire insaisissable ?) stratégie de communication. 12 ans à travailler à la création, production et booking de leurs tournées. Des centaines d'offres de programmations... mais jamais plus d'une dizaine l'an n'ont été confirmées ! Un début frustrant à décliner tant de festivals, de salles, commissions, billetteries et "nourris, logés, blanchis" aux quatre coins du globe ! Ciao la course aux bf, autocongratulations et newsletters de sold-out, les briques de likes, les avions et toute une frime ! "Pourquoi un Olympia ou un Zenith ne sont il pas déjà annoncés en 2025 ?!" me demande t'on : Car ces artistes ne vont certainement pas prendre le risque d'imaginer ce qu'ils et elles auront envie de faire - tant artistiquement qu'humainement - dans 18 mois ! Ils en ont pourtant pris des risques. En studio, sur scène, avec de nouvelles collaborations et expérimentations... jamais deux sessions n'ont été identiques ! Les gros cachets ? Ils les ont éclatés en invitant des Artistes et toute une scène émergente à partager leurs scènes. 12 ans à voir toute une équipe ne jamais manquer de lucidité, de sobriété et de temps pour décider. Toujours avec leurs têtes, avec leurs cœurs 💙 Si le calendrier des "Musiques Actuelles" se dessine désormais 18 ou 24 mois en amont, en pleine course au gigantisme et l'impossible équilibre entre la diversité, l'accessibilité et l'économie de nos évènements... Que restera t'il de la spontanéité des programmations artistiques de nos festivals et évènements ? Les musiques actuelles resteront elles ancrées dans notre société ou un simple entertainment ? #BI:POLE #SMA - Syndicat des Musiques Actuelles
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Fri 2024-11-08 13:00 Depuis sa création, le Festival Vue sur la Relève a permis à près de 1 500 artistes de présenter 500 nouveaux spectacles à plus de 40 000 spectateurs et spectatrices. Cet événement pluridisciplinaire unique au Québec permet aux artistes en début de carrière de se faire connaître et de rencontrer des professionnel·les susceptibles de contribuer de manière significative à leur parcours. Faites la différence et contribuez à l’essor de la relève artistique en devenant partenaire de notre 29e édition ! Voici quelques exemples de possibilités de partenariat : Financer une mission précise : Soutenez la création artistique en devenant Partenaire Collaborateur pour les résidences de création ou la journée professionnelle, par exemple. Soutenir globalement le festival : Devenez Partenaire Majeur en finançant une partie de notre festival et contribuez à son rayonnement. Investir dans la publicité et la promotion : En tant que Partenaire Média, financez nos campagnes publicitaires tout en bénéficiant d’un espace promotionnel. Financer la soirée de clôture : Devenez Partenaire Exclusif Soirée Coup de Pouce et assurez la réussite de cet événement phare. Soutenir un spectacle ou un lieu de diffusion : En tant que Partenaire de Diffusion, financez un spectacle, offrez un rabais sur une salle ou proposez une diffusion à un·e artiste. Acheter et co-présenter une soirée : En tant que Partenaire Associé, co-présentez une Soirée Vitrine lors du festival. Ces exemples ne sont pas exhaustifs, et nous serions heureux de discuter de toute autre idée de partenariat qui vous semble pertinente. Pour simplifier votre démarche, nous vous invitons à remplir le formulaire ci-dessous pour manifester votre intérêt à soutenir les artistes de la relève à travers un partenariat ou une commandite. C’est rapide et nous permettra de mieux adapter notre collaboration. Nous vous contacterons rapidement une fois le formulaire complété. Je veux devenir partenaire Pour en savoir plus, n’hésitez pas à nous écrire à partenariats@vuesurlareleve.com.
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