Post de Emmanuel Cazeneuve

🚛 Déversement de sols à Kanesatake : Quelle est la limite de l'acceptable ? Plus de 500 camions par jour déversent des sols, parfois contaminés, à Kanesatake, soulevant d'importantes questions environnementales et éthiques. Cette situation est non seulement alarmante pour la communauté locale, mais elle remet également en question la manière dont nous gérons les déchets et les matériaux issus de projets de construction. Les conséquences de tels déversements peuvent être graves : contamination des sols, risques pour la santé des résidents, et impact négatif sur les écosystèmes locaux. Alors que des initiatives pour la durabilité et la protection de l'environnement sont de plus en plus mises en avant, comment est-il possible qu'une telle pratique soit encore tolérée ? La protection de l'environnement ne peut pas être reléguée au second plan au profit de solutions de facilité pour la gestion des déchets. Nous avons la responsabilité collective de garantir des pratiques sécuritaires et durables, tant pour la santé publique que pour nos ressources naturelles. ➡️ Que pensez-vous de cette situation à Kanesatake, et comment pouvons-nous assurer une meilleure gestion des sols contaminés au Québec ? #Environnement #Kanesatake #GestionDesSols #Déchets #ResponsabilitéEnvironnementale #Québec #DéveloppementDurable

Trafic des #terres polluées 🤔 Et oui, ça existe encore et toujours. Petit rappel chers Maîtres d’Ouvrages : vous êtes #responsables des terres que vous faites évacuer de vos chantiers (en qualité de « producteurs de déchets »). Alors pour éviter ça, un conseil ? Prenez un Conseil ! #AMO #sitesetsolspollués

Des rivières rayées de la carte : un désastre environnemental qui dure Le 21 avril 2015, Ségolène Royal, troisième ministre de l’Écologie du gouvernement Hollande, après Delphine Batho, puis Philippe Martin, adressait une instruction aux préfets, aux fins d’élaboration d’une cartographie des cours d’eau et d’un guide d’entretien. Cédant au lobbying effréné du syndicat agricole majoritaire, la FNSEA, le gouvernement précipitait un désastre environnemental qui perdure. L’exposé des motifs semblait pourtant frappé au coin du bon sens : « L’eau et les cours d’eau constituent un bien commun et une ressource essentielle pour l’activité et le développement des territoires. Des incompréhensions persistent sur leur localisation et sur leur entretien ; des conflits et des contestations concernant les critères de la police de l’eau ont conduit à la mise en place d’un groupe de travail depuis plusieurs mois… »1 Ségolène Royal décidait, le 21 avril 2015, d’adresser aux préfets une instruction leur demandant d’établir une cartographie locale des cours d’eau, avec pour objectif de couvrir les deux tiers du territoire avant la fin de l’année. Une semaine plus tôt, Éric Thirouin, leader des céréaliers de la Beauce, se félicitait dans la presse agricole spécialisée2 d’un « triple triomphe » : « L’instruction va permettre de répondre aux agriculteurs qui ont besoin de savoir si ce qui coule au bout de leur champ est un cours d’eau ou non. » Entre les lignes, il faut comprendre que des cours d’eau passant sur des parcelles d’agriculteurs vont être rayés de la carte. Et cela n’est pas sans conséquence. Un cadeau Royal à la FNSEA Jusqu’alors tous les propriétaires ou exploitants de parcelles attenantes à un cours d’eau étaient chargés de son entretien. Il consistait dans le maintien ou la restauration de la libre circulation des eaux mais également de tout l’écosystème qu’il représente, à savoir le lit et les berges. L’entretien régulier comportait l’enlèvement des embâcles (engorgements), débris et amas de terre, l’élagage de la végétation des rives, et le faucardage (fauchage) localisé, avec pour objectif que l’entretien régulier permette l’écoulement de l’eau tout en maintenant une qualité écologique du cours d’eau et de ses abords. La décision de Ségolène Royal allait faire sauter ces verrous. Des mises en garde ignorées ... Lire la suite : https://lnkd.in/eUPhQ_2k

Dans un contexte de changement climatique plus rapide qu’envisagé, la forêt est une ressource cruciale : en moyenne (car variable selon le type de forêt) un hectare de forêt filtre 50 tonnes de poussières par an, stocke 338 tonnes de CO2, produit 21 tonnes d’oxygène et filtre 1 000 mètres cubes d’eau ; la forêt est aussi un réservoir de biodiversité (faune, flore et nombreuses molécules ou espèces encore inconnues), etc. Ce rôle essentiel à la préservation de la vie sur Terre mobilise de nombreux acteurs, associatifs, gouvernementaux, internationaux, pour lutter contre la déforestation — l’exemple le plus emblématique concernant sans doute la protection de la forêt amazonienne. Et ces dernières années, un certain nombre d’États (Royaume-Uni, États-Unis, Union européenne) ont décidé de renforcer leur action en adoptant des mesures plus ciblées en matière de lutte contre la déforestation, afin de tenir compte de la déforestation dite « importée », à savoir l’importation de matières premières ou de produits transformés dont la production a contribué, directement ou indirectement, à la déforestation, à la dégradation des forêts ou à la conversion d’écosystèmes naturels dans les pays producteurs. Mais la définition précise de la déforestation légale, importée…, et la façon de la contrôler effectivement dans les pays producteurs font l’objet de controverses. Alain Karsenty, après avoir rappelé l’évolution de la déforestation ces dernières décennies, sa localisation et les différents facteurs qui y contribuent, examine la teneur de ces débats. S’appuyant sur le cas du Règlement européen sur la déforestation et la dégradation des forêts, il montre la complexité des mesures censées mieux réguler le commerce international du bois et ses conséquences sur la forêt, ainsi que leur impact potentiel sur les producteurs et les pays concernés. Dans un secteur encore très informel, il va sans doute falloir réajuster les réglementations pour tendre vers le résultat escompté de la manière la plus équitable possible. https://lnkd.in/eqi-yJ6Z

[#déforestation] Comment lutter contre la déforestation ? 🌳 Depuis 2020, la municipalité de Paragominas au #Brésil est l’un des 5 territoires pilotes du projet #TerrAmaz avec lequel elle développe un plan d’intelligence territoriale permettant une synergie entre progrès économiques, sociaux et environnementaux. S’inspirant de ces progrès et résultats, la municipalité lance en avril 2023 son projet Paragoclima qui a pour mission d’atteindre la neutralité carbone d'ici à 2030. 🙌 🎯 L’objectif ? S’appuyer sur les avantages comparatifs de l’Amazonie pour les activités bas-carbone, dans le champ de l’agriculture durable et de la foresterie en particulier, pour générer une nouvelle dynamique de développement territorial, plus durable. Le Cirad compose, avec la mairie, le groupe de coordination responsable de l’exécution de ce projet. ➡ Cette nouvelle stratégie, prend en compte la diversité des attentes en #Amazonie. Le niveau municipal, jusqu’à présent parent pauvre des politiques amazoniennes, est désormais considéré comme incontournable pour l’engagement des populations amazoniennes, et pour obtenir des impacts effectifs sur le terrain. Le renforcement des institutions territoriales devient par ce programme une action structurante pour réduire la déforestation dans les communes prioritaires. 📢 « La ministre de l’Environnement brésilien, Marina Silva a aussi souligné [...] l’importance d’une bonne cohabitation au sein des territoires entre les différents types d’acteurs tels que les grands agriculteurs, les éleveurs, l’agriculture familiale, les pêcheurs et les populations autochtones. Organiser cette cohabitation est la seule voie pour répondre au mieux aux attentes des différents groupes », indique Rene Poccard-Chapuis, animateur du dispositif en partenariat AMAZONIE au CIRAD. « C’est exactement ce que le projet Paragoclima, dans la commune de #Paragominas, cherche à faire, en donnant une voix à tout le monde, et en cherchant à inclure tout le monde dans les instruments de gouvernance. » 👉 Pour en savoir plus, découvrez l'article : https://lnkd.in/dnCadKxz

#Recherche, #Conférence, #Géographie La déforestation importée : et si on regardait au-delà des arbres ? 🌍🌱 La nouvelle réglementation européenne sur la déforestation importée a braqué les projecteurs sur l’impact de nos systèmes alimentaires sur les forêts tropicales du #Brésil. Mais derrière cette préoccupation environnementale se cache une autre réalité, souvent ignorée : les enjeux sociaux. Qu’en est-il des communautés locales, des petits paysans, ou encore des géants de l’agro-industrie et des fonds d’investissement ? Connaissons-nous vraiment les acteurs qui façonnent les frontières agricoles brésiliennes et les forces qui les animent ? Au cœur de cette dynamique complexe se trouve une question cruciale : l’accès à la terre. Car au Brésil, la #déforestation n’est pas qu’une affaire d’arbres abattus – c’est aussi l’histoire d’une gestion foncière défaillante, où les inégalités et les luttes de pouvoir jouent un rôle central. "Frontières agricoles et accès à la terre au Brésil", un nouveau numéro des Mercredis de la géographie à retrouver sur #Miroir, le webmédia de l'Université Toulouse – Jean Jaurès #UT2J : https://lnkd.in/eArzF-f4

💧Les sols sont effectivement des puis de carbone très puissants ; Un sol en « bonne santé » permet l’infiltration de l’eau et le stockage de CO2 à long terme.

Ma chronique "Planète verte" s'est tristement colorée en orange ce matin. L'ONG Mighty Earth a en effet mis au jour un scandale environnemental majeur au Brésil. Comme si ce pays en avait besoin. Il n'y a pas que les feux qui détruisent l'Amazonie. Il y a aussi des éleveurs de viande qui pulvérisent les terres avec de l'agent orange. Une déforestation chimique. Direction le Pantanal, la plus grande zone tropicale humide du monde. Un site classé au patrimoine mondial de l’UNESCO.  Une terre de jaguars au sud de l’Amazonie. Cette région est déjà dévastée par les feux. Depuis le début de l'année, deux millions d’hectares ont brûlé, un record. Soit à cause du changement climatique, soit à cause du défrichement des terres. C’est deux fois et demi la taille des Pays-Bas. La ministre de l’Environnement au Brésil Marina Silva le déplore déjà, on pourrait perdre le Pantanal d’ici la fin du siècle ! Et là en plus, selon un rapport publié cette semaine, des éleveurs pulvérisent les terres, les forêts, avec un désherbant puissant l’agent orange. On savait que les éleveurs brûlaient les terres pour agrandir leurs pâturages, c’est la déforestation au bénéfice de l’élevage mais on ignorait que certains propriétaires de fermes pulvérisaient un produit aussi toxique pour leur business. L'ONG, spécialiste de la déforestation fait d’abord les comptes : cet agent orange est utilisé sur une surface considérable, 80.000 hectares. Huit fois Paris. Elle dénonce une "guerre contre la nature". Car cet agent orange détruit tout sur son passage : les arbres, les plantes, et il pollue. La terre, l’eau, et les écosystèmes à long terme : vous vous souvenez sans doute, ce produit mortel a été utilisé pendant la guerre du Vietnam. L'ONG a alerté les autorités brésiliennes pour que ce massacre s’arrête. Les procureurs ont déjà dénoncé cette déforestation chimique mais pour l’ONG le désastre continue, et elle pointe du doigt les présumés coupables selon elle : certains géants de l’agroalimentaire. Sans oublier les distributeurs comme Carrefour qui vendent de la viande au Brésil. Le but est qu’ils suspendent leurs négociations avec les producteurs de viande issus de cette déforestation orange ! Mais on est loin encore d’un monde transparent. On pourrait même retrouver ici en France du bœuf brésilien issu de cette pollution à l’agent orange. L'ONG n’arrive pas à l’exclure avec certitude… Et dans le viseur de l'actualité, en France, on attend toujours un ministre pour l'environnement. Sauf qu'il y a déjà quelque chose qui cloche : il n’y a plus de Secrétariat général à La planification écologique - SGPE, à Matignon. Un capitaine chargé de fixer le cap au-dessus des querelles entre ministères. Non, Antoine Peillion est rétrogradé, en tant qu'expert… On peut le déplorer. La planification écologique n’est pas morte mais elle risque de ne plus être une priorité. https://lnkd.in/eU3XhgYB

#protection #amazonie #RessourcesHumaines : Victoire écologique au Brésil : une baisse spectaculaire de 60 % de la déforestation en Amazonie L'Institut amazonien pour l'homme et l'environnement salue le dixième mois consécutif de réduction de la déforestation, mais les défis persistent. La forêt amazonienne, joyau vert de la planète, connaît une amélioration significative de sa protection au Brésil, avec une chute remarquable de 60 % de la déforestation en janvier dernier, selon les données encourageantes de l'Institut amazonien pour l'homme et l'environnement (Imazon). D'après l'agence de presse brésilienne "Agencia Brasil", le mois de janvier a marqué le dixième mois consécutif de réduction de la déforestation dans la plus grande forêt tropicale au monde. La superficie déboisée s'élevait à 79 km2, comparée aux 198 km2 enregistrés au même mois de l'année 2023. Bien que ces chiffres témoignent d'une nette amélioration, il est essentiel de noter que la déforestation quotidienne équivaut toujours à la destruction de 250 terrains de football, dépassant les superficies ravagées pendant les mois de janvier de 2016, 2017 et 2018. Larissa Amorim, chercheuse à Imazon, souligne l'urgence d'intensifier les efforts, en recommandant une réduction substantielle des émissions de gaz à effet de serre, un renforcement des contrôles environnementaux et la création de zones forestières protégées. Ces mesures sont cruciales pour atteindre l'objectif ambitieux de "zéro déforestation" d'ici 2030. Les statistiques recueillies depuis 2008 révèlent que les années les plus dévastatrices en termes de déforestation ont été janvier 2015, avec 288 km2, et janvier 2022, avec 261 km2. Source : lesinfos https://lnkd.in/gjFRuGM4 Mars 2024 Source : Lesinfos avec agences

#protection #amazonie #RessourcesHumaines : L'Institut amazonien pour l'homme et l'environnement salue le dixième mois consécutif de réduction de la déforestation, mais les défis persistent. La forêt amazonienne, joyau vert de la planète, connaît une amélioration significative de sa protection au Brésil, avec une chute remarquable de 60 % de la déforestation en janvier dernier, selon les données encourageantes de l'Institut amazonien pour l'homme et l'environnement (Imazon). D'après l'agence de presse brésilienne "Agencia Brasil", le mois de janvier a marqué le dixième mois consécutif de réduction de la déforestation dans la plus grande forêt tropicale au monde. La superficie déboisée s'élevait à 79 km2, comparée aux 198 km2 enregistrés au même mois de l'année 2023. Bien que ces chiffres témoignent d'une nette amélioration, il est essentiel de noter que la déforestation quotidienne équivaut toujours à la destruction de 250 terrains de football, dépassant les superficies ravagées pendant les mois de janvier de 2016, 2017 et 2018. Larissa Amorim, chercheuse à Imazon, souligne l'urgence d'intensifier les efforts, en recommandant une réduction substantielle des émissions de gaz à effet de serre, un renforcement des contrôles environnementaux et la création de zones forestières protégées. Ces mesures sont cruciales pour atteindre l'objectif ambitieux de "zéro déforestation" d'ici 2030. Les statistiques recueillies depuis 2008 révèlent que les années les plus dévastatrices en termes de déforestation ont été janvier 2015, avec 288 km2, et janvier 2022, avec 261 km2. La région la plus touchée par ce phénomène demeure Roraima, dans le nord-ouest, représentant 40 % de la superficie déboisée en Amazonie. Malgré cette victoire, le combat pour la préservation de cette merveille naturelle persiste, exigeant une action continue et des politiques environnementales plus strictes pour assurer un avenir durable à la forêt amazonienne. https://lnkd.in/edHvq8ie Source : lesinfos Mars 2024