🌍 Biodiversité et Nature : un nouveau cap pour la finance durable 🐝
La COP16, qui s'ouvre cette semaine à Cali, doit ancrer durablement la prise en compte des enjeux liés à la biodiversité, désormais intégrée dans un cadre plus large : celui de la Nature. La préservation et la restauration des écosystèmes sont essentielles, non seulement pour l’environnement, mais aussi pour la résilience de nos systèmes sociaux et économiques. Il est crucial de repenser nos modèles économiques, énergétiques et agricoles.
👉 COP16 et ses attendus : ce sommet offre une occasion unique de concrétiser les engagements pris lors de l’accord de Kunming-Montréal, signé en 2022 :
• Mettre en place des actions concrètes et des indicateurs pour atteindre les 23 cibles d'ici 2030.
• Mobiliser des financements, à hauteur de 200 milliards de dollars par an, pour soutenir les efforts mondiaux, notamment dans les pays en développement.
• Intégrer la biodiversité dans tous les secteurs économiques, notamment l'agriculture, l'énergie et la finance.
👉 Lancement du premier fonds biodiversité de place : annoncé à l’ouverture de la COP16, Mirova a été sélectionné pour gérer le premier fonds dédié à la biodiversité, soutenu par un consortium d'investisseurs tels qu'Abeille Assurances, BNP Paribas Cardif, BPCE Assurances, la Caisse des Dépôts, CNP Assurances, EDF Gestion, MAIF, MACIF, Malakoff Humanis, Société Générale Assurances et Crédit Agricole Assurances. Ce fonds soutiendra des entreprises cotées proposant des solutions innovantes pour protéger et restaurer la biodiversité. C’est un signal fort envoyé par le secteur financier : même si les métriques restent à définir, il est urgent d'agir maintenant !
👉 La biodiversité portée par les réglementations : la CSRD, LE thème majeur du dernier salon Produrable aux côtés de la biodiversité, ouvre la voie à une transparence accrue sur les enjeux extra-financiers, bien au-delà du climat. Désormais, elle impose aux entreprises d’intégrer la biodiversité dans leurs stratégies durables. De plus, l’article 29 de la loi Énergie-Climat renforce cette dynamique en exigeant des entreprises financières qu'elles publient des informations sur leurs impacts et stratégies en matière de biodiversité. 2025 sera une année charnière pour voir comment l'industrie financière abordera la matérialité des enjeux autres que le climat dans les premières publications CSRD. Et face aux défis de mise en conformité et à la complexité des nouveaux indicateurs, le casse-tête a déjà commencé !
Et vous, comment votre organisation intègre-t-elle la biodiversité dans ses stratégies ? Quelles sont vos attentes pour la COP16 ?
📣 (re)découvrez notre étude 2024 "La biodiversité, nouvelle frontière de la finance durable" : https://lnkd.in/et5FKphZ
N’hésitez pas à nous contacter pour échanger : Mathieu Gosselin Andry Ratsimba-Rajohn Laura Ramalhosa JULIEN GORAGUER Audrey Castro
Working in finance, studying biology
7 moisTant mieux s'il n'y a que 18 fonds sur le thématique car la plupart des méthodologies de ces fonds prévoit une approche best-in-class ce qui amène à l’inclusion des entreprises qui ont peu de choses à voir avec la biodiversité (SAP, Microsoft, Nvidia, Inditex, BMW etc.) et sont construits sur des métriques comme un indicateur X divisé par l'EVIC ce qui priorise une performance boursière. Dans des meilleurs des cas les investisseurs en côté peuvent réduire les externalités négatives mais il faut être honnête et admettre que toute activité économique aura des impacts négatifs sur la biodiversité, sinon c’est du greenwashing