Question posée en auditoire à une collègue donnant un cours en Bac 2 ce jour même : " bonjour, comme le gouvernement ne m’oblige plus à réussir mes cours de B1, j’ai décidé de suivre votre cours plutôt que celui de première. D’où ma question : j’ai raté beaucoup de trucs ? Que pouvez-vous faire pour m’aider ? "* Voilà les conséquences immédiates du retour sur la réforme du décret paysage. Le message a été reçu 5/5 par les étudiants et étudiantes. Quelle colère ressentie ! Colère d'autant plus grande que dans un excellent article (https://lnkd.in/ehf-UNEJ ) Bertrand Henne expose le point de vue "stratégie politique" de ce vote. Certes les manœuvres politiciennes ne sont pas une nouveauté, mais quelle étroitesse de vue ! Si de tels calculs stratégiques sont bien réels (et il y a grandes chances qu'ils le soient) c'est d'une tristesse infinie par rapport aux conséquences. Conséquences pour les équipes pédagogiques qui sont sommées de s'adapter sans avoir été écoutées alors qu'elles sont les véritables acteurs de terrain. Conséquences pour les étudiants et étudiantes qui voient cela comme un cadeau alors que c'est comme une énorme friandise à laquelle il va être difficile de résister mais qui va bien gâcher autre chose que des dents... Quand on pense que tout cela s'est fait sur base de chiffres qui ont été extrapolés d'une façon qui doit hérisser tous les profs de stats, on se dit qu'il y a encore pas mal de "casseroles" de cours quanti qui trainent à la FEF... * On appréciera le fait que l'étudiant trouve tout à fait normal que ce soit à la prof de remédier aux conséquences de son choix extrêmement tardif et inconséquent, mais c'est une attitude que l'on rencontre souvent...
Post de Etienne Cuvelier
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👨🏫A l'ombre du jeu de dupes entre Mme Belloubet et M.Attal sur les groupes de niveau, les commentateurs bavards s'épanchent sur la baisse du niveau des élèves. Rétablissons la vérité : celle-ci est structurelle et est le fruit du socle commun, catéchisme des décideurs depuis 15 ans. De Darcos ("Le socle commun est de connaissances : telle est la voie du redressement") à Chatel en passant par Peillon, Hamon et Vallaud-Belkacem (qui l'ont signé), Blanquer, Ndiaye & suivants, le socle commun s'est imposé comme SMIC éducatif pour la plèbe. Le socle commun est au départ l'outil perce-muraille des libéraux qui voulaient imposer l'idée "d'investissement éducatif" pour rendre les familles et les individus chacun comptables de leur propre scolarité. Individualiser et ouvrir le marché de l'éducation. Sans surprise, c'est donc sous le quinquennat Sarkozy que le socle commun prend son envol. Mais à partir de 2012, ce sont les ministres de François Hollande qui le mettent en oeuvre, avec la complicité de la principale centrale syndicale de l'éducation qui a dealé pendant l'été. La mise en place du socle commun s'est accompagnée du basculement des qualifications (rattachées à l'individu) vers les compétences (rattachées au poste de travail), et concrètement des notes vers les gommettes de couleurs. Depuis les élèves subissent un nivellement par le bas de l'ambition éducative. Libre à chacun, moyennant capital social ou financier, de compléter l'éducation de base. Quant à ceux qui n'en ont pas les moyens, ils doivent se contenter d'une éducation au rabais. Alors entendre maintenant tous les coupables de cet effondrement, responsables politiques ou commentateurs ignares, venir s'offusquer de la baisse du niveau relève autant du cynisme que du mépris, notamment pour les enseignants. Pour qui s'en souciait, tout était par exemple déjà là-dedans en 2012.
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Le Gouvernement étant démis, les professeurs vont-ils pouvoir souffler en espérant être mieux traités ? Ils vont bientôt connaître leur... 6e Ministre de Education nationale en 2 ans. Rappel Pap Ndiaye Gabriel Attal Amélie OUDÉA-CASTÉRA Nicole Belloubet Anne GENETET Les syndicats regrettent peut-être la longévité de Jean-Michel Blanquer synonyme d'efficacité ? Qu'il est difficile de contenter tout le monde dans ce trop important ministère qu'aucun pays ne nous envie ! Trop lourd, trop lent... nos voisins européens paient 2 à 3,5 fois mieux leurs professeurs avec de meilleurs résultats aux examens des élèves. Leur système est complètement décentralisé en ayant même parfois abandonné le statut de fonctionnaire. Il y a au niveau de l'éducation nationale une réforme d'ampleur à réaliser qui pourrait être de cesser d'y nommer des ministres puisque la majorité de ceux qui s'y sont succédé depuis 1958 n'avaient jamais été professeurs dans le 1er ni dans le 2nd degré, et de réformer tout ce système trop complexe de multiples échelons intermédiaires. L'inertie de l'éducation nationale est catastrophique dès qu'il s'agit de se restructurer. Nous le constatons avec la GRH de proximité. Il ne suffit pas aux hauts fonctionnaires d'afficher des mines rejouies sur les réseaux sociaux et en se faisant prendre en photo à chaque déplacement pour que ça marche. Les déplacements coûtent peut-être très cher en regard de l'efficacité réelle du dispositif ? Il faut aussi écouter le terrain, les difficultés, les souffrances, en arrêtant de cacher tout ce qui gêne et fait de l'ombre au tableau. Avec HELPEN Education nationale en 2025 nous contribuerons à lever le voile sur la face cachée de ce système qui n'a pas vraiment changé. Ce sont juste des mots sur les maux. Et le prochain ministre sera... ? Espérons qu'il mette un point final à toutes ces réformes décidées sans concertation avec des diplômés Bac+5 traités comme des sous-fifres depuis plus de 13 ans (élévation au niveau du Master2 pour être professeur). Le métier de professeur n'est pas près de reprendre des couleurs et il est permis de douter, depuis 2019, du degré d'efficacité des moyens mis en œuvre par rapport à la situation catastrophique du système Cour des comptes Sur le terrain, on constate toujours des équipes entières de professeurs qui contestent l'autoritarisme de certains chefs d'établissements dans l'indifférence parfaite de leur académie. Les médias en font souvent l'écho ! Alors que sur le papier, la belle vitrine de la GRH de proximité promettait des Médiateurs censés pouvoir arrondir les angles. Que nenni. Mais où sont-ils ces Médiateurs pour protéger les professeurs ? Dans leurs bureaux bien au chaud ?
Motion de censure : Michel Barnier s’en va, 331 députés contre lui
ouest-france.fr
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La révolution technologique et la non prise en compte de certaines conséquences de nos actes ont déjà entraîné des effets catastrophiques sur notre milieu naturel de vie, comme dans les relations humaines et l'organisation des sociétés. Elles ont détruit beaucoup de liens essentiels aux rapports humains, aux relations entre vivants sur cette planète. Dans notre quotidien, on peut tous observer juste à côté de nous de plus en plus de personnes enfermées dans leurs souffrances psychiques et/ou matérielles. Et parallèlement on rencontre des fonctionnaires du social, de la santé, de l’éducation, des membres des réseaux associatifs qui se consacrent corps et âmes à des activités mal considérées, parfois destructrices pour eux-mêmes, qui ressentent sous la forme de drames personnels les contradictions de l'institution et de la mission qu'elle leur confie. Ils sont les antennes avancées d'un Etat dont la main droite ne veut plus savoir ce que fait sa main gauche. Force est de constater que la crise du libéralisme a renversé l'ordre des choses. Il devient alors nécessaire de dénoncer les fourvoiements destructeurs de l'idéologie néolibérale et de la financiarisation de l’économie… Car globalement les grands conglomérats travaillent contre les emplois, en créant la richesse des uns, engendrant la pauvreté pour les autres au nom de la prétendue loi supérieure du marché et de la concurrence. MERCI Vincent Edin pour cette mise en perspective...
La rédaction de mes posts n'engage que moi. Leur réception n'engage que la sagacité de celles et ceux qui me lisent.
La France n'a plus les moyens de se payer tant de mépris pour ses profs. La semaine dernière, l'ancien Président Nicolas Sarkozy a estimé que la France ne "pouvait plus se payer 1 million de professeurs" relançant les fausses informations éhontées qui émaillèrent son quinquennat, disant que nous avons trop de profs, qu'ils ne bossent pas assez... C'est assez croquignolet de voir quelqu'un qui coûte près de 2 millions d'euros de fonds publics par an (dont 1,3 pour sa sécurité) alors qu'il est retraité, venir expliquer aux profs qu'il faudrait se bouger alors même que ces derniers coûtent de moins en moins cher aux finances publiques, puisque le gel, voire la glaciation de leur point d'indice fait que leurs salaires se sont effondrés... C'est assez fou de voir un homme condamné deux fois par la justice, impliqué dans 5 autres affaires et encore en procès dans trois, un homme dont l'affairisme, la corruption, les conflits d'intérêts et le népotisme résume quarante ans de vie professionnelle, venir expliquer aux professeurs qu'une certaine vision de la morale devrait les faire bosser plus... Nicolas Sarkozy est la face émergée de l'iceberg. Le mépris suinte partout à droite, dégouline même sur nos profs accusés de tous les maux : "wokistes", "grévistes", geignards, etc etc, on fait craquer les Hussards de la République, on crache sur le poumon de la Nation. Ceci crée un cercle vicieux : moins de candidat.es au concours, hausse des vacataires, explosion des démissions (souvent d'excellent.es profs lassé.es par les conditions de travail), nous sommes dans une spirale défatisite sur l'institution qui prépare l'avenir du pays. Autour de moi, tous mes très nombreux ami.es profs ne souhaitent pas que leurs enfants embrassent la même carrière qu'eux quand j'observe que les artisans espèrent que leurs enfants reprennent l'entreprise de BTP ou la boutique. Ce ressentiment professoral à un prix électoral conséquent : jadis, l'extrême droite faisait des scores lilliputiens à l'école, moins de 3%, nous en sommes désormais à 15%. L'extrême droite cajole désormais les profs sans rien leur proposer : elle en fait les victimes d'une société "woke" d'élèves paresseux et promet "l'ordre, l'ordre et l'ordre" dans un programme d'une vacuité abyssale. La réalité c'est que nos profs bossent énormément (cf ci dessous) et se démènent pour sauver nos enfants, nous leur devons un Plan Marshall de la réhabilitation, des salaires aux conditions de travail en passant par les dotations juste des établissements (ce qui revient à ôter les obèses trop perçus par les écoles privées). Jean Zay, reviens !!!! (Merci à Philippe Watrelot pour la correction de copie en image).
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Changer les règles de réussite, connues de tous, est une erreur car cela ne contribue pas à lisibilité du système ! Changer ces règles dans la précipitation, à l'approche des examens est aussi une erreur, car les jeunes ont besoin de visibilité, de clarté ! Imaginez que demain, on nous dise de rouler à gauche ... 😵💫 Le faire par souci électoraliste car plus d'un million de jeunes voteront, est une faute démocratique ! Cela ne crée pas de la confiance dans les institutions scolaires, les acteurs de l'enseignement, et nos institutions. C'est irrespectueux vis-à-vis de tous les acteurs du décret mis en place. 😡 De nombreux jeunes choisissent effectivement trop souvent leurs études supérieures sur base de stéréotypes, du prestige ou de critères économiques sans évaluer leurs compétences et les défis à relever. L'absentéisme au cours s'est accru, le recours aux dispositifs d'aide à la réussite ou à la réorientation sont sous utilisés. Ceci devient de moins en moins justifiable et génère un certain malaise chez les enseignants et les accompagnateurs. Cela concerne tous les types d'enseignement. 🥲 Les politiques devraient inscrire dans leurs programmes, un meilleur financement de l'orientation, une régulation de la promotion, de meilleurs dispositifs préparatoires et propédeutiques, des expériences de stages, de services citoyens avant de s'engager dans le supérieur. 🧐 Bref, refinancer le supérieur et sortir les établissements de l'enveloppe partagée qui accentue la concurrence entre établissements. Tout cela demande mieux qu'une réformette : un vrai programme de législature ! 🙂 #orientation #PS #ECOLO #PTB #MR #LesEngages
Face à un tel fiasco, on comprend mieux pourquoi la fédération Wallonie Bruxelles est dans un tel état… Suite du vote concernant le décret paysage. Alors que nous étions sur le point d’enfin voir mise en œuvre une réforme jugée indispensable par l’immense majorité des établissements du supérieur, on repart de zéro. Si beaucoup ont été choqué par l’absurdité des chiffres lancés par la FEF (jugés « indignes pour des étudiants du supérieur »), on ne peut qu’être scandalisés par le fait que des partis démocratiques les exploitent de manière éhontée. La pertinence des chiffres sur base desquels on (sur-)réagit n’a donc visiblement pas d’importance (« oui bon, je ne vais pas entrer dans une guerre chiffres »). Je vous partage ce petit extrait de l’opinion (au vitriol) des éditeurs Dorian de Meeûs et beatrice delvaux, fins observateurs de la politique belge, ce matin sur la première : « On a assisté à un flagrant délit d’incompétence (...) PS et ECOLO ont été complètement enfumés par des chiffres de la FEF sortis de nulle part [chiffres dont la production est jugée totalement indigne pour des étudiants du supérieur par Philippe Defeyt, ancien co-président d’ecolo] Ces partis se sont comportés comme des poulets sans tête, et ont changé jusque 4 fois d’avis ! C’est le chaos (…) c’est pitoyable (…) pathétique. On fait de la politique sur base irrationnelle, émotionnelle, sur base de chiffres complètement farfelus…. C’est de la démagogie pure. Une erreur fondamentale du PS et d’Ecolo. Ils ont été complètement coincés par leur réaction. Ils ont été jusque à refuser la proposition des engagés qui leur permettait pourtant de sauver la face juste pour éviter de leur donner des points. Ce vote enterre la réforme Glatigny [tant attendue !], c’est un échec incroyable pour la politique. Au final tout le monde est perdant, sauf le PTB. »
Réforme du décret payasage: "Gueule de bois" et "trahison"... Plusieurs personnalités du MR poussent un cri de colère
lalibre.be
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ÉCOLE ET GROUPES DE NIVEAUX : « ÉCHEC DE TOUTE MESURE SUSCEPTIBLE DE CONTRARIER LA MÉDIOCRITÉ » ? MISE À JOUR MISE À JOUR 19 03 2024 : « À l’Éducation nationale, Nicole Belloubet évacue les «groupes de niveau» de Gabriel Attal » TITRE Le Figaro Par Caroline Beyer QUI POURSUIT : « Chargée de mettre en œuvre le «choc des savoirs», la ministre lutte pied à pied pour imposer sa vision. « Mais qui est le ministre de l’Éducation? La question se pose, lancinante, depuis qu’Emmanuel Macron a déclaré, en août 2023, que l’école faisait «partie du domaine réservé du président». Pour ajouter au trouble, l’ex-ministre de l’Éducation et actuel premier ministre ne cesse d’affirmer qu’il a emmené avec lui à Matignon «la cause de l’école». «Parler d’école permet d’exister et de gagner en notoriété. L’éducation est un sujet clivant et qui intéresse tout le monde», résume l’historien de l’éducation Claude Lelièvre. « La semaine dernière a ressemblé à une guerre de positions entre Gabriel Attal et sa ministre de l’Éducation, Nicole Belloubet, sur le «choc des savoirs» et les «groupes de niveau». Le premier, à travers cette réforme, voulait «sortir du collège unique». La seconde refuse «le tri social». De part et d’autre, on réfute l’idée d’une bataille de pouvoir entre les deux. «Ils ne sont pas de la même génération, ils n’ont pas la même culture politique, mais ce n’est pas pour ça qu’ils… » …/… TITRE DU MONDE DU 19 03 2024 … GROUPES DE NIVEAUX : RETOUR DE LA PROMESSE (90) : NICOLE BELLOUBET RECADRÉE, MOLLEMENT TITRAIT HIER METAHODOS. https://lnkd.in/erFuSuYJ …/…
ÉCOLE ET GROUPES DE NIVEAUX : « ÉCHEC DE TOUTE MESURE SUSCEPTIBLE DE CONTRARIER LA MÉDIOCRITÉ » ? MISE À JOUR
http://metahodos.fr
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Monsieur le Premier ministre François Bayrou, Lors de la cérémonie de passation de pouvoir, vous avez déclaré « vouloir vous faire un devoir sacré de rendre des chances à ceux qui n’en ont pas ». Nous vous proposons de saisir cette chance dès votre premier jour à Matignon. 🚨 Coup dur à 6 semaines des premières épreuves des concours de la haute fonction publique... Alors que nous préparons ces concours depuis plus d’un an, nous apprenons avec stupéfaction que les places dédiées aux étudiants boursiers des Prépas Talents pourraient tout simplement disparaître. 👉 Pourquoi ? Aucune disposition législative n’a été prise pour prolonger ou pérenniser ce dispositif pour 2025. Il faut dire que la censure du gouvernement ne nous a pas aidé... ⏳ Le temps presse, mais il n’est pas encore trop tard pour rétablir la situation. Avec plus de 200 préparationnaires de ces Classes Talents, nous publions ce jour une tribune afin d’attirer votre attention sur notre situation, car nous refusons de devenir les dommages collatéraux d'une situation politique qui nous échappe. 📢 Ce dispositif, au cœur de la réforme de l’ENA portée par le président de la République Emmanuel Macron, portait la promesse d'une fonction publique plus ouverte, qui ne renonce pas à l'exigence qui fait son excellence. Ne laissez pas la promesse d'égalité des chances qui fait la fierté de notre pays s’éteindre.
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Face à un tel fiasco, on comprend mieux pourquoi la fédération Wallonie Bruxelles est dans un tel état… Suite du vote concernant le décret paysage. Alors que nous étions sur le point d’enfin voir mise en œuvre une réforme jugée indispensable par l’immense majorité des établissements du supérieur, on repart de zéro. Si beaucoup ont été choqué par l’absurdité des chiffres lancés par la FEF (jugés « indignes pour des étudiants du supérieur »), on ne peut qu’être scandalisés par le fait que des partis démocratiques les exploitent de manière éhontée. La pertinence des chiffres sur base desquels on (sur-)réagit n’a donc visiblement pas d’importance (« oui bon, je ne vais pas entrer dans une guerre chiffres »). Je vous partage ce petit extrait de l’opinion (au vitriol) des éditeurs Dorian de Meeûs et beatrice delvaux, fins observateurs de la politique belge, ce matin sur la première : « On a assisté à un flagrant délit d’incompétence (...) PS et ECOLO ont été complètement enfumés par des chiffres de la FEF sortis de nulle part [chiffres dont la production est jugée totalement indigne pour des étudiants du supérieur par Philippe Defeyt, ancien co-président d’ecolo] Ces partis se sont comportés comme des poulets sans tête, et ont changé jusque 4 fois d’avis ! C’est le chaos (…) c’est pitoyable (…) pathétique. On fait de la politique sur base irrationnelle, émotionnelle, sur base de chiffres complètement farfelus…. C’est de la démagogie pure. Une erreur fondamentale du PS et d’Ecolo. Ils ont été complètement coincés par leur réaction. Ils ont été jusque à refuser la proposition des engagés qui leur permettait pourtant de sauver la face juste pour éviter de leur donner des points. Ce vote enterre la réforme Glatigny [tant attendue !], c’est un échec incroyable pour la politique. Au final tout le monde est perdant, sauf le PTB. »
Réforme du décret payasage: "Gueule de bois" et "trahison"... Plusieurs personnalités du MR poussent un cri de colère
lalibre.be
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Il convient de ne pas oublier que le #statut est un mécanisme qui a été savamment conçu. Tout a été pensé pour assurer l’équilibre du système. Supprimer l’un des éléments de cet équlibre statutaire (dont les catégories A, B et C) fragilise inévitablement l’édifice. Sous couvert de souplesse, s’attaquer à l’un des éléments de base du statut, manifeste sans ambigüité une volonté de désarticulation du bien commun que constitue la #fonctionpublique #fpt Catherine GUINARD Allison Collet Aurélien Belin Vanessa BLIN BOSSAERT David CARNEIRO FNCDG Mylène Jacquot Nicolas Braemer CFDT Fonction Publique DGAFP - Direction générale de l’administration et de la fonction publique
Faut-il supprimer les catégories ?
lettreducadre.fr
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0,94% ! 3x le score d’équinoxe aux européennes ! Dans les conditions de cette élection c’est exceptionnel d’avoir réussi un tel score pour un parti si jeune avec si peu d’exposition médiatique. Merci à vous de m’avoir fait confiance ! Notre mouvement transpartisan croit en une approche pour faire société. Notre message est que nous devrions nous concentrer sur les enjeux à long terme, et faire fi des étiquettes pour prendre les décisions pragmatiques et réalistes. Nos propositions sont donc avec des « étiquettes » très différentes. Tout comme vous. Et je pense que c’est ce qui plaît. Alors je ne vais pas vous donner de consignes de vote car je pense que vous n’en avez pas besoin. Malheureusement nous ne vous proposons pas encore de candidat qui offre une vraie troisième voie, pour justement éviter ces duels de sourds. Je sais que beaucoup vont me reprocher cette posture mais c’est pour moi la seule qui soit alignée avec mes convictions. Faire un choix c’est renoncer, dit l’adage. Je ne veux pas renoncer à entendre ce que les français ont à dire, RN ou NFP, il y a dans chaque camp l’expression d’un besoin qui n’est pas entendu. J’espère pouvoir prouver dans les années à venir que Équinoxe est une voie d’écoute, de pragmatisme et de cohésion. Merci à tous encore une fois et tout ça n’est que le début ! L’avenir croit en nous.
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STATUT DE L’ELU LOCAL Je crois que l’on n’a pas le choix. C’est un sujet passionnant! On se rend compte parfois que les élus_es, tout comme les membres d’associations actives sont des hommes et des femmes qui sont partis à la retraite plus tôt par rapport à leur statut pro particulier. Lorsqu’on prolonge le depart en retraite, cela se répercute ailleurs. C’est un des raisons du manque d’engagement politique dans nos communes. Ce n’est pas la seule bien évidemment : rôle complexe, manque de reconnaissance et de moyens, l’individualisme croissant, etc. Bref, nous n’avons plus le choix sinon qui representera les citoyens dans les communes?
Ancienne députée puis ministre de juillet 2022 à septembre 2024. Elue du Lauragais - à Saint-Orens de Gameville et à Toulouse Métropole
565 000. C’est le nombre d’élus locaux qui remettront en jeu leur mandat. Pour assurer la continuité démocratique, nous avons véritablement besoin de leur donner de la reconnaissance et des moyens d’agir. 🇫🇷 Notre objectif : créer un statut de l’élu local. 💬 Faciliter l’engagement des étudiants dans les conseils municipaux, mieux articuler la vie professionnelle et celle d’élu local avec une formation lors de la prise de fonctions et des validations d’acquis d’expérience à l’issue du mandat, repenser les indemnités pour qu’elles soient à la hauteur de l’engagement des élus… Je reviens pour Le Figaro sur les avancées que je défends pour améliorer la vie des élus ↓ https://lnkd.in/eT_NFcFB
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Public Driver - Corporate Expert - Board Member - Project Leader - Business Coach
8 moisLes étudiants sont devenus des consommateurs difficiles de l'offre d'enseignement. Les professeurs, de simples conseillers de rayon...