Post de Guillaume DOUPEUX

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Ingénieur en QSE, Shifter, secouriste du travail.

Les IA génératives consomment “30 fois plus d’énergie” qu’un moteur de recherche classique, selon Sasha Luccioni, chercheuse spécialisée dans l’impact environnemental de l’IA. Cette donnée est essentielle à considérer, d’autant plus que des pays comme l’Irlande sont déjà confrontés à des alertes sur la consommation électrique des centres de données. Les autorités craignent que la demande énergétique des serveurs ne doive être priorisée par rapport à celle des habitants. Pour illustrer cela autrement, en 1962, il fallait 4 jours au paquebot “France” pour rallier New York. L’aéronautique a rapidement pris le dessus, réduisant drastiquement le temps de trajet. Pourtant, ce gain de temps a un coût énergétique. Aujourd’hui, 7,8 % de l’énergie mondiale est consommée par l’aviation, dont 80 % des passagers volent pour des raisons de loisir. Le progrès, tel que nous le concevons aujourd’hui, doit intégrer impérativement une réduction de la consommation des ressources par rapport aux technologies précédentes. Il ne s’agit plus d’une option, mais d’une question de survie. Les multiples rapports du GIEC soulignent tous le cap mortifère vers lequel l’humanité se dirige. Avant d’intégrer l’IA de manière généralisée dans nos vies, il est crucial de prendre conscience des implications environnementales et de réfléchir aux conséquences à long terme de son utilisation. Nous devons nous responsabiliser collectivement quant à l’impact de ces technologies.

IA générative : sa surconsommation énergétique par rapport à une simple requête internet a été chiffrée, et elle est considérable

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