Gladiator 2 : suite convenable mais imparfaite Malgré l'ombre omniprésente du premier volet, le film n'en est pas pour autant impacté. Si la majorité des spectateurs semble plutôt remettre en question la narration quasi identique à celle de la "version originale", le vrai problème se situe autre part. Dans le premier volet, Maximus est opposé à Commode, un personnage froid, vicieux mais qui reste tout de même charismatique. Dans cette nouvelle version, Lucius fait face aux empereurs Geta et Caracalla. Au delà même d'être des personnages très oubliables en dépit du fait qu'ils soient les antagonistes principaux, la performance d'acting est calamiteuse. Peu inspirants, des dialogues qui sonnent creux, ils paraissent davantage ridicules que terrifiants. Est-ce alors un moyen de faire écho à nos sociétés actuelles pour dénoncer le fait que nos dirigeants sont des clowns ? Peut être. Néanmoins, pour nuancer les performances très moyennes des empereurs et de Lucilla (Connie Nielsen), il faut également parler du bon. Le trio Paul Mescal, Pedro Pascal, Denzel Washington porte le poids du film. Avec des dynamiques différentes, chacun suit sa trajectoire tout en ne dérivant pas trop. Quelque peu regrettable de ne pas voir davantage Pedro Pascal qui déborde de talent et de charisme. Paul Mescal, lui, reste plutôt stoïque. Hormis quelques envolées, il délivre ainsi une performance satisfaisante qui vient s'ajouter à une carrière déjà bien fournie. Denzel Washington fait son petit bout de chemin. Avec un personnage totalement différent du reste, il incarne son rôle à la perfection. La vraie force de Gladiator 2 réside dans l'équilibre entre les scènes d'action et de dialogues. Pas besoin de faire de grands mouvements de caméra pour créer un engouement (le film le fait très bien). Les dialogues, eux, auraient pu être un peu mieux écrits. Il est ici difficile d'échapper à la comparaison avec le premier volet. Note : 3.5⭐/5 #Gladiator2 #ridleyscott #paulmescal #cinéma #film #rome #denzelwashington #action
Post de HUGO KITSON
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"Anora" de Sean Baker, une Palme d'Or bien étrange 🤔 Le réalisateur américain Sean Baker a remporté la Palme d'Or le 25 mai dernier à 53 ans. Habitué à parler de personnages plutôt en marge de la société, il poursuit cette ligne directrice dans son nouveau film. Malgré tous les compliments que le long-métrage reçoit depuis son couronnement à Cannes, certains éléments sont quelque peu perturbants... Un ton moqueur et des scènes avec de l'humour noir limite, "Anora" risque de susciter des réactions très variées... Synopsis : Anora, stripteaseuse de Brooklyn voit sa vie complètement changer lorsqu'elle croise Ivan, le fils d'un oligarque russe. Appréciant chacun leur compagnie, ils décident de se marier rapidement. L'idylle s'estompe subitement lorsque les parents du marié prennent un avion pour venir à New York afin de "régler" la situation. "Anora" est annoncé comme une comédie par la plupart des médias, il est vrai que l'on rit bien souvent, face à ce qu'il se passe à l'écran. Bien que dans un premier temps, la situation parait un peu surréaliste, l'acting soigné du duo Madison - Eydelshteyn (Ani et Ivan) permet de rendre le tout un peu plus plausible. Malgré tout, les rires qui sont au départ sincères deviennent de plus en plus étouffés face à l'aspect unique et étrange de la situation. Le ton de narration "shift" après environ une heure de visionnage et l'on bascule dans le drame. Le film ne prend pas énormément de risques scénaristiques et reste sur sa ligne de conduite, pour autant, cela n'est pas réellement dérangeant. Un peu inégal par moment, "Anora" s'offre tout de même quelques scènes dispensables et qui traînent un peu trop. Mais l'énorme point noir reste la conclusion. Cherchant à apporter son point final à l'histoire d'Anora, on a presque l'impression d'assister à un montage hasardeux. D'une séquence qui est là pour choquer mais pas dans le bon sens du terme. Au delà, d'être extrêmement dérangeante, la scène a suscité la même réaction chez tout le monde dans la salle, l'incompréhension... Note : 3.4⭐/5 #Anora #seanbaker #comédie #drame #film #cinéma #palmedor #étrange
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C'est le 3ème volet de notre série mêlant cinéma et démocratie. Et quoi de plus actuel qu'une analyse des dictatures et de l'autoritarisme en ces temps troublés.
Filmocratie, ep.3 - Qu'est-ce que les films rappellent de l'Histoire et imaginent pour le futur ? Dans ce nouvel épisode, et au regard de l'actualité #politique , on voulait interroger les ressorts de l'#autoritarisme. Face à la montée de l'extrême droite en Europe mais plus globalement des courants autoritaires ou autocratiques, de quoi nous avertit le #cinema ? Que disent des #films inspirés de la réalité comme La Vague ou la Zone d'intérêt ? Qu'imaginent les œuvres plus inventives (La servante écarlate ou District 9) de notre époque et de ses dangers ? Naviguons ensemble dans ces fictions qui nous mettent en garde pour éviter le pire. Réalisation et montage : Elliot Clarke / © MOB Références : La vague - Dennis Gansel / District 9 - Neill Blomkamp La Servante écarlate - Bruce Miller / Minority Report - Steven Spielberg / La Zone d’intérêt - Jonathan Glazer / La Rafle - Roselyne Bosch / 1917 - Sam Mendès / Dans les coulisses de la zone d’intérêt - BacFilms
Le cinéma face à la vague autoritaire
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Découvrez les détails des films gagnants et les récits puissants et émouvants qui explorent la mémoire, la perte et la résilience.
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Bonjour, Aucune représentation du réel n’est neutre ou objective. Le documentaire, par exemple : parce qu’il semble rendre compte directement de la réalité, le film documentaire est souvent considéré comme porteur de vérité et d’objectivité. C’est oublier que, si le film s’appuie sur des éléments du réel, ceux-ci sont choisis, organisés et mis en scène par un auteur. Il en est de même pour le dessin. Bon, maintenant, laissez-moi poursuivre ma quête de l’essentiel et bonne journée.
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Si vous aimez, avec la nouveauté en salles… 1. La confirmation d’une signature suisse qui possède une sensibilité hors du commun et aborde la difficulté des pères divorcés qui n’ont pas la garde à conserver une complicité avec leurs enfants Et à la télévision… 2. Une soirée en compagnie de Sophia Loren 3. Le chef-d’œuvre qu’il faut voir au moins une fois par an 4. Les plongées dans l’arrière-cour peu reluisante des clinquantes années 80 5. La guerre des sexes dans les comédies américaines des années 40 6. Les films d’horreur féministes d’une nouvelle génération de réalisatrice 7. Les dystopies qui imaginent que l’humanité ne pourra plus se reproduire 8. Les remakes des chefs-d’œuvre signés par le Japonais Akira Kurosawa mais aussi, en salles, 9. Les thrillers dans les cartels mexicains complètement réinventés et qui déplaisent à l’extrême-droite 10. Les dilemmes familiaux autour de la question de l’avortement 11. Les combats de femmes d’origine iranienne 12. Les comédies françaises qui font vraiment rire et même se tordre de rire 13. Les films de profs aux méthodes inédites… … alors vous allez forcément trouver votre bonheur dans ma petite sélection de films qui sortent en salles ou sont diffusés à la télévision ces prochains jours. Comme chaque semaine, tout est sur Cinémamour, façonné par la passion, forcément partial et, je l’espère, très utile pour aller à l’essentiel. Très belle semaine à toutes et tous. Découvrez mon post de blog https://wix.to/83RcwiI #nouveaupostdeblog
Les meilleurs films jusqu’au 8 septembre
cinemamour.com
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Exceptionnelle "rétrospective" des principaux films de Haneke sur Arte en ce moment. Un conseil : mieux vaut avoir le coeur (et le moral) bien accrochés avant d'attaquer ; un peu comme pour Lars von Trier, mais dans un autre registre. Sacré morceau Haneke, c'est pas de la brioche. La "trilogie de la glaciation" (Benny's Vidéo ; 71 fragments ; Le septième continent) constituent probablement l'une des œuvres les plus radicales du cinéma moderne (en tout cas européen). C'est tout simplement désespérant, glaçant, implacable et clinique. Maîtrise absolue et sans concession, à la limite de l'irrespect pour le spectateur. Mais je crois que tout le pessimisme de Haneke explose littéralement dans "Le Temps du loup" (film "post-apocalyptique", moins connu que ses "grands" films). Amateur de sensations fortes, passez votre chemin. C'est la vacuité du quotidien et de la survie au temps de l'effondrement. Petite parenthèse : il s'agit d'un film très intéressant pour la recherche en gestion : Lutte pour les ressources rares ; dynamiques de mimétisme et de loyauté ; autorité et pouvoir ; prise de décision en contexte d'incertitude. Bref, tout y est pour qui a pu lire Herbert Simon. Même si Haneke est plutôt un lecteur de Adorno (et un peu de Freud). Sinon, on retrouve les "blockbusters" : Le Ruban blanc, Amour - deux palmes d'Or. Et peut-être les meilleurs films de Haneke (à mon avis) : Caché et Code Inconnu. Le plus terrifiant serait paradoxalement La Pianiste (avec Isabelle Huppert et Benoît Magimel), plutôt que Funny Games, qui est juste insoutenable et révulsant. Quant à Happy End, il est généralement considéré comme un film mineur (avis qui ne fait pas l'unanimité, certes, et qui est une façon polie de dire "raté" quand on parle d'un cinéaste comme Haneke). Du très lourd, donc, voire même du très très lourd.
Le cinéma de Michael Haneke - Cinéma | ARTE
arte.tv
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Film réalisé par Gilles Lellouche, le film raconte la relation entre Jackie et Clotaire deux adolescents que tout oppose et qui vont tomber follement amoureux. Mais Clotaire, qui suit le chemin de la délinquance, va en prison pour un crime qu'il n'a pas commis et ne revoit plus Jackie. Dix ans plus tard, Clotaire sort de prison et n'a jamais oublié son premier et seul grand amour. Un film techniquement très réussi, Gilles Lellouche nous offre un long-métrage avec une très belle réalisation qui met en avant l'amour avec un grand A , ce fameux sentiment entre deux êtres qui défie toute logique le tout dans une ambiance année 80 et 90 très réussie. Malgré tout, j'ai trouvé le film trop long, notamment la première heure qui concerne la jeunesse des protagonistes, elle est remplie de longueurs qui n'apportent pas grand-chose. La deuxième heure est plus intéressante où nous voyons que le film change de ton, on est sur une ambiance plus sombre et plus violente. Cependant, si le film est visuellement très réussi, je trouve qu'il dégage peu d'émotion dans l'ensemble et j'ai eu du mal a être touché par cette histoire. J'ai l'impression que nous avons une succession de bonnes scènes qui s'enchaînent de façon très "mécanique". (C'est mon ressenti 🤷♀️). Pour conclure, Gilles Lellouche réalise un beau film sur le plan esthétique avec de belles images et de très bons acteurs. Néanmoins je trouve que le film manque de rythme et de spontanéité. Ma note : 6.5/10 #lamourouf #gilleslellouche #francoiscivil #adeleexarchopoulos #alainchabat #vincentlacoste #karimleklou #elodiebouchez #benoitpoelvoorde #canalplus
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UN GÉANT DU CINÉMA AMÉRICAIN S'ÉTEINT 📆 10 octobre 1985 Orson Welles, réalisateur, acteur, scénariste et producteur américain, décède le 10 octobre 1985 à l'âge de 70 ans. Né le 6 mai 1915, Orson Welles est un véritable enfant prodige devenu une figure emblématique du cinéma américain. Reconnu pour son style innovant et ses techniques narratives révolutionnaires, il marque l'histoire du 7ème art dès son premier long-métrage. Malgré des succès critiques, sa carrière est parsemée de conflits avec les studios hollywoodiens, faisant de lui un artiste souvent incompris de son vivant. Le premier long-métrage de Welles, Citizen Kane (1941), est considéré comme l'un des plus grands films de tous les temps. L'histoire suit la vie de Charles Foster Kane, un magnat de la presse incarné par Welles lui-même. Le film s'ouvre sur la mort de Kane prononçant le mystérieux mot "Rosebud". Un journaliste enquête alors sur la signification de ce terme, dévoilant la vie de Kane à travers une série de flashbacks et de témoignages. Cette structure narrative non-linéaire est révolutionnaire pour l'époque. ◤ Bon ok, je n'ai jamais vu Citizen Kane 😥. Si quelqu'un veut bien partager ses impressions... 😉◢ Le 30 octobre 1938, Welles et sa troupe du Mercury Theatre diffusent une adaptation radiophonique du roman La Guerre des Mondes de H.G. Wells sur CBS Radio. Contrairement à la légende, cette émission ne provoque pas réellement de panique massive. Bien que certains auditeurs soient effrayés par le format réaliste imitant des bulletins d'information, l'ampleur de la réaction est largement exagérée par la presse de l'époque. En réalité, l'audience est limitée ce soir-là, et aucun incident majeur n'est recensé. Cette histoire devient un mythe médiatique, contribuant à la notoriété de Welles mais ne reflétant pas la réalité des événements. ◤Hey🖐️, je suis Dominique Bousseau, alias b1001d. La mise en œuvre d'une base de données intégrant divers contenus à destination de tout un chacun prend un nouveau cap... au travers, entre autres, d'un almanach.◢
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🎬 Recommandation Cinéma : "Le Fil" de Daniel Auteuil Hier soir, j’ai eu le privilège d'assister à l'avant-première de "Le Fil", un film qui sortira en salles le 11 septembre. Comme vous le savez, ceux qui me suivent, ma passion pour le domaine du droit et de la justice est grande. D'ailleurs, je partagerai une nouveauté sur le sujet très bientôt! Dans le contexte actuel du procès #Mazan, "Le Fil", adapté d'une histoire vraie et tiré du livre Au guet-apens : chroniques de la justice pénale ordinaire de Maître Jean-Yves Moyart, plus connu sous le pseudonyme Maître Mo sur Twitter, décédé en février 2021 🕊️, offre une perspective fascinante et réaliste sur le déroulement d’un procès d’assises. Contrairement à "Anatomie d'une chute", ce film présente un procès extrêmement réaliste. Je parie même que certains pénalistes penseront qu’il s’agit d’un documentaire 🎥. Ce film ne se contente pas de nous faire passer un agréable moment; il nous amène également à réfléchir sur notre rapport aux prévenus ainsi que sur les dynamiques complexes entre avocats et prévenus, avocats et parties civiles. Il met en lumière la justice alors que le justiciable français est souvent peu informé sur le fonctionnement de sa justice, un système qui tente tant bien que mal de fonctionner malgré ses ressources limitées ⚖️. Je vous recommande vivement de découvrir "Le Fil" dès sa sortie. C’est une œuvre qui enrichit notre compréhension des enjeux judiciaires actuels, tout en restant captivante et profondément humaine. Les dialogues et les silences sont si prenants qu'ils nous secouent véritablement. Franchement, c’est un film qui prend aux tripes. Et j'espère sincèrement qu'il recevra les Césars qu'il mérite amplement 🏆. #cinema #justice #LeFil #DanielAuteuil #recommandation
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2/2 Cette préparation prolongée comprend, comprenez bien, une longue cérémonie au cours de laquelle de nombreux personnages héroïques reçoivent des récompenses. (Il est difficile de blâmer Snyder et ses co-scénaristes Kurt Johnstad et Shay Hatten pour cela, car il est très peu probable que le film lui-même en reçoive.) Il y a aussi une longue scène dans laquelle Titus ordonne à ses camarades guerriers de livrer leurs histoires, présenté sous forme de flashbacks qui ressemblent à l’équivalent cinématographique du speed dating. Le premier film a été vivement critiqué pour son manque de dialogues mémorables, d'éléments d'intrigue ou de personnages, et celui-ci ne fait pas grand-chose pour améliorer ces aspects, à moins que l'on considère que Titus chantant une plainte lugubre avant d'aller au combat est un plus (Hounsou le fait). avoir une voix étonnamment belle). Aucun des acteurs ne peut vraiment être critiqué, car ils font preuve d'un engagement impressionnant dans leurs rôles physiquement éprouvants, beaucoup d'entre eux affichant le genre de physique tonique et musclé dont les simples mortels parmi nous ne peuvent que rêver. Boutella et Skrein sont particulièrement remarquables à cet égard, notamment comme le démontre une séquence de combat au corps à corps époustouflante, se déroulant sur un vaisseau spatial incontrôlable, qui semble durer des heures (je ne suis pas sûr). que ce n'est pas le cas). Les longues scènes de bataille avec lesquelles Rebel Moon se termine s’avèrent indéniablement impressionnantes, ce qui est pour le mieux puisqu’elles sont la raison d’être du film. Snyder offre une large démonstration du flair visuel et de la compétence pour l'action qui l'ont fait aimer de légions de fans qui font preuve d'un tel dévouement qu'ils sont prêts à regarder de nombreuses versions de ses films. Comme c’est le cas pour ces deux-là, pour lesquels Snyder a annoncé qu’il proposerait bientôt des coupes de réalisateur notées R d’une durée d’environ trois heures chacune. Ce qui amène à se demander : pourquoi s’embêter à regarder ces versions qui n’ont clairement pas son plein soutien ?
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Réalisateur- Scénariste- Créatif #cinéma#séries#écologie #culture#diversité#sport
1 sem.Tout à fait d’accord avec ton analyse … Et les ficelles scénaristiques sont un peu grosses