Post de Jane VUILLIER

👉 Découvrez les enjeux santé environnement grâce à la Fresque One Health - Une Seule Santé. 💻 De nouvelles dates d'ateliers, en ligne et en présentiel

Cette hypothèse de la biodiversité affecte aussi l'utilisation des produits phytosanitaires dont la nocivité pour le maintien de la biodiversité et la santé humaine défraie régulièrement la chronique, dernièrement le lien entre le décès d'une enfant et l'exposition aux pesticides de sa mère : 👉https://lnkd.in/ebhvY7xG Les produits zoosanitaires, notamment les antibiotiques, sont comme les produits phytosanitaires : un succédané au rôle protecteur d'une biodiversité microbiotique et à l'origine des dysbioses des microbiotes des animaux d'élevage : 👉https://lnkd.in/efMimGYH Ces animaux, dont la flore microbienne a été annihilée par les antibiotiques préventifs, tombent comme des mouches à la moindre maladie qui se termine presque systématiquement en épizootie : 👉https://lnkd.in/enZb7U78 Antibiotiques dont l'utilisation systématique provoque une antibiorésistance qui affecte autant la santé animale : 👉https://lnkd.in/ewijb7rG Que la santé humaine et la capacité de soin d'ici la fin du siècle voire de la moitié du siècle : 👉https://lnkd.in/etj8d8tU Résistance aux antibiotiques que les travaux sur la conception computationnelle de protéines de David Baker, prix Nobel de chimie 2024 ce mercredi 9 octobre, promettent de mieux comprendre : 👉https://lnkd.in/ei_AShAn One Health, c’est penser une seule santé à l’interface entre celle des animaux, de l’Homme et de leur environnement, à l’échelle locale nationale et mondiale : 👉https://lnkd.in/eRAcJ7kw

🗓️ Ce samedi 30 novembre, Marie-Cécile Ploy - Directrice de notre UMR 1092 RESINFIT - sera présente au Festival Néo Terra, un événement gratuit sur les solutions de demain organisé par la Région Nouvelle-Aquitaine à #Bordeaux ✔️ Elle participera à la conférence "Santé humaine, animale et végétale : a-t-on tiré les leçons du Covid ?" en partenariat avec Le Monde ➕ https://lnkd.in/eKZg7xMW --- "Depuis dix ans, les Nations unies, via l’OMS, tentent d’imposer la notion #OneHealth. Elle souligne l’interdépendance des santés humaine, animale et des écosystèmes. Fugacement popularisé pendant l’épidémie du Covid 19, cette notion peine à s’imposer dans les politiques publiques et dans l’opinion. Pourtant, des eaux stagnantes - idéales pour les moustiques - et c’est une épidémie de paludisme qui peut se développer. De la déforestation, une forte urbanisation et ce sont des chauves-souris, dérangées, qui peuvent contaminer des mammifères. Une utilisation abusive d’#antibiotiques et ce sont des #virus résistants qui se développent. Environnement, santé et société sont intimement liés. Comment relever le défi et faire progresser l’idée du "One Health" ?

[J-7] 🌿 🦅 🩺 Concrètement, comment les animaux ou l’environnement jouent un rôle sur ma santé ? #OneHealth L’approche One Health part du principe que les 3 santés (la santé humaine, animale et celle des écosystèmes) sont inextricablement liées. Mais comment, concrètement ? 👀 Si certains liens semblent assez évident (dans le cas de rejets de polluants dans la nature et de l’exposition d’une population par exemple), d’autres sont plus subtils. Quel est le lien entre la perte de biodiversité, la déforestation, l’urbanisation, la mondialisation (etc) et ma santé ? 3 cas d’étude décortiqués pour mieux comprendre : • L’épidémie de la variole du singe • Les risques liés aux méthodes de production alimentaire • L’épidémie de la rage 👉 La santé humaine semble donc être le produit de paramètres socio-écologiques qui favorisent l’émergence et la transmission de maladies. Comme l’explique Thierry Lefrançois, inspecteur en chef de la santé publique vétérinaire que nous avons interviewé plusieurs fois : “On est en présence d’un système complexe dans lequel cohabitent la biologie mais également les sciences humaines et sociales, et qui ensemble permettent de comprendre (...) les modalités des contacts entre humains, animaux et environnement.” 💣 Ces illustrations sont extraites de notre étude prospective Ooonehealth, à paraître le 17 septembre prochain ! NB : dans la première infographie, attention à ne pas confondre variole et variole du singe. Dans les trois premières cases, c’est bien la variole qui est éradiquée. Cependant, comme son vaccin fonctionne également sur la variole du singe, son éradication (et la perte d’immunité qui s’en est suivie) a bien favorisé l’émergence de cette dernière, décrite dans les cases suivantes.

Aujourd’hui, le 3 Novembre, c’ est le Journée One Health ! Vous connaissez ? 💡 Le concept s’est développé avec la prise de conscience des liens étroits entre la santé humaine, celle des animaux et l’état écologique global mais aussi avec la nécessité de décloisonner les approches sanitaires. On en a beaucoup entendu parler pendant la pandémie de Covid car l’approche #OneHealth est à la fois anthropologique et épidemilogique elle permet de comprendre et prévenir les infections émergentes et les pandémies. Cette journée est créée pour attirer l’attention sur le concept et sensibiliser dans le monde entier. 🔎 Au moins 60% des maladies humaines infectieuses ont une origine animale. Les organismes vivants et les écosystèmes sont interconnectés et la santé des uns dépend de celle des autres. One Health est une approche globale et interdisciplinaire des enjeux sanitaires, qui tient compte de ces liens complexes entre la santé des animaux, des végétaux et des êtres humains, ainsi que les perturbations de l’environnement générées par l’activité humaine. Parce que tout est lié et un impact plus ou moins direct sur notre santé. 📢 Et l’actu, c’est quoi en dehors de cette journée ? Le 30 octobre 2024, en préparation du prochain sommet du #G20 au Brésil, le OHHLEP a alerté sur la nécessité cruciale d’une gouvernance solide et d’une coordination entre les différents secteurs et pays pour faire progresser une approche globale de la santé avec un renforcement de l’engagement de chacun. The OHHLEP - One Health High Level Expert Panel- est un groupe consultatif scientifique et stratégique des organisations quadripartites – l’Organisation des Nations Unies pour l’alimentation et l’agriculture (FAO), le Programme des Nations Unies pour l’environnement (#PNUE), l’Organisation mondiale de la Santé (#OMS) et l’Organisation mondiale de la santé animale (#OMSA) – Le premier groupe vient d’être renforcé par 29 membres supplémentaires pour alimenter les rapports scientifiques basés sur des données probantes permettant à chaque organisation / pays de mettre en place des plans d’actions (notamment veille / open data...). ✔️Du concret avec un exemple ? Cette approche globale de la santé c’est aussi l’occasion de comprendre la propagation de zoonoses existantes ou connues (endémiques) et nouvelles ou émergentes, c’est-à-dire de maladies qui peuvent se propager entre les animaux et les humains. Chaque année, des millions de personnes et d’animaux dans le monde sont touchés par des zoonoses : maladie de Lyme, teigne, Ebola, Rage, Infection à Salmonella… 🙌 En cette journée One Health je participe à ma mesure à une prise de conscience des interactions entre les écosystèmes et la santé des végétaux, des animaux et des hommes. Non par idéologie, mais simplement parce que cela à une incidence sur notre santé à tous et au quotidien. Chacun prend sa part et agit à sa mesure, n’est-ce pas ?

𝗖𝗼𝗻𝗻𝗮𝗶𝘀𝘀𝗲𝘇 𝘃𝗼𝘂𝘀 𝗹𝗮 𝗺𝗲́𝗱𝗲𝗰𝗶𝗻𝗲 𝗲𝗻𝘃𝗶𝗿𝗼𝗻𝗻𝗲𝗺𝗲𝗻𝘁𝗮𝗹𝗲 ? [𝟭/𝟱] Contrairement à l'approche médicale classique, la médecine environnementale se concentre sur l'identification et le traitement des causes sous-jacentes des maladies, plutôt que de se limiter à la gestion des symptômes. Ce terme a émergé au cours du XXe siècle, mais son concept a véritablement pris forme aux États-Unis en 1962, lorsque l’allergologue Théron G. Randolph a décrit le syndrôme d’hypersensibilité multiple aux produits chimiques. À la même époque, des ouvrages comme « Silent Spring » de Rachel Carson, une biologiste marine américaine, ont joué un rôle clé en dénonçant les effets des pesticides sur la santé et l’environnement. Une décennie plus tôt, deux événements majeurs avaient déjà souligné la nécessité d'intégrer les facteurs environnementaux dans la santé publique : le smog de Londres en 1952, où un épais brouillard toxique a entraîné des milliers de décès et accéléré la mise en place des premières réglementations sur la qualité de l'air, et la catastrophe de Minamata au Japon en 1956, où des rejets industriels de mercure ont contaminé la chaîne alimentaire, provoquant des troubles neurologiques graves et fatals chez les habitants. Entre 1950 et 1990, d'autres catastrophes environnementales, comme l'incident de Seveso en Italie, l'accident nucléaire de Tchernobyl en Ukraine, la crise de Love Canal aux États-Unis, et bien d’autre encore, ont également révélé l'importance cruciale des interactions entre l'environnement et la santé. Ces événements ont non seulement renforcé la prise de conscience globale mais ont aussi conduit, dès les années 1980, à la création de centres de recherche, de départements universitaires, et de programmes de formation spécialisés dans ce domaine. Les agences de santé publique ont commencé à explorer plus en profondeur les liens complexes entre l’environnement et la santé. Depuis ses débuts, la médecine environnementale s'est développée en réponse à des crises majeures et à l'évolution des connaissances scientifiques, devenant une discipline essentielle pour comprendre et gérer les risques sanitaires liés à notre environnement. Il est crucial de continuer à intégrer les facteurs environnementaux dans nos approches de la santé publique, pour mieux anticiper et prévenir les crises sanitaires à venir. La suite : [𝗽𝗮𝗿𝘁𝗶𝗲 𝟮] ://https://lnkd.in/d_bYpppF #MédecineEnvironnementale #SantéPublique #Histoire

Nous construisons un mur que nous ne saurons pas franchir. Il y a quelques jours, j’ai eu le plaisir d’écouter Marc-André SELOSSE présenter son livre "Nature et préjugés, Convier l'humanité dans l'histoire naturelle" (Actes Sud). Il y disserte sur nos idées reçues concernant la nature et notamment l’évolution. Ça été l’occasion d’évoquer l’utilisation des mécanismes de mutation et de sélection naturelle comme un outil ; sujet qu’il avait déjà abordé il y a 3 ans lors d’une conférence pour AgroParisTech [0]. Il montre comment la trithérapie (combinaison de plusieurs drogues) dresse un mur adaptatif pour le virus du VIH. Le virus est incapable de s’adapter à la diversité des réponses (à l'inverse de ce qui se passe avec les antibiothérapies).  Ainsi, cette question, de la diversité que nous avons souvent traité sous l’angle de la résilience climatique et hydrique du territoire, devient aussi une question sanitaire. Dans les paysages divers et complexes, la portée des évènements sanitaires est fortement limitée. Bien sûr des catastrophes, comme la Pyrale du buis ou la Chalarose du frêne peuvent encore se produire, mais cette prophylaxie de la diversité est une stratégie gagnante. D'ailleurs elle fait l'objet de pratiques agricoles très répandues : 🌀 rotation des cultures 🌳 haies de séparation 🏁 agencement du parcellaire 🍹 utilisation de mélanges variétaux ou de population 💪 sélection de variétés résistantes aux maladies cryptogamiques (cépages resDUR de l’INRAE par exemple [1]). Toutefois malgré ces exemples, la stratégie du vide et de l’uniformité (ce qu’on appelle la biosécurité) reste prégnante en santé animale, humaine et végétale. 🐮 L'intervention des vétérinaires Coralie Amar et Lucile Brochot au PIM 2022 illustre ce concept et ses limites appliqué à l'élevage [2]). Or, comme le fait si justement remarquer Marc-André SELOSSE si nous ne sommes pas doués pour utiliser l’évolution à notre avantage, la grande diversité des nouvelles molécules (pfas, microplastiques, pesticides, métaux lourds …) que nous dispersons dans l’environnement est en train de construire un mur d'adaptation que nous ne saurons franchir. La baisse drastique de la fertilité ([3]), l’augmentation de 300 % des allergies alimentaires en 20 ans [4]  et l’explosion des problèmes de santé systémiques  comme le diabète, l’asthme ou l’autisme, sont sans doute autant les signes annonciateurs de ce qu'il faut bien appeler l'inadaptation de l'homme à son milieu. Considérer l’évolution comme un mouvement auquel on participe et non comme un phénomène exogène, considérer notre place dans les écosystèmes parfois lointain desquels on extrait notre nourriture et nos matériaux, voila une des leçons de 📚 Nature et préjugés. Image : diversité des céréales à paille (Inrae A.Didier E.Boulat)

Très intéressante étude rapportée dans Le Monde par Stephane Foucart qui illustre le concept One Health - Une seule santé. "Aux Etats-Unis, la disparition des chauves-souris a accru l’usage des pesticides, augmentant la mortalité infantile." L'idée que la santé humaine est liée à la santé des écosystèmes et celle des animaux domestiques est assez intuitive et paraît de fait évidente. Mais réussir à en apporter des preuves au regard de la complexité des facteurs en jeu est beaucoup plus difficile. Tel est le cas ici comme le rapporte Stephane Foucart. Protéger et restaurer les populations de chauves-souris est donc bien un objectif de santé publique : voilà qui contribue à réhabiliter ce groupe mal aimé, et conforte les actions des associations dont les Conservatoires d'espaces naturels 🦇 Fédération des Conservatoires d'espaces naturels A lire ici https://lnkd.in/eNpH7zA6

NON au retour des néonicotinoïdes ! #StopNéonics #Duplomb https://lnkd.in/ere2CtY2 ⚠️ D’ici quelques jours, le 27 janvier, le Sénat pourrait ré-autoriser les #néonicotinoïdes tueurs d’abeilles dans nos champs et dans la nature, malgré leurs effets toxiques documentés par l’ensemble de la communauté scientifique sur les pollinisateurs, et malgré l’interdiction définitive de ces pesticides entrée en vigueur en France en 2023, sous la pression de plus d’un million de citoyens rassemblés par POLLINIS et ses alliés. Il faut agir. 🐝 Les scientifiques s’accordent non seulement sur le rôle indéniable des néonicotinoïdes dans le déclin des #pollinisateurs, mais également dans la pollution des sols, des rivières et des nappes phréatiques. Les néonics s’attaquent aux pollinisateurs par leur système nerveux et détruisent leurs fonctions vitales, en ayant des impacts sur leur activité de butinage, leur aptitude à voler, l'affaiblissement de leur système immunitaire, la fécondité des reines, leur activité de reproduction ou leur capacité à initier une nouvelle colonie, y compris chez les pollinisateurs sauvages, et la mortalité des larves d’abeilles. ✊ POLLINIS s’est battue, aux côtés de plusieurs associations alliées, pendant plus de vingt ans contre ces substances mortifères. Notre lutte acharnée a mené à la victoire pour les pollinisateurs et à l'interdiction définitive de ces produits ultra toxiques, sans aucune dérogation possible, en 2023. Leur réautorisation acterait un retour en arrière de plus de 10 ans concernant la réglementation encadrant les #pesticides. 🤝 Le Sénat pourrait de nouveau sacrifier les pollinisateurs au profit d’une poignée de multinationales de l’agrochimie. C’est maintenant que tout se joue : nous avons seulement quelques jours pour riposter avec une mobilisation citoyenne massive et empêcher ce désastre. Les sénateurs doivent s’opposer à cette loi mortifère lundi 27 janvier dans l’hémicycle. 📢 Faisons barrage à ce passage en force de l'industrie au détriment des #abeilles et de la #biodiversité ! Interpellez directement les sénateurs et sénatrices pour exiger qu’ils s’opposent massivement au retour des #néonics : https://lnkd.in/ere2CtY2 ...et partagez ce message autour de vous ! Merci 🐝

|OneHealth, une seule santé| Journée mondiale de l’approche « Une seule santé » le 3 novembre Le concept « #OneHealth » ou « #uneseulesanté » repose sur la conviction que la #santéhumaine, la #santéanimale 🐾 et la #santéenvironnementale ne font qu’un, et qu’il est essentiel de décloisonner les approches de ces questions relatives à la santé. Environ 60 % des maladies infectieuses émergentes signalées dans le monde 🌍 ont une origine animale, qu'il s'agisse d'animaux sauvages ou domestiques. Au cours des 30 dernières années, plus de 30 agents pathogènes humains ont été identifiés 🦠, dont 75 % provenaient d'animaux. Les activités humaines 👥 et la pression exercée sur les écosystèmes ont favorisé l'apparition et la propagation de nouvelles maladies. Parmi les principaux facteurs à l'origine de ce phénomène, on retrouve le commerce d'animaux 🛒, l'agriculture 🌾, l'élevage 🐄, l'urbanisation 🏙️, les industries extractives ⛏️, le changement climatique 🌡️, la fragmentation des habitats et l'intrusion dans des zones sauvages . Des exemples concrets de l'intérêt de cette approche : 🔸 Résistance aux antimicrobiens 💊 : bactéries et parasites développent la capacité de vaincre les médicaments conçus pour les éliminer. 🔸Zoonoses : Maladies infectieuses causées par des germes qui se propagent entre les animaux et les humains, comme Ebola, la grippe aviaire, la rage, etc. 🔸Maladies à transmission vectorielle : la dengue, le virus du Nil occidental, la maladie de Lyme et le paludisme Vecteurs : moustiques 🦟 , tiques, poux 🪳 et puces 🔸Sécurité sanitaire des aliments 🍏 : Maladies causées par la contamination des aliments : norovirus, Salmonella et Listeria, etc. 🔸Santé environnementale : Pollution de l’eau 🚰, pollution de l’air 🌫️ et changement climatique ☀️ #santé #environnement #santéenvironnementale #changementclimatique #pollution World Health Organization