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Sociologie des cultures sportives et des territoires de pratique / Universitaire - UFR STAPS Clermont-Ferand / Conférencier sport, transition récréative et territoires / Expertise et développeur de projets récréatifs

Réponse à jean Pinard ola, voici Monsieur Pinard de retour. bienvenu cher ami ! (cf le post précédent en reponse à son commentaire) 1 / Ce n'est pas du jugement, mais l'étude des "modèles" de dvpt sur lesquels peut se penser la réponse à la question de la transition. Et, en relation avec mon cadre scientifique d'étude, je considère que la logique aménagiste (qui consiste à privilégier les équipements structurants) dans une approche sportive et ludique normative) n'engage pas une transition récréative. La dominante va vers une logique exogène dans une approche fonctionnelle et marketing du projet (cf mes écrits sur ce sujet). Oui, je critique ce modèle car il ne produit en rien un changement de conception du développement local. Etant toi-même un moderne, on comprend que cela ne te dérange pas ! 2 / Tu me parles de démocratisation du tourisme ? J'espère que c'est une blague ! A l'exemple du tourisme de montagne qui a vidé des stations le tourisme populaire et les centres de vacances pour jeunes !!! Même si tu te glorifies d'avoir rendu accessible le tourisme pour les jeunes en Occitanie, la démocratisation ne se réduit pas à quelques mesures financières politiciennes. 3 / La notion de produit reste très superficielle pour parler de pratiques touristiques. Sauf à croire que les stations ressemblent à des supermarchés. Encore un fois, il faudrait dépasser cette conception marketing du tourisme, qui en aucun cas, suffit à penser le contenu de la transition récréative. 4 / La logique aménagiste a permis le dvpt du tourisme de masse dans les années 60 (cf les différents plans touristiques ; ok). Est-ce encore une logique référente pour penser la montagne de demain ? j'en doute ! et considérer que le ludisme est central pour dépasser la vision de la montagne comme un terrain de jeu, j'en doute encore plus (cf le sancy). Certains géographies ont d'ailleurs évoqué des limites à la Mcdonalisation de la montagne et du tourisme. Oui, j'affirme n'avoir pas la même vision du tourisme que toi, et c'est tant mieux (même si nous avons trop longtemps collaboré ensemble !). Bref, oui je prends position non pas seulement par ces quelques réponses mais à partir de 30 ans de recherche (et de publication) sur les pratiques récréatives en nature. Elles me permettent d'avoir un propos scientifique pour étudier les dynamiques de dvpt en lien la question de la transition récréative ! Et en tant que chercheur engagé, je souhaite participer à la critique des formes de dvpt que je trouve aller à l'encontre d'une transition récréative significative. Le temps presse.... bien à toi cher ami !

jean CORNELOUP

Sociologie des cultures sportives et des territoires de pratique / Universitaire - UFR STAPS Clermont-Ferand / Conférencier sport, transition récréative et territoires / Expertise et développeur de projets récréatifs

4 j.

Pour terminer l'échange, avant de t'appeler pour boire un verre ensemble : 1 / Je n'ai jamais cité Sylvie Brunel dans mes propos. Mais c'est toi en amalgamant : macdonalisation de la montagne (via les stations) et planète dysneylandisée. Grosse confusion de ta part ! 2 / La lecture du changement climatique ne se réduit pas à une approche binaire entre les pours et les contres. Il existe plein de dualités et de pondération qui participent à complexifier la lecture des opinions, des prises de position et des analyses. Entre ceux sont pour et qui ne changent rien à leur pratique et les contres, mais qui sont sobres, en lien avec une culture de la mesure, bien des nuances sont à faire. 3 / Je ne suis pas un adepte du développement durable, comme l'est Sylvie Brunel mais de la transition récréative, ce qui n'a rien à voir !! J'explique tout cela dans mon ouvrage sur ce sujet ainsi que dans un post précédent. Et le programme de recherche que je mène actuellement sur les sciences transitionnelles confirme les grandes différences entre ces deux façons d'aborder les réponses aux vulnérabilités contemporaines. Dans l'attente de boire une bonne bière ensemble, prochainement. bon we jean

Jean Pinard

consultant en progrès touristiques

5 j.

et puis prendre en référence les propos de Sylvie Brunel climato sceptique assumée 😱😱😱😱😱

Jean Pinard

consultant en progrès touristiques

5 j.

Je pense qu il serait bien de partager mon commentaire à ton post précédent pour la bonne compréhension de ton post non ? je ne me glorifie de rien tu sais , et je ne comprends même pas cette remarque ! pas plus que je ne comprends «nous avons TROP travaillé ensemble , ou le « c’est ta vision du tourisme » jean qu est ce que tu connais de ma vision du tourisme , de mon engagement pour l’accès aux loisirs pour tous ? Rien ! tu es en permanence dans le jugement😱 La démocratisation du tourisme ne se limite pas à faire du ski dans les Alpes , mais à favoriser l’accès aux vacances au plus grand nombre , à la masse comme on dit dans les milieux intellectuels , et de ce point de vue les missions d’aménagement ont plutôt réussie, je peux prendre en ex bombannes que je connais un peu Mais tu ne réponds à mon interrogation, que proposes tu pour lutter contre le divertissement digital qui assigne à résidence ? Comme je te l’ai écrit , tu fais référence à ce que tu as théorisé , et c’est très bien on a besoin de chercheur , mais dans le sancy il y a des habitants et des élus qui ne sont pas dans la théorie Il y a un débat sur l’acceptation sociale du tourisme organisé par le cluster montagne et l’UGA , viens débattre

Jean Pinard

consultant en progrès touristiques

5 j.

Et puis parler de mesurettes politiciennes ??? donc c’est quoi ta vision , il y aurait d’un côté des sociologues comme toi qui théorisent donc démocratisent les loisirs , et de l autre des élus ou des techniciens comme moi qui je te cite en sont réduits à mettre en place des actions pqr pur intérêt politicien ? On en est donc la ? Grâce à l’activisme de mon collègue du CRT Aura qui a créé Essentiem , on a pu mettre un fond de dotation qui a permis à des entreprises de s’engager pour un accès aux loisirs pour des gosses qui ne partaient pas en vacances ! ce n’est pas de l’argent public mais privé , on n’a rien théorisé , on a agit avec pragmatisme. J’ai tjs considéré que nous avions besoin de chercheurs, surtout en sciences sociales , mais toi dès qu on te porte contradiction, tu viens me parler de glorification ! tu crois que c’est digne comme forme de débat ?

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