🔴 INSEE : en France, 48 % des immigrés sont d’origine africaine (BoulevardVoltaire, Julien Tellier, 01 septembre 2024) Un proche de Wauquiez à l’AN, s'exprimant sous couvert d'anonymat, déclare à BV : « La France consacre des milliards d'euros chaque année à l'accueil et à l'intégration des immigrés. Ces ressources pourraient être mieux utilisées pour renforcer notre système de santé, améliorer l'éducation ou renforcer la sécurité intérieure. » Et il conclut : « La France doit repenser sa politique d'accueil et de contrôle des frontières. Il ne s'agit pas de fermer les portes à toutes les formes d'immigration, mais de s'assurer que celles-ci soient compatibles avec les capacités d'intégration de notre pays. » Que pensez-vous de cet article ? https://lnkd.in/gsUjpQtN #MacronDestitution
Post de Jean-Louis Boretti
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Hostilité aux immigrés, une mauvaise idée pour l'économie ! Urgence à expliquer le coût économique de l'hostilité face aux immigrés. Pauline GROSJEAN signait une chronique le 6 juin dernier dans le Monde qui remet les idées en place. On sait depuis des années combien les immigrés contribuent au dynamisme économique des pays. Le Monde du 4 juillet citait une étude menée par l’OCDE sur l’impact budgétaire de l’immigration de 2006 à 2018 démontrant que l’impact de l’immigration est relativement neutre. Ce que confirme une étude intitulée « L’impact budgétaire de trente ans d’immigration en France », publiée en 2022 par le Centre d’études prospectives et d’informations internationales. Intéressant de constater que "les immigrés, en moyenne, perçoivent moins d’argent public que les natifs. Selon l’OCDE, pour 1 euro perçu par un natif, l’immigré perçoit 0,94 euro. Une situation tout à fait comparable à d’autres pays, tels que le Canada (0,95 euro), les Pays-Bas (0,94 euro) ou l’Allemagne (0,93 euro), et de quoi battre en brèche l’image d’une France « guichet social ». La chronique de Pauline GROSJEAN présente l'intérêt de lier "intégration culturelle" et intégration économique, à partir d'une recherche en Allemagne de 2015 à 2018. Venez découvrir ces résultats inquiétants sur les conséquences de la discrimination de la part des employeurs et la peur des migrants. Ou comment empêcher l'économie de capitaliser sur les compétences des migrants ... Une actualité particulièrement pertinente en cette veille d'élections sur fond de discours discriminants! https://lnkd.in/e76q_MiE
« La discrimination envers les immigrés prive les économies de bienfaits potentiels en matière d’innovation »
lemonde.fr
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La revue de presse du retail : « En France, l’immigration a créé des poches de pauvreté »: INTERVIEW – Directeur général de l’Office français de l’immigration et de l’intégration, Didier Leschi explique pourquoi la France, avec une immigration essentiellement africaine et peu qualifiée, a plus de difficultés que d’autres pays à intégrer ses immigrés. Et pourquoi ce sujet monte dans les préoccupations des Français. ==> Abonnez vous à la revue de presse du retail #GrandeConso #retail
« En France, l’immigration a créé des poches de pauvreté »
challenges.fr
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Travailleurs immigrés VS Migrants ⛵ Didier Leschi, directeur général de l’Office français de l’immigration et de l’intégration, ancien conseiller de Jean-Pierre Chevènement et issu de l’extrême gauche, est une voix forte et pragmatique dans le débat migratoire. Ce qu'il expose : L'immigration en France, majoritairement africaine et peu qualifiée, accentue les défis d'intégration dans un contexte de crise sociale explosive 💥. 📌 Un changement de paradigme : L’immigration familiale a remplacé l’immigration de travail depuis les années 1980, augmentant les tensions sur le logement et l’emploi. 📌 Des écarts culturels et sociaux profonds : Plus de 30 % des immigrés vivent sous le seuil de pauvreté, et les écarts avec les valeurs sociétales françaises se creusent. 📌 Un système social sous pression : La France, avec ses aides généreuses, fait face à des défis financiers, accentués par une immigration peu insérée dans le marché du travail. 🌍 Mon point de vue ( qui n'engage que moi) : Repenser le modèle d’intégration pour répondre aux défis économiques et sociaux de nos sociétés en pleines mutations. 👉 Bâtir une société ouverte tout en respectant nos limites à une époque où les frontières sont autant des portes que des barrières. L’immigration n’est ni une fatalité ni une solution miracle, mais un juste équilibre à trouver pour assurer le bon fonctionnement de l'écosystème Français.🇫🇷 #Immigration #Intégration #PolitiquePublique #Débat #France #Société #Économie #Logement #Emploi #InnovationSociale #Leadership #Stratégie #ImpactGlobal
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⚠ 32 % des immigrés d'Afrique estiment connaître une situation de déclassement. Une fois n'est pas coutume, l'INSEE vient de publier des statistiques sur l'origine et l'intégration de l'immigration en France. En bref : 🔴 3,5 millions d’immigrés nés en Afrique vivent en France, soit 48 % des immigrés du pays ; 🔴 L’immigration maghrébine représente désormais six immigrés africains sur dix, contre neuf sur dix en 1968 ; 🔴 46 % déclarent être venus en France pour accompagner ou rejoindre un membre de leur famille ; 🔴 26 % des immigrés d’Afrique occupent un emploi moins qualifié qu’avant la migration ; 🔴 32 % d’entre eux estiment connaître une situation de déclassement... https://lnkd.in/d5j-yh9D
L'Insee dévoile enfin le nombre d'immigrés subsahariens en France et il a doublé en moins de vingt ans - Contre-Poison
https://contre-poison.fr
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Pour sortir de la surenchère actuelle qui tend à faire de l’immigration l’origine de tous nos maux, revenons aux faits et aux chiffres. D’abord, la France est une terre d’immigration : 1 Français sur 3 est issu de l’immigration par au moins un grand-parent. C’est un phénomène qui a façonné la France, qui fait sa richesse, et avec lequel il faut composer. La solution n’est pas dans le rejet de l’immigration, mais dans la construction d’une politique active d’accueil et d’intégration. Non, on ne peut pas dire que l’immigration coûte des dizaines de milliards d’euros à la France. Une étude menée par l’OECD-OCDE sur l’impact budgétaire de l’immigration de 2006 à 2018 a démontré que « si on regarde toutes les dépenses publiques, la contribution budgétaire nette totale des immigrés oscille entre − 1 % et + 1 % du produit intérieur brut ». Non, nous ne sommes pas les champions de l’asile et non il n’y a pas eu de tsunami migratoire en 2015. La France fait nettement moins que sa part en matière d’accueil des réfugiés : elle n’a ainsi reçu que moins de 5 % des deux millions de demandes d’asile déposées dans l’Union européenne par des Syriens, des Irakiens et des Afghans entre 2014 et 2020, c’est trois fois moins que sa part du PIB. Elle n’a accueilli que 4% des ukrainiens bénéficiant de la protection temporaire en Europe. En revanche, elle a pris un peu plus que sa part (18 %) dans l’enregistrement des demandes d’asile déposées dans l’Union par les ressortissants des autres pays : Côte d’Ivoire, Bangladesh, Guinée, Turquie, Albanie, Géorgie, Pakistan, Nigeria, Comores, RDC, Somalie, Soudan, Soudan du Sud, tout pays où la situation des droits de l’homme reste complexe à diagnostiquer. Les trois quarts environ de ces demandes ont néanmoins été rejetées. Non, les immigrés ne volent pas le travail des Français. France Strategie a publié en 2019 une revue détaillée de la littérature sur l’impact de l’immigration. Il en ressort que l’immigration ne modifie guère le taux d’emploi et le salaire des natifs, qu’elle n’affecte pas les finances publiques car le surcroît de dépenses sociales est compensé par le faible niveau moyen des retraites ; et enfin que son effet sur la croissance par habitant est « plutôt positif ». Les travailleurs immigrés sont même indispensables dans de nombreux secteurs. Dans l’hôtellerie restauration par exemple : en France, 19,3 % des employés de l’hôtellerie et de la restauration sont étrangers et 22 % des cuisiniers, selon la Dares - ministère du Travail. Les travaux de François Héran, démographe, professeur au Collège de France, titulaire de la chaire « Migrations et sociétés », et président de l'Institut Convergences Migrations / CNRS, dont la plupart de ces chiffres sont tirés, sont une ressource remarquable pour sortir du fantasme et revenir aux faits. Je vous invite à lire ses tribunes et son livre Immigration, le grand déni.
François Héran, professeur au Collège de France : « Le débat public sur l’immigration en France est en décalage complet par rapport aux réalités de base »
lemonde.fr
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Immigration : ne pas parler du développement est une faute Alors que le dossier de l'immigration, mot valise ou kaléidoscope, est central dans le débat, aucune analyse complète, simple, objective, n'est proposé par aucun parti, aucun politique. Les échanges tournent essentiellement sur la question du nombre d'étrangers qui arrivent en France, légalement, et surtout illégalement. Sont évoquées les conséquences sociales, culturelles, sécuritaires, identitaires, de ces arrivées, et du fait même de ces arrivées, de l'importance numérique de communautés qui ont logiquement, pour des raisons simples de démographie, a devenir plus nombreuses. Les conséquences ne sont pas la cause. Or c'est bien la cause qu'il faut étudier, les raisons pour lesquelles des jeunes quittent des pays qui ne connaissent pas la guerre, simplement car leur état, leurs dirigeants, ne sont pas capables de leur construire un avenir.... Les jeunes qui quittent la Guinée, le Sénégal, le Mali et le Burkina, le Cameroun et la République Démocratique du Congo, sur des pirogues en Atlantique, à travers le Sahara, quittent leur pays d'origine sans que cela inquiète des dirigeants trop heureux d'évacuer les ferments de possibles révoltes. Les jeunes sont les détonateurs des révolutions. L'émigration illégale, fait le jeu de gouvernants souvent incapables. Elle fait ensuite le jeu des passeurs en tous genres. Avant de mobiliser en Europe, de considérables moyens de surveillance, de contrôle, de sauvetage, d'accueil... Il faut faire le compte de ce que coûte une logique défensive inefficace. Frontex c'est un budget annuel de 900 millions et à terme un contingent de 10 000 agents. Les raisons d'une grande partie de l'immigration se trouve dans l'inégalité du développement entre une Europe trop centrée sur elle-même, et une Afrique voisine qui pour une bonne part ne décolle pas. L'Union européenne agit certes pour le développement en Afrique, mais sans doute insuffisamment. De même pour la France, qui n'a plus de ministère de la Coopération, et qui devrait se doter d'un ministère du développement international, fortement mis en avant par ses moyens et sa communication. Les actions de développement doivent prendre en compte en tant que telle la question de l'émigration, par des programmes établis avec les Etats, ciblant les jeunes très nombreux. En République démocratique du Congo, la moitié des 100 millions d'habitants a moins de 18 ans, et le taux de fertilité est de six enfants par femme. Il convient de mettre en même temps que des programmes de développement avec les Etats, les collectivités locales, les ONG, les communautés , de procédures afin de permettre à des candidats de postuler à des droits de séjour en France. Des coopérations décentralisées doivent permettre de proposer à des jeunes africaines et africains porteurs d'un projet solide de formation, en France de postuler à des bourses avec conditions de retour au pays une fois la formation achevée.
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À l'occasion de la Journée internationale des personnes réfugiées, j'ai juste envie de dire merci à ce discours positif et porteur de solutions de Marie-Christine Ladouceur-Girard, directrice générale de la Maison de l'innovation sociale, relativement à la contribution des personnes immigrantes dans la société québécoise. 👉 "La complexité d’un enjeu comme celui-ci appelle à de nouvelles façons de collaborer pour innover. Peu importe notre opinion sur le nombre de personnes à accueillir, la migration humaine est un phénomène mondial qui s’accentue de façon irréversible. Et il existe un fort consensus au Québec pour contribuer et améliorer nos capacités d’accueil et d’intégration. C’est une question de principe et de leadership, mais aussi une posture pragmatique." #innovationsociale #immigration #solidarité #polqc
En mode solution | L’innovation pour mieux servir les personnes réfugiées et migrantes
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🔴 𝐋’𝐄𝐬𝐩𝐚𝐠𝐧𝐞 𝐚 𝐛𝐞𝐬𝐨𝐢𝐧 𝐝𝐞 𝟐𝟓𝟎.𝟎𝟎𝟎 à 𝟑𝟎𝟎.𝟎𝟎𝟎 𝐭𝐫𝐚𝐯𝐚𝐢𝐥𝐥𝐞𝐮𝐫𝐬 é𝐭𝐫𝐚𝐧𝐠𝐞𝐫𝐬 𝐩𝐚𝐫 𝐚𝐧 𝐩𝐨𝐮𝐫 𝐛𝐨𝐨𝐬𝐭𝐞𝐫 𝐬𝐨𝐧 é𝐜𝐨𝐧𝐨𝐦𝐢𝐞 Selon le gouvernement espagnol, l’#Espagne, l’un des pays favorisant l’immigration clandestine en Europe, a besoin de 250 000 à 300 000 immigrés par an pour faire fonctionner son #économie sur divers plans. Selon les statistiques, 2,9 millions d’étrangers cotisent déjà chaque mois à la Sécurité sociale, soit 13,6 % du total des affiliés. En conférence de presse, la ministre de l’Inclusion et des Migrations #Elma Saiz fait comprendre que « L’objectif est de renforcer et d’élargir les voies d’accès à la régularisation pour les migrants qui se trouvent en Espagne, afin qu’ils puissent mener une vie pleine en tant que citoyens : avoir des droits et des devoirs ». #Migration #Migrationespagne #Travaillerenespagne #Migrationeurope
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**Réflexion sur l'immigration clandestine et la jeunesse sénégalaise** Les récents drames liés à l'immigration clandestine rappellent l’urgence d’agir. Ce phénomène découle autant du manque d’opportunités que de la pression sociale, avec des jeunes influencés par des récits exagérés sur la vie en Europe. Même avec un emploi décent, beaucoup pensent que l'avenir est ailleurs. ### Propositions : 1. **Sensibilisation** : Utiliser les réseaux sociaux et les leaders communautaires (badjenou goxx, imams) pour informer les familles des dangers de l’immigration clandestine. 2. **Dénonciation des passeurs** : Créer un système de récompense pour toute personne dénonçant des réseaux de passeurs. 3. **Encourager l'entrepreneuriat** : Organiser des forums où des industriels et entrepreneurs sénégalais échangent avec des jeunes et les connectent à des structures de financement comme l'ANPEJ et le FONGIP. Des organisations telles que l'**OIM**, l'**Union Africaine**, et des agences locales comme lANPEJ** et le **FONGIP** doivent intensifier leurs efforts pour offrir des alternatives viables à nos jeunes. Personne ne viendra développer le Sénégal à notre place ; c’est avec notre jeunesse que nous devons bâtir l’avenir --- **Tags** : African Union - Inter African Bureau for Animal Resources (AU-IBAR) ANPEJ FONGIP @BanqueMondiale UNHCR Italia, Agenzia ONU per i Rifugiati UNHCR, the UN Refugee Agency UNHCR Côte d'Ivoire International Labour Organization Bureau régional de l'UNESCO à Dakar Programme Alimentaire Mondial OIM - ONU Migration Macky Sall Thione NIANG Ambassade de France au Canada
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Pauline Grosjean, professeure d'économie à l'Université de Nouvelle Galles du Sud, souligne la divergence des modèles d'intégration des migrants : l’un préconise l’assimilation culturelle, tandis que l’autre, prévalant plus souvent dans les pays anglo-saxons, est plus tolérant aux différences culturelles et ne se soucie guère des signes extérieurs de religion ou de culture. Elle met en lumière les coûts économiques significatifs engendrés par la discrimination à l'encontre des migrants, tant sur le marché de l'emploi que du logement, et les répercussions sur l'économie globale en termes d'inefficacité économique et d'augmentation des coûts de travail et d'inflation. Une étude réalisée par Philipp Jaschke, Sulin Sardoschau et Marco Tabellini, intitulée "Scared Straight ? Threat and Assimilation of Refugees in Germany" (NBER Working Paper, nᵒ 30381), examine l'impact de l'hostilité locale en Allemagne sur l'assimilation des réfugiés lors de la vague d'immigration de 1,6 million de personnes entre 2015 et 2018. Les auteurs utilisent un indice composite mesurant l'hostilité locale, incluant les attaques contre les mosquées, les manifestations d’extrême droite, les votes pour les partis d'extrême droite, ainsi que les attitudes envers les migrants et les mariages entre Allemands et migrants. L'étude révèle que les réfugiés s'assimilent culturellement plus rapidement dans les régions où l'hostilité préexistante est plus forte. Cette assimilation forcée, résultant de la peur et de l'insécurité, ne se traduit toutefois pas par une meilleure intégration économique. Les données indiquent que, bien que le taux de chômage soit similaire, les migrants dans ces régions hostiles sont plus susceptibles d'occuper des emplois sous-qualifiés et sous-payés. Cette situation est interprétée comme la conséquence de la discrimination des employeurs et de la pression ressentie par les migrants pour accepter des conditions de travail inférieures. Ces observations suggèrent que réduire l'accent mis sur l'intégration culturelle pourrait potentiellement améliorer l'efficacité économique en permettant aux migrants de mieux exploiter leurs compétences et qualifications.
« La discrimination envers les immigrés prive les économies de bienfaits potentiels en matière d’innovation »
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