Post de Concours pluripro

Le Collectif Santé en Danger prend acte de la nomination de Madame Geneviève Darrieussecq au poste de Ministre de la Santé... Nous évaluerons Madame le Ministre sur ses actes et ses réalisations concrètes et mesurables... En effet, nous avons été depuis quelques années, échaudés par le déni de réalité et par le fait que la communication et le marketing prennent le pas sur le travail de fond et les réalisations concrètes... Nous espérons que les engagements à dire la vérité, la volonté de favoriser la cohésion des soignants, la décentralisation de la gouvernance et l'accent mis sur la santé mentale se traduiront là aussi, par des résultats concrets... Ces éléments essentiels de notre système de santé font partie des valeurs et / ou des orientations stratégiques de notre collectif... Nous seront donc particulièrement vigilants à ce que ces engagements se traduisent par des résultats tangibles et concrets dont nous avons tant manqué au cours de ces dernières années! https://lnkd.in/eNEqr5Ve

Communiqué UFMLS suite à la nomination de Mme Geneviéve Darrieussecq au Ministere de la santé et de l’accés aux soins. L’UFMLS félicite madame Geneviéve Darrieussecq pour sa nomination au poste de ministre de la Santé et de l’accès aux soins et lui demande d'être reçu au plus vite. La santé de notre pays traverse une crise historique, cette crise est la résultante des politiques sanitaires successives. Depuis plus de 30 ans, la volonté des responsables politiques aux affaires a été de toujours plus encadrée le soin, l’administration de la santé a pris toujours plus de place, toujours plus de poids, jusqu’à paralyser le système de santé, et étouffer les soignants. Les ministres de la Santé successifs ont tous, et ce sans exception, été écrasés par le ministère des Finances et les fonctionnaires du ministère de la Santé. Nous n’en sommes plus à la théatralisation, à l’apparat, à la communication. Madame la Ministre, vous avez été nommée à ce poste parce que vous l’avez demandé, vous l’avez demandé, parce que vous pensez pouvoir changer les choses. Vous êtes médecin ne vous laissez pas enfermer, ne vous laissez pas encadrer, ne vous laissez pas diriger. Rencontrez au plus vite la profession, sachez construire la relation de confiance que nous attendons tous, ne tombez pas dans les pièges tendus à vos prédécesseurs. Relever le système de santé, donner à chaque Français la possibilité de bénéficier des soins qu’ils sont en droit d’attendre sur tout le territoire, ne pourra se faire sans la participation de chacun de nous, et cette participation ne pourra se faire que par la reconnaissance et la compréhension de ce que nous sommes. Madame la Ministre vous avez exercé à la fois en secteur libéral et à l’hôpital public vous connaissez mieux que quiconque ce qui rapproche et unit ces deux secteurs mais aussi ce qui les différencie, sachez à la fois faciliter l’union et respecter les différences. On ne devient pas médecin hospitalier ou médecin libéral par hasard ou par défaut, les choix d’exercices sont des choix de vie, ne pas prendre cela en considération ouvre à l’échec, comprendre cela, ouvre le champs des possibles. Madame la Ministre, vous avez la responsabilité de l’accès aux soins, sachez là encore, éviter mirages et fausses solutions, osez aborder la problématique par les territoires. Dans tel village, tel quartier, il y avait des médecins… il n’y en a plus… pourquoi? Fuyez les simplifications, tournez le dos aux solutions générales, la médecine, le soin, ce n’est pas un billet électoral. Madame la Ministre ,l’UFMLS attend de vous, non la poursuite des chapitres précédents, mais bien l’ouverture d’une première page blanche que nous devrons écrire ensemble, ministère et professionnels de santé. Le travail est immense, le courage et l’imagination indispensables, la prise de conscience de la réalité de l’état du système de santé centrale, l’indépendance nécéssaire. Nous y sommes prêts, ne manquons pas cet ultime rendez vous. Dr Jérôme Marty

Un Ministère de la Santé en pleine tourmente : vers une huitième nomination en six ans ? 🚨 Depuis le premier mandat d’Emmanuel Macron, sept ministres ont déjà franchi les portes du Ministère de la Santé. D’Agnès Buzyn à Catherine Vautrin en passant par Olivier Véran et François BRAUN chaque nomination a été marquée par une crise ou des choix politiques, entraînant des départs précipités. Entre la gestion des urgences, les réformes hospitalières et la pandémie de Covid-19, l’instabilité a marqué et fragilisé un Ministère dont le rôle est pourtant crucial. Résultat : des changements qui ont brisé la continuité, laissant un système de santé à bout de souffle. ⛰️Les défis immenses qui attendent Geneviève Darrieussecq, nouvellement nommée : - La crise des urgences : L’accès aux soins continue de se dégrader, avec des professionnels de santé surmenés et dont l’investissement manque toujours cruellement de reconnaissance. - La modernisation des infrastructures hospitalières : Des hôpitaux en souffrance, et des priorités de santé publique comme la santé mentale encore trop souvent reléguées au second plan. - Restaurer la confiance des soignants et des citoyens : Après des années de tensions, les fractures sont profondes entre le personnel soignant, les équipes administratives et les « tutelles » du système de santé. 🧑⚕️Qui est Geneviève Darrieussecq, la Nouvelle Ministre de la Santé ? Médecin allergologue ayant exercé à la fois en tant que libéral et en tant que médecin à l’hôpital public entre 1983 et 2008, Geneviève Darrieussecq apporte une connaissance profonde du terrain et du métier de professionnel de santé. Son double parcours professionnel lui permet d’avoir une vision transversale des défis rencontrés par les soignants, qu’ils soient en hôpital ou en cabinet privé. Bien que son profil soit proche de celui de certains de ses prédécesseurs, comme Olivier Véran et François Braun, eux aussi médecins, cette double approche public-privé pourrait lui donner une perspective plus équilibrée sur les réformes nécessaires. Cela sera-t-il suffisant pour conduire un secteur sous pression, fragilisé par cette instabilité politique ? Cette double expérience peut-elle être la clé pour amorcer des réformes pérennes ? Plus que jamais, une vision à long terme et pluri professionnelle est indispensable pour restaurer la confiance des soignants et revitaliser notre système de santé. 👉 Et si c’était enfin le bon moment ... la bonne vision ?

A l'annonce du nouveau gouvernement et plus particulièrement de la nomination de notre nouvelle ministre de la Santé, j'ai eu une double réaction... 1. Je me suis réjouis : je n'avais pas suivi d'assez près le parcours de #GenevièveDarrieuscq sur ces autres positions ministérielles pour me faire un avis, mais j'étais au moins satisfaite de son titre, car être ministre de la Santé et de l'#Accèsauxsoins, c'est officiellement le prioriser. 2. J'ai vite déchanté, quand lors de son discours de passation, elle a déclaré : « je ne ferais pas de miracles » et que les enveloppes « augmenteront un peu (mais) pas à la hauteur de ce que tout le monde espérait ». Autant dire : « ca va faire pschitt ! Vous ne pourrez pas dire que je ne vous avais pas prévenus ». Les politiques publiques en santé de ces dernières décennies nous ont appris à ne plus attendre de miracles, mais les mots de la ministre fraîchement nommée étaient trop dissonants par rapport à une conversation que j'avais eu quelques jours plus tôt, dans le cadre d'un article pour #TopSanté, avec le Dr. Jean-Marcel MOURGUES, spécialiste de la démographie médicale auprès de l'Ordre des Médecins CNOM. Nous avions abordé ensemble la houleuse question de l'accès à un #médecintraitant dans un contexte de départ massifs à la #retraite des praticiens de ville. Ce qui est ressorti de cet entretien : 1. une bonne nouvelle : pour la première fois depuis 2010, le nombre d'actifs réguliers en médecine générale a augmenté en 2023-2024. C'est peu, mais « c'est un début ». 2. Cette augmentation du nombre de praticiens en #soinsprimaires devrait être progressive jusqu'à 2030, puis s’accélérer significativement, du fait de la levée tardive du #numerusclausus. Bonne nouvelle donc : dans 5 ans, ca ira mieux ! Mais en attendant, il nous reste encore 5 ans à tenir... et pour les quelque 6 millions de Français sans médecin traitant, cela risque d'être long ! 3. 5 ans c'est d'autant plus long que les besoins en santé ne sont plus les mêmes. Le Dr Mourgues me le rappelait : en 50 ans, la population générale a augmenté de 30 % et parmi cette population, « il y a toute la génération des baby boomers, aujourd'hui âgée de 60 ans et + qui ont besoin de soins réguliers ». Des soins plus nombreux, plus chronophages, mais toujours pas assez de médecins donc. Et de rappeler qu'aujourd'hui les patients payent donc les pots cassés d'une  « période où il n'y a eu aucune vision anticipative des besoins de soins, mais une position purement comptable visant à contenir le trou de le #Sécuritésociale » Les 5 prochaines années vont donc être une période charnière en matière d'accès aux soins. C'est pendant cette période qu'il faudrait justement augmenter les enveloppes pour éviter une déroute, à défaut de faire des miracles ! Nous avons abordé, avec le Dr. Mourgues, la question des solutions, mais j'aurais aimé votre perspective. S'il faut investir peu, mais bien dans l'accès aux soins primaires, par où devrions-nous commencer ?

👩⚕️ Saint-Malo : l’impatience monte chez les cadres de la CSMF pour des arbitrages décisifs ! Réunis pour la 30e Université d’été, nos cadres attendent avec impatience des décisions cruciales pour l’avenir de la médecine libérale. En l'absence de ministre, les dossiers s'accumulent : attractivité, capitation, IA, délégation de tâches... Cet après-midi, le Dr Franck Devulder a rappellé que les médecins libéraux ne devaient pas être laissés pour compte dans les arbitrages budgétaires. La convention médicale, récemment signée, est un premier pas, mais il reste encore de nombreux défis à relever pour assurer l’avenir de la profession. 👉 Une nouvelle dynamique est indispensable pour rendre notre profession attractive et répondre aux besoins de santé des Français. #MédecineLibérale #Santé #Attractivité #CSMF #Réformes

"𝗡𝗲 𝗽𝗮𝗿𝗹𝗲 𝗽𝗮𝘀 𝗱𝗲 𝗽𝗼𝗹𝗶𝘁𝗶𝗾𝘂𝗲 𝘀𝘂𝗿 𝗟𝗶𝗻𝗸𝗲𝗱𝗜𝗻, 𝘁𝘂 𝘃𝗮𝘀 𝘁𝗲 𝗺𝗲𝘁𝘁𝗿𝗲 𝗱𝗲𝘀 𝗿𝗲𝗹𝗮𝘁𝗶𝗼𝗻𝘀 à 𝗱𝗼𝘀" C'est bien possible. D'autant plus que je poste très rarement. J'ai du mal. Je n'y arrive pas. "T'es allergique au bullshit" m'a-t-on dit un jour. Mais la situation est trop grave pour que je reste silencieux par peur d'un retour de bâton éventuel. 𝗟𝗲 𝗥𝗡 𝗮𝘂 𝗽𝗼𝘂𝘃𝗼𝗶𝗿 ? 𝗖𝗲𝘁𝘁𝗲 é𝘃𝗲𝗻𝘁𝘂𝗮𝗹𝗶𝘁é 𝗺𝗲 𝘁𝗲𝗿𝗿𝗶𝗳𝗶𝗲 ! En tant qu'humain, en tant que citoyen, en tant que professionnel de la transition écologique et sociale, en tant qu'ami, en tant que mari, en tant que papa de deux petits anges qui viennent de poser pied sur Terre et qui ont la chance d'avoir une couleur peau un peu différente de la mienne, fruit de l'histoire de France et de l'amour de leurs parents. Je refuse de m'y résoudre. 𝗜𝗹 𝗻𝗼𝘂𝘀 𝗿𝗲𝘀𝘁𝗲 𝟮 𝗷𝗼𝘂𝗿𝘀 𝗽𝗼𝘂𝗿 é𝘃𝗶𝘁𝗲𝗿 𝗾𝘂𝗲 𝗹𝗮 𝗱é𝗺𝗼𝗰𝗿𝗮𝘁𝗶𝗲 𝘀𝗼𝗶𝘁 𝗿𝗲𝗺𝗶𝘀𝗲 𝗲𝗻 𝗰𝗮𝘂𝘀𝗲 𝗽𝗮𝗿 𝗹'𝗮𝗰𝗰è𝘀 𝗮𝘂 𝗽𝗼𝘂𝘃𝗼𝗶𝗿 𝗱𝘂 𝗥𝗡 ! 𝟮 𝗷𝗼𝘂𝗿𝘀 pour 𝗾𝘂𝗶𝘁𝘁𝗲𝗿 𝗰𝗲𝘁𝘁𝗲 𝗿𝗲𝗹𝗮𝘁𝗶𝗼𝗻 𝘁𝗼𝘅𝗶𝗾𝘂𝗲 𝗱𝘂 "𝘁𝗼𝘂𝗷𝗼𝘂𝗿𝘀 𝗽𝗶𝗿𝗲", pour donner une chance à un programme socialement et écologiquement ambitieux et pour 𝗿𝗲𝗰𝗼𝗺𝗺𝗲𝗻𝗰𝗲𝗿 à 𝘀𝗲 𝗽𝗿𝗼𝗷𝗲𝘁𝗲𝗿 𝗱𝗮𝗻𝘀 𝗹'𝗮𝘃𝗲𝗻𝗶𝗿 𝗮𝘃𝗲𝗰 𝗴𝗮𝗶𝗲𝘁é ! 𝗖𝗼𝗺𝗺𝗲𝗻𝘁 ? 🗳️ En s'assurant d'aller 𝘃𝗼𝘁𝗲𝗿 ou d'avoir fait sa 𝗽𝗿𝗼𝗰𝘂𝗿𝗮𝘁𝗶𝗼𝗻 si ça n'est pas le cas (https://lnkd.in/eawqE5Bc et https://lnkd.in/egx6JCZg) 🤩 En 𝘀𝗲 𝗺𝗼𝗯𝗶𝗹𝗶𝘀𝗮𝗻𝘁 𝘁𝗼𝘂𝘀 𝗮𝘇𝗶𝗺𝘂𝘁𝘀 pour rallier les personnes hésitantes à 𝗳𝗮𝗶𝗿𝗲 𝗯𝗮𝗿𝗿𝗮𝗴𝗲 𝗮𝘂 𝗥𝗡 ! ⏱️ Que vous ayez 𝘂𝗻𝗲 𝗺𝗶𝗻𝘂𝘁𝗲 (𝗽𝗿𝗲𝗻𝗱𝗿𝗲 𝘂𝗻𝗲 𝗽𝗿𝗼𝗰𝘂𝗿𝗮𝘁𝗶𝗼𝗻, 𝗮𝗽𝗽𝗲𝗹𝗲𝗿 𝘂𝗻 𝗽𝗿𝗼𝗰𝗵𝗲), 𝘂𝗻𝗲 𝗵𝗲𝘂𝗿𝗲 (𝗽𝗮𝗿𝘁𝗶𝗰𝗶𝗽𝗲𝗿 à 𝘂𝗻𝗲 𝘀𝗲𝘀𝘀𝗶𝗼𝗻 𝗱'𝗮𝗽𝗽𝗲𝗹𝘀, 𝗱𝗶𝘀𝘁𝗿𝗶𝗯𝘂𝗲𝗿 𝗱𝗲𝘀 𝘁𝗿𝗮𝗰𝘁𝘀) ou 𝘂𝗻𝗲 𝗷𝗼𝘂𝗿𝗻é𝗲, il y a assurément 𝘂𝗻𝗲 𝗮𝗰𝘁𝗶𝗼𝗻 que vous pouvez faire 𝗱𝗲𝗽𝘂𝗶𝘀 𝗼𝘂 à 𝗰ô𝘁é 𝗱𝗲 𝗰𝗵𝗲𝘇 𝘃𝗼𝘂𝘀 ! Tout est indiqué sur cette plate-forme extrêmement bien faite (https://lnkd.in/e3k-iVcR) ! Personnellement, être 𝗱𝗮𝗻𝘀 𝗹'𝗮𝗰𝘁𝗶𝗼𝗻 me permet de 𝘀𝗼𝗿𝘁𝗶𝗿 𝗱𝗲 𝗹'𝗲𝗳𝗳𝗿𝗼𝗶, de la paralysie et de 𝗽𝗮𝘀𝘀𝗲𝗿 𝗱𝗲𝘀 𝗺𝗼𝗺𝗲𝗻𝘁𝘀 𝗱𝗲 𝘀𝗼𝗹𝗶𝗱𝗮𝗿𝗶𝘁é 𝗲𝘁 𝗱𝗲 𝗰𝗼𝗵é𝘀𝗶𝗼𝗻 avec d'autres bénévoles, qui tout comme moi, participent à des actions de campagne pour la toute première fois. 💪 𝗖'𝗲𝘀𝘁 𝗺𝗮𝗶𝗻𝘁𝗲𝗻𝗮𝗻𝘁 𝗼𝘂 𝗷𝗮𝗺𝗮𝗶𝘀 ! 𝗤𝘂𝗲 𝘃𝗼𝘂𝘀 𝗮𝘆𝗲𝘇 𝘂𝗻𝗲 𝗺𝗶𝗻𝘂𝘁𝗲, 𝘂𝗻𝗲 𝗵𝗲𝘂𝗿𝗲 𝗼𝘂 𝘂𝗻𝗲 𝗷𝗼𝘂𝗿𝗻é𝗲, 𝗻'𝗵é𝘀𝗶𝘁𝗲𝘇 𝗽𝗹𝘂𝘀 ! 👉 https://lnkd.in/e3k-iVcR

⚠️ 💡 A l’issue de la séance du #CCN, la motion suivante a été adoptée à l’unanimité des représentants des personnels : Appelés à rendre un avis sur le calibrage 2025 des concours d’accès aux formations des corps de direction de la fonction publique hospitalière, les représentants des personnels au Comité consultatif national alertent les ministres chargés de la santé, des solidarités et de la fonction publique, sur l’urgence d’une action vigoureuse pour restaurer l’attractivité de ces corps et de leur concours d’accès. Ils demandent : ➡️ La transposition de la réforme de la haute fonction publique trop longtemps retardée, avec les revalorisations statutaires et indemnitaires afférentes ➡️ Une concertation sans délai sur les calendriers et modalités des concours et des formations. ➡️ Une revalorisation urgente du régime indemnitaire des élèves directeurs des soins et des élèves attachés d’administration. ➡️ Une revalorisation des indemnités de stage bloquées depuis bientôt 20 ans. Isabelle SARCIAT-LAFAURIE Cathy Leroy Maxime Morin Nadine Malavergne Nicolas Klein Anne CABARET @Hubert Asperge Yann LE FLOCH valerie beneat-marlier Marc Pentecouteau Sandra Fovez Francis Saint-Hubert Sabrina Vogelweith Yvan LE GUEN Eve Guillaume VERGNET - DELALONDE Julie

Merci à Monsieur Hubert OTT pour sa disponibilité et son soutien! Merci d’avoir saisi les enjeux d’une problématique cruciale liée à la reconnaissance des conditions de travail dans les services de soins sans consentement. L’équipe pluri-professionnelle exerce effectivement dans des contextes à risque, où la vigilance et la gestion des situations complexes sont primordiales. Notre travail, souvent méconnu, mérite une reconnaissance, notamment par l’attribution de la prime de risque, comme c’est le cas pour d’autres unités spécialisées. Cette revendication est non seulement juste mais essentielle pour valoriser nos engagements et améliorer l’attractivité de ces postes, ce qui constitue un enjeu majeur dans le recrutement et la fidélisation des équipes. Soutenir de telles initiatives est une priorité, car elles renforcent le sentiment d’appartenance des soignants tout en garantissant une prise en charge optimale des patients.

Réformer, mais pour quoi ? C’est la question qu’on pourrait se poser à la lecture de cet article de Kelly Vang (CNEH - Centre National de l'Expertise Hospitalière) pour Gestions hospitalières, sur la possibilité désormais offerte aux groupements hospitaliers de territoire de se doter de la personnalité morale. Cette évolution est permise par la loi Valletoux mais dans des conditions si restrictives (fusion ou GCS de moyens) que sans doute peu de GHT s’en saisiront réellement, au point que l’article parle de « simplexité ». Un exemple de réforme souhaitée et utile mais qui va se faire dans des conditions telles qu’elle risque de se révéler inopérante. A moins de la considérer comme l'ouverture symbolique d'un droit formel, que d'autres réformes devront rendre réel !

Avec une nouvelle assemblée et les changements gouvernementaux, nous allons devoir nous remobiliser pour voir notre exercice à sa bonne place dans le code de la santé publique !!! Nous aurons tout connu. L'actualité politique nous impose un nième "RESET". Même si les actualités nationales et internationales d'importance ne manquent pas, depuis 2021 c'est une récurrence pour nous ! Quid des demandes de ministres de la santé, de l'aveu public du chef du gouvernement actuel, des recommandations des inspections générales et sociétés infirmières internationales, des amendements de parlementaires des deux chambres, des organisations médicales d'avant la création des IPA et de notre ordre d'avant son dernier président ? Toutes les échappatoires fallacieuses auront été utilisées pour retarder une codification de l'évidence de notre exercice en Pratique Avancée. Selon les dires de tous les représentants IADE , l'examen de notre spécialité n'avait même pas commencé. Priorités ayant été accordées aux IPA et aux IDE alors qu'une solution législative existait pour placer #iade dans le titre préliminaire du livre III puis travailler son versant réglementaire. Examen suspendu à la refonte du métier socle, elle même figée par la situation parlementaire ... De l'aveu même de directeurs de la DGOS, les tutelles ont stoppé tous leurs travaux sur ces sujets devant l'incertitude des missions qui lui seront confiées par la future équipe ministérielle. En supposant que la valse rue Duquesne cesse ? En avril un vent nouveau a soufflé sur l'ONI. Notre spécialité attend la position ordinale ( plus que les deux mots dans Hospimedia le 20 juin ). Ce qui fait défaut depuis la création des Auxiliaires Médicaux en Pratique Avancée. Là aussi l'attente est grande pour compter les aidants. La rentrée sociale et ses jeux d'influences vont se télescoper avec le remaniement ministérielle. "L'union faisant la force", nous devons absolument soutenir nos organisations représentatives engagées pour un même objectif final : "notre reconnaissance statutaire législative et réglementaire en Pratique Avancée". Base indispensable aux autres revendications ? @collectifs IADE régionaux SNIA IADE @collectif IADE cgtufmict PORTEOUS Vincent SOFIA (Société Française des I.A.D.E) CEEIADE Conseil National Professionnel des Infirmier(e)s-Anesthésistes (CNPIA) Ordre National des Infirmiers Christophe Paysant Brigitte Feuillebois Sans implication de la base, ces derniers ne pourront faire entendre nos exigences de reconnaissance. D'autant plus que de justes avancées pour les IDE, IDEL, IPA, IPDE, SF et autres professions paramédicales semblent poindre. Mais apparemment sans nous à ce jour... N'hésitez pas à échanger avec vos collègues. Et même REPUBLIER ? Des remords nous en aurons sûrement mais les regrets ne sont pas concevables. « Entre possible et impossible, deux lettres et un état d'esprit. » Confraternellement.